PDV Gabriel :
" - QUOI ?! Hurlai-je.
- Je déconne ! Déstresse Gaby ! Rigole-t-elle dans son lit d'hôpital."
Je la regarde rire, et je me demande, comment, comment est-ce qu'une jeune fille avec autant de joie de vivre, de sens de l'humour, de gaieté soit enfermée entre 4 murs blancs.
" - Ton portable fonctionne ? Me demande-t-elle.
- Oui, ne t'inquiète pas pour ça Izaya, je te l'ai déjà dit, lui répétai-je à nouveau.
- Non... Non mais je... Je voulais juste envoyer une message, dit-elle gênée.
- Mais pas de problème, tiens ! "
Je lui tends mon smartphone déverrouillé et prends une gorgée de café, il presque froid maintenant...
" - Tu envoies un message à tes parents ? Demandai-je doucement.
- Oui et à mes amis mais je crois qu'ils sont en cours, répond-t-elle un peu triste.
- Tes parents arrivent bientôt ?
- Oui mais tu as quel âge toi ? Et tu étudies dans quel établissement ? Demande-t-elle impatiente.
- J'ai 17 ans, et disons que je suis plus ou moins en année sabbatique, et toi Izaya ? Questionnai-je en souriant. "
PDV Izaya :
" - 16 ans, lui répondis-je.
- Tu n'es pas née le 2 juin ? Questionne-t-il un sourire au lèvres.
- Euh... Si... Pourquoi ? Demandai-je surprise.
- Alors bon anniversaire Izaya ! Hurla Gaby dans toute la chambre. "
Un sourire s'affiche sur mes lèvres, le visage de mon nouvel ami s'illumine quand il voit ma réaction, ce qui laisse apparaître ses adorables fossettes au coin des joues. Je n'ai pas le temps de remercier Gabriel, mes parents déboulent dans ma chambre d'hôpital. Ma mère dans son tailleur toujours impeccablement bien repassé, les cheveux tirés en arrière -sans qu'une mèche ne dépasse - par un chignon.
" - Je dois vous laisser, articule-t-elle dans son oreillette. "
Je soupire et croise le regard désolé de Gabriel, qui s'est replié dans un coin de la chambre sans bruits. Mon père referme la porte bruyamment et se dirige vers moi, comme avant ma " longue absence ", son tablier est noué autour de sa taille, taché de sauce tomate et de diverses autres substances alimentaires. Il me prend dans ses bras et ne cesse de me dire combien je lui ai manqué. Ma mère raccroche définitivement son oreillette 10 minutes plus tard, elle m'embrasse sur le front. Un geste qui pourrait paraître tendre chez elle mais qui ne l'est pas.
" - Je dois retourner au travail, on m'attend pour une réunion, m'annonce-t-elle froidement. "
Mon père me prend tendrement dans ses bras avant de partir aussi sans ajouter un mot.
PDV Gabriel :
Depuis le coin de la chambre d'où j'observe le plus discrètement possible les retrouvailles, je ne peux m'empêcher d'être en colère. Une fois les parents d'Izaya sortis, je viens m'asseoir au bout de son lit.
" - Je suis désolée si tu as pu voir ça, me dit-elle toute triste.
- Je suis plus en colère qu'autre chose, lui répondis-je précipitamment. "
Elle arrête de se détendre en jouant avec ses mains et lève ses yeux bleus vers moi.
" - Je suis choqué de voir tes parents rester 10 minutes dans la chambre d'hôpital de leur fille qui a joué à la belle au bois dormant pendant 3 mois, de voir qu'ils ne te souhaitent même pas un bon anniversaire ! Ajoutai-je.
- Ils sont très occupés par leur travail, tenta-t-elle d'argumenter en baissant le regard. "
Je pousse un soupir de colère et commence à faire les 100 pas dans la chambre.
" - Tu ne les connais pas Gabriel ! Je ne te permets pas de les juger ! Crie-t-elle. "
Je m'approche de son lit, lui jette un regard noir mais Izaya a un mouvement de recul dans son lit et me lance un regard apeuré.
" - Écoutes, je suis désolé, m'excusai-je, mais ils auraient au moins pu te dire qu'ils sont divorcés...
- Quoi ?! Hurle-t-elle.
- Tes parents sont séparés, lui répétai-je en essayant de le dire avec une voix plus rassurante.
- Mais comment tu le sais ?! Demande-t-elle paniquée.
- Tes parents n'ont pas d'alliances, pas la même voiture et pas la même plaque d'immatriculation, lui expliquai-je. "
Elle me fixe, ses lèvres commencent à trembler, ses yeux se remplissent de larmes et elle s'effondre dans mes bras. Elle pleure un bout de temps contre moi et je sens ses larmes glisser dans mon cou à un rythme irrégulier. Je prends son menton doucement entre mes doigts, la force gentiment à lever la tête et à me regarder. Son regard se pose dans le mien.
" - Bon anniversaire Izaya, lui chuchotai-je. "
Je pose mes lèvres sur les siennes, salées par ses larmes et l'embrasse délicatement.
Hey ! Merci pour toutes les personnes qui ont lu le premier chapitre ! C'est ma première fiction, publiée du moins, je suis désolée si vous voyez des fautes dans mes chapitres. Dites le moi surtout ! Je sais que ce second chapitre est plutôt court en terme de contenu. J'essayerai de publier un chapitre par semaine (sans doute le mardi ) mais je ne vous garantis rien du tout, parce que avec les vacances et ma mémoire de poisson rouge sans oublier mon organisation disant pas très soignée.... Bah je ne vous promets rien mais je vais faire tous mon possible. Merci encore pour ceux qui lisent mes chapitres !! Bonne journée et bonnes vacances ! Clo...
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Chambre 3303 [ Pause ]
RomanceIzaya a 16 ans, une vie normale, un petit frère qui l'embête, en classe de seconde, des difficultés en maths, des amis, une vie de célibataire basique. Jusqu'au jour où la jeune fille fait une mauvaise chute, elle tombe dans un coma naturel. Izaya s...