Salam Anleykoum
J'ai marché pendant je ne sais pas combien de temps. D'abord, je n'avais aucun argent sur moi. Ensuite, je ne connais pas ici. En plus, il fait nuit. Tout peut arriver.
Quelques minutes après de marche, j'aperçus un banc puis j'ai décidé de m'asseoir dessus car je marchais sans savoir où j'allais.
Je me suis dirigée vers le banc puis je m'assis dessus. Je mis ma valise à côté de moi. J'observais le ciel. Je ne savais que faire. Pas d' argent,pas de portable. Et,j'avais un mauvais pressentiment. Déjà, il devait être 2h ou 3h du matin. En plus, la rue était vide.
Je regardais le ciel, je pensais à tout ce que j'avais traversé. Je pensais à Ramata,ça fait longtemps que je n'ai pas entendu sa voix. Elle me manque, je la considére comme ma soeur. Je pensais également à mes parents biologiques. Ils me manquent tellement. Ça fait des années que je ne les ai pas vu. Mes parents adoptifs, je n'ai plus aucune nouvelle d'eux non plus. Mon père, mes frères et mes soeurs me manquent beaucoup. Nous étions très proches avant. Même si après nos relations ont pris une mauvaise tournure. Fatou, elle, je crois que je ne pourrai jamais la remercier assez. Elle est toujours là pour moi, pour me soutenir, pour me conseiller. C'est ma soeur et ma confidente également. Elle et son mari m'ont vraiment été d'une grande aide.
Mon frère Bab's, lui aussi, il est très gentil avec moi sans son aide, je ne sais pas où j'aurais été en ce moment.
J'étais dans mes pensées quand soudain, j'entendis des pas se rapprocher. J'ai pris peur et j'ai commencé à prendre ma valise. Ensuite je me suis retournée pour partir mais, je vis un jeune homme assez costaud, pointé devant moi, et qui avait un couteau.
Le jeune homme : Passe moi tes bagages.Il avait une voix rauque.
Moi, j'avais peur et j'ai commencé à réciter Ayatoul Koursiyou à voix haute. Quand, j'ai commencé à réciter, je n'ai pas compris ce qu'il s'est passé.
Le jeune homme : WOUYAYE YOYE!!!! DJINÉE!!!! GUISS NA DJINÉE!!!
( Maman!!! Un djinn!!! J'ai vu un djinn!!! )Il criait et après, il a commencé à courir.
Attendez, le jeune homme a crut que j'étais un djinn juste parce que je recitais Ayatoul Koursiyou.
En temps normal, j'aurais éclater de rire. Mais, là, la première chose que j'ai fait c'est dire ALHAMDOULILAH. Je l'ai dit plusieurs fois. J'étais toujours debout tellement que j'étais choquée. Qui sait ce qui aurait pu se passer. Mais, Dieu m'ait venue en aide car si je n'avais pas récité la Sourate , il n'aurait pas pris peut et il ne se serait pas enfui.
Après, je me suis rassise et j'ai mis mes bagages à côté de moi. Je ne pouvais pas les mettre sur moi, ils étaient lourds. Mais, je n'avais plus peur car je sais que Dieu me protégera IN SHA
ALLAH. Il l'a fait plus d'une fois.
J'étais toujours dans mes pensées quand je vis une énorme et belle voiture, se stationner devant moi. Il y avait trois personnes qui en sortait mais je ne voyais pas très bien leur visage. Ces personnes se rapprochèrent. J'ai pris peur et j'ai commencé à réciter Ayatoul Koursiyou encore mais cette voix à voix basse.
Arrivées devant moi, je les reconnaissaient enfin. Il y avait mon grand frère Bab's , Fatou et...attendez, Mohamed ? Mais, il n'était pas censé être en France?
Fatou et Bab's ont sauté sur moi. Fatou n'arrêtait pas de pleurer en me serrant fort contre elle.Fatou : Khadija,j'ai tellement eu peur,je...
Elle n'eût même pas le temps de terminer sa phrase que Bab's la coupa.Bab's : OU EST CETTE MADAME GÓMEZ ?
Mohamed : Bab's c'est bon. Calme toi. On l'a retrouvé c'est l'essentiel.
Mohamed était énervée. Ça se voyait. Mais il essayait de se contrôler.Bab's s'est retouné et il a regardé Mohamed
Bab's : Mais comment peut-on faire sortir un enfant d'une maison tard, la nuit comme ça.
Puis, il se retourna vers moi
Bab's : Khadija, tu vas bien?
Moi : Oui ALHAMDOULILAH.
Fatou : Tu es sûre ? Tu as le corps chaud ( en touchant mon coup ). On dirait que tu as de la fièvre. On va t'emmener à l'hôpital.
Moi : Fatou, Calme toi. Tu sais bien que j'ai souvent le corps chaud. Je vais bien grâce à Dieu. S'il te plaît, arrête de pleurer sinon moi aussi je vais m'y mettre.
Elle me fit un léger sourire et commença à sécher ses larmes.Bab's : Bon, viens Khadija, on y va.( Ça se voyait qu'il était toujours enervé )
Moi : D'accord.
Je me suis levée, Bab's a pris ma valise. Fatou était toujours collée à moi et Mohamed avançait vers la voiture.
Nous sommes tous montés dedans. Elle était aussi magnifique de l'extérieur que de l'intérieur.
Le trajet se fit en silence.
Arrivée devant chez Fatou, nous sommes descendus puis nous sommes rentrés dans la maison.
Bab's a déposé mes bagages dans ma chambre. Puis,Bab's est parti rejoindre Mohamed qui était dans le couloir avec Fatou.
Bab's : On passera demain d'accord.( Ça se voyait qu'il était toujours enervé.)
Fatou et moi : Oui.
Bab's : Au revoir
Puis, il me prit dans ces bras.
Mohamed : Au revoir et prend soin de toi Khadija.
Moi : D'accord.
Ensuite, ils sont partis.
J' ai fermé la porte.
Fatou : Khadija, va te reposer. Il fait tard. Demain, on parlera IN SHA ALLAH.
Moi : D'accord.
Je suis partie dans ma chambre et je me suis couchée sur le lit mais je n'avais pas du tout envie de dormir du coup je regardais juste le plafond et j'étais dans mes pensées. C'est vrai que j'ai besoin d'un travail pour gagner ma vie mais j'ai vraiment peur. Peur que les gens que je rencontrerai soit comme madame Gómez. Enfin, si j'en rencontre. En plus Hamza va me manquer, il était gentil avec moi. Mariama aussi et j'espère qu'un jour, elle trouvera mieux que là-bas.
Mohamed, lui, je me demande depuis quand il est revenu. Mais bon, ce sont ces affaires.
A force de penser, j'ai fini par m'endormir.Je tenais à m'excuser pour cette longue absence mais comme je vous l'avais dit je n'ai pas trop le temps avec l'école et tout. Mais bon, je ferai de mon mieux IN SHA ALLAH.
Merci à tous <3
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Chronique De Khadija : L'Histoire D'une Vie
Non-FictionJe tiens à préciser que ce n'est pas moi qui est vécue cette histoire. Présentation Je m'appelle Khadija. Je vais remonter à quand j'avais 13 ans. J'etais en classe de cinquième au lycée "Les Pédagogues", au Sénégal. Je vivais avec mon "père" , ma...