Partie XXVII

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Je vous passe jusqu'au lendemain.

J'étais toujours endormie quand,  à un moment j'entends du bruit. Du coup,  je me suis réveillée.
Je remarqua que Mohamed était toujours à côté de moi.
Il est trop mignon quand il dort.
J'étais toujours entrain de le regarder quand je sentis une douleur au niveau de mon bas ventre. Ça faisait extrêmement mal. J'avais envie de pleurer.
Je me suis dit que si je me lève, ça ira un peu mais,  je n'arrivais même pas à me lever.  Et la douleur augmentait de plus en plus. Mais je ne voulais pas réveiller Mohamed.
Quelques minutes après, il commença à ouvrir les yeux et me regarda.

Mohamed  : Khadija,  qu'est ce qu'il y a ?

Sûrement,  il a remarqué que je ne me sentais pas bien.

Moi : J'ai mal au bas ventre.

Il s'est redressé puis me dit :

Mohamed : C'est à cause d'hier soir ?

Moi : Oui, je crois.   ( en baissant la tête )

Il commença à me caresser le ventre. J'étais choquée,  je ne m'y attendais pas mais ça me faisait du bien malgré j'avais toujours mal.

Mohamed  : Allonge toi.

Je fis ce qu'il me dit.

Il se coucha juste derrière moi et continua à me caresser le ventre. 
Je me sentais bizarre et j'étais gênée, surtout par rapport à hier.
Mais,  c'était quand même bon.

Quelques minutes après, 

Mohamed : Ça fait toujours mal ?

Moi : Euh oui mais ça va un peu mieux.

Mohamed : D'après ce que Bab's m'a dit,  je dois sortir et laisser ta tante s'occuper de toi si tu as mal. Mais, je n'ai pas envie de te laisser, je me sens coupable.

Moi : Non non.  Ce n'est pas te faute.  Le fait que j'ai mal,  c'est un phénomène naturel. Et puis,  c'est la tradition,  on y peut rien.

Il le fit un bisou sur le cou.

Mohamed  : Mais,  je n'ai pas envie de te laisser.

Moi : Euh oui mais,on se reverra après In Sha Allah.

Il me retourna. Donc,  on était face à face.

Mohamed  : Tu es sûre ? ( en me caressant la joue)

Moi : Euh,  c'est comme ça.  En plus,  c'est une femme.  Elle  saura comment m'aider.

Mohamed  : D'accord.  J'y vais.

Moi : D'accord.

Il me fit un bisou sur le front et alla dans la salle de bain.
Quand j'entendis la porte de la salle de bain s'ouvrir,  j'ai directement fermé les yeux, je  voulais faire semblant de dormir.
Je ne sais pas pourquoi mais,  je suis gênée,  surtout par rapport à hier.

Je le sentis se diriger vers moi. Il me fit un bisou sur la joue et sortit.

Quelques minutes après,  j'entendis du bruit. On aurait dit une fête. j'entendais les tam-tams, des femmes qui chantaient. Je ne comprenais pas pourquoi tout ce bruit.
Après,  vis la porte s'ouvrir. C'était ma tante Saada.

Elle entra puis referma  la porte.
Elle commença  à se diriger vers moi. Je remarqua qu'elle avait un pot, dans une de ses mains et dans l'autre,  elle avait une tablette de comprimet et un verre d'eau.
Arrivée à moi,  elle me dit :

Tante  Saada  : Khadija,  nous sommes tous fiers de toi.  Moi,  tes parents et tout le monde.
Nous avons demandé à Mohamed si tu étais vierge et il a confirmé. Mais,  il nous faut le drap pour plus de certitude.

Chronique De Khadija : L'Histoire D'une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant