Salam Anleykoum
Le lendemain, je me fait réveillée vers 06h du matin par Fatou,je fais mes ablutions, prie puis je sors de ma chambre pour aller saluer Fatou.
Je la trouvais dans le salon en train de plier son tapis de prière.
Moi : Salam Anleykoum, Fatou ça va?
Fatou : Wa Anleykoum Salam. Je vais bien ALHAMDOULILAH et toi ?
Moi : Moi aussi ALHAMDOULILAH.
J'allais retourner dans ma chambre quand je me suis souvenue de l'événement d'hier. J'ai commencé à rire.
Fatou : Waaa pourquoi tu rigoles ?
Moi : Au fait (rire), Il y'avait un homme (rire)... Attends...
J'ai continué à rire. Elle me regardait bizarrement mais après, elle a commencé a rigoler avec moi tellement que mon rire est contagieux.
A un moment, nous nous sommes arrêtées.
Fatou : Bon vas-y raconte.
Moi : Au fait, quand j'étais dans la rue, il y avait un gars qui est venu et qui m'a dit " EH PASSE MOI TES BAGAGES" ( en imitant la voie du gars ). Après,moi j'ai commencé à réciter Ayatoul Koursiyou. Et ( rire ) , après ( rire ),il a commencé à courir, il criait "UN DJINN, J'AI VU UN DJINN". Il a détalé comme un canard.
Fatou, elle a éclaté de rire. En plus, elle est pire que moi. Quand quelque chose lui fait vraiment rire, personne ne peut l'arrêter.
Et quand,elle rigole, ça me fait rire aussi.
On a rigolé durant quelques minutes puis, nous nous sommes arrêtées.
Fatou : Cheuu, il y'a des gens vraiment, ils ne vont pas biens.
Moi : je te jure.
Fatou : Mais toi là mom, tu es pire qu'eux avec tes fous rires là.
Moi : Hehehe toi tu oses parler ?
Fatou : Moi? Qu'est ce que j'ai fait ?
Moi : Tu me demandes ça ? Moh toi même tu sais.
Nous avons continuer à nous disputer en rigolant puis j'allais retourné dans ma chambre mais je me suis rappelée que je n'étais pas allée saluer Tonton Moussa d'autant plus qu'on a dû le soûler avec nos rires.Moi : Fatou, où est tonton? Je voudrais aller le saluer.
Fatou : J'avais oublié de te dire. Le jour où tu es partie travailler chez l'autre, l'après-midi, on l'avait appelé pour qu'il parte à Saint-Louis car son oncle est décédé.
Moi : Ina Lil'Ahi Wa Ina Ileykhi Râji'ûn. Aÿ yow
Fatou : Ah ainsi va la vie
Moi : Tu le connaissais?
Fatou : Non non. D'après ce que Moussa m'a dit, il s'était un peu éloigné de sa famille.
Moi : Ah d'accord.
Fatou : Bon moi, je vais aller me recoucher. Hier, nous avons dormi tard et je suis fatiguée.
Moi : Oui, tu as raison. Bonne grâce matinée.
Fatou : Merci, à toi aussi.
Nous sommes toutes les deux parties dans nos chambres.
Je me suis couchée sur mon lit. Je me sentais mieux. Des fois, ça fait du bien de se libérer un peu, de rigoler et d'oublier ne serait ce que pour quelques minutes nos souffrances. Mais, je suis désolée pour tonton Moussa. Il est quelqu'un de bien et je n'aimerais pas qu'il souffre.
Après, j'ai fini par m'endormir.[•••]
Vers 12h et quelques environ, je me suis réveillée, je me suis lavée puis je me suis habillée. Après, je suis sortie de la chambre et je vis le "petit déjeuner" ( normalement ça devait être un déjeuner car il était 13 h et quelques environ. Mais, nous avons l'habitude de déjeuner à cette heure ) servi sur la table et Fatou était assise sur une chaise entrain de manger.
Moi : Salam Anleykoum
Fatou : Wa Anleykoum salam, tu es réveillée la paresseuse?
Moi : MDR et toi la gourmande qui mange sans moi?
Fatou : Moh moi j'étais entrée dans ta chambre pour te réveiller mais je t'ai pas vu. Après, j' ai entendu l'eau coulée du coup je me suis dit que tu étais entrain de te laver. Donc j'ai commencé.
Moi : Que des excuses. Dis je en m'asseyant.
On discutait un peu tout en mangeant puis après avoir fini, je l'aide à débarrasser. Ensuite, on s'assoie dans le salon encore.
Moi : Désolée de ne pas t'avoir aidé à préparer le déjeuner.
Fatou : Moh, toi tu es folle. Ce n'est rien en plus c'était vite fait. Sinon tu vas mieux, je veux dire, par rapport à hier.
Moi : Oui ça va, merci. Et Bab's il vient quand?
Fatou : Il a dit vers 15h30.
Moi : Ah d'accord. C'est l'heure de la prière, on y va ?
Fatou : D'accord.
Nous sommes reparties dans nos chambres.
J'ai prié et j'ai fait beaucoup de Douas. Après, je suis sortie mais Fatou n' avait pas encore fini. Donc, je suis repartie dans le salon et j' ai allumé la télé.
Je zappais jusqu'à ce que je tombe sur une chaîne où on avait mis la chanson " You are not Alone " de Michael Jackson. A cette époque, ce n'était plus d'actualité mais j' aimais bien quand même. Donc, je me suis levée et j' ai commencé à chanter avec la télécommande en sautant : " You're not alone. Cuz I am here with you..."
Je chantais tellement mal avec ma petite voix là. Quand je me suis retournée et que j' ai vu
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Mohamed, en face de moi.
Si j'etais une glace j'allais fondre. Je ne bougeais même plus. Il a commencé à me fixer et à un moment il a éclater de rire. J' étais un peu choquée. C'était la première fois que je le voyais rire comme ça. En plus, il a de belles dents blanches et il est tellement mignon quand il rigole. Moi, je le regardais en souriant. D' habitude, il est un peu froid avec moi mais là j
' avais l'impression que c'était différent.
Il s'est arrêté un peu puis m'a regardé.
Mohamed : Khadija, je ne savais pas que tu étais chanteuse.La honte
Moi : Euhh oui je suis chanteuse... Enfin non...je veux dire...pas vraiment...
Lui, il a recommencé à rire. J'étais hyper gênée mais rien que de le voir en train de rire, ça me donne envie de rire.
Du coup j'ai commencé à rigoler un peu. Puis, Fatou rentra dans le salon.
Fatou : Pourquoi vous rigolez?
Mohamed m'a regardé mais j'étais hyper gênée. Ses yeux m'intimident trop. Du coup, je suis sortie du salon.
Je me dirigeais vers ma chambre quand j'entendis la sonnette.
Je vais ouvrir puis je vois ...Suite prochainement
IN SHA ALLAH<3
VOUS LISEZ
Chronique De Khadija : L'Histoire D'une Vie
Non-FictionJe tiens à préciser que ce n'est pas moi qui est vécue cette histoire. Présentation Je m'appelle Khadija. Je vais remonter à quand j'avais 13 ans. J'etais en classe de cinquième au lycée "Les Pédagogues", au Sénégal. Je vivais avec mon "père" , ma...