Chapitre n°7

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" Coucou Izaya, je suis désolé d'être partit sans prévenir mais ma mère m'a appelé en urgence. J'ai du coup pas su si ce que j'ai acheté faisait partit de ma mission ;). Je suis désolé de te laisser toute seule mais ma mère a besoin de moi... Je t'ai acheté un Kinder, j'espère que tu aimes ça ! Je reviendrai demain ne t'en fais pas ! A demain Izaya.                                                                   Gabriel. "

PDV Izaya :

Je souris en lisant la lettre, c'est la première fois que je vois un garçon avec une écriture pareille ! Je repose le bout de papier à sa place initiale, déchire l'emballage de mon " goûter ", prends une barre. La mange, allongée sur mon lit en regardant le plafond de ma chambre. 

Je repense à ma vie d'avant... Je repense à Sarah, Mathéo, Antoine, Louise et Baptiste... Je repense à mon petit frère, Arthur, qui doit avoir 14 ans maintenant. Je rigole toute seule dans ma chambre vide et silencieuse en réfléchissant à sa première expérience avec une fille. Une larme perle au coin de mon oeil et laisse un tracé humide sur ma joue lorsque je me remémore tous ces souvenirs de ma vie, de ma vie d'avant, avant mon " accident ". 

Quelqu'un frappe à la porte, je balaie aussi vite que possible ma larme du revers de la main. 

- " Oui ? " Lançai-je en un petit cri étouffé.

La porte s'ouvre en grand, une infirmière d'une cinquantaine d'années vient vers moi, un plateau repas entre les mains. Elle me lance un sourire bienveillant et pose le plateau terne sur la table à roulette mise au dessus de mon lit.

- " Comment allez-vous ? " Me demande-t-elle.

- " Ça va " Dis-je d'une petite voix, accompagné d'un sourire.

- " Vous êtes seule ? " Demande-t-elle surprise en regardant aux quatre coins de la pièce. " Votre ami est partit ? "

- " Oui " Répondis-je machinalement " Je pourrai sortir quand ? "

- " Vous ferrez des exercices demain et on décidera à ce moment-là. "

Je fais " oui " de la tête, à vrai dire, je m'attendais à une date plus précise mais elle n'y peut rien. Elle sort de la chambre en refermant la porte derrière elle. Je soulève la cloche, censée garder mon repas chaud le plus longtemps possible. 

- " Jambon et petits pois " Dis-je à voix haute " Tout ce que je déteste ". 

Je replace en soufflant la cloche en plastique sur l'assiette, essayant de couvrir au maximum l'odeur que je trouve nauséabonde. Je repousse la table à roulettes et entame ma seconde barre de Kinder.

PDV Gabriel : 

- " Je suis rentré Mam's ! " Hurlai-je.

Comme d'habitude, lorsque je rentre à la maison, on ne voit  plus le parquet de l'appartement. Je soupire d'agacement.  Ma mère est pire qu'une ado, c'est moi l'adulte depuis que papa nous a laissé tombé et que Léa nous a quitté. Je ramasse autant d'affaires que je peux, les balance dans le panier à linge sale. Mets en route le lave vaisselle et cherche désespérément ma mère dans le 3 pièces. Je la trouve dans sa chambre, appuyée contre la rembarde de sa fenêtre, les cheveux en bataille, en peignoir et une cigarette à la bouche. Je m'appuis contre l'embrasure de la porte.

- " Maman ? " L'appela-je doucement.

Elle se tourne vers moi, me lance un petit sourire triste, elle a des cernes immenses. MA mère regarde à nouveau le temps maussade, les nuages annonçant la pluie. Je l'embrasse tendrement sur la joue et file dans la cuisine. Je prépare -ou plutôt, je réchauffe - au micro-ondes un plat de pâtes sans doute de la veille. 

- " Mam's ! " L'appelai-je en hurlant " On mange ! "

Elle arrive, les pieds dans ses pantoufles, l'air triste et fatigué mais je m'efforce de me concentrer sur mon assiette. Ma mère s'assoit en face de moi, remue les pâtes du bout de sa fourchette.

- " Pourquoi tu n'es plus à la maison ? " Demande-t-elle soudainement. 

- " De quoi tu parles ? " Lui demandai-je ne comprenant pas ma confiance.

- " Tu n'es pas là la journée " Explique ma mère " Où est-ce que tu es ? "

- " A l'hôpital. "

Ma mère laisse tomber bruyamment sa fourchette sur la porcelaine de l'assiette.

- " J'ai juste fait la connaissance d'une fille Maman, rien de plus " Tentai-je de la rassurer.

- " Et tu passes ton temps dans les couloirs de l'hôpital pour te trouver des amis ? Questionne-t-elle moqueuse.

- " MAMAN ! " Hurlai-je.

- " Quoi ? " Répond ma mère calmement avant de prendre une bouchée de pâtes sans doute déjà froides.

- " C'est mon amie ! Elle est très gentille ! Elle vient de se réveillé de 3 mois de coma " Racontai-je en levant les yeux vers elle " Et ses parents s'en foutent totalement d'elle. "

Je prends une bouchée de pâtes et constate que l'assiette de ma mère est quasiment intact. 

- " Et comment se nomme-t-elle ? " Demande ma mère curieuse. 

- " Izaya. " 



Hola ! Bon bah 7° chapitre ! Assez court je dois bien le dire. Merci pour les vues ! On a dépassé les 80 !! Prochain chapitre je sais pas quand ! Merci ! Super précise ! Encore merci pour les votes et les vues ! Bisous ! Clo'w.

Chambre 3303 [ Pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant