Chapitre n°21

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- " T'as vu comment tu me parles ? A t'attendre on dirait que tu me parlais juste pour sortir avec moi ! " Criais-je.

PDV Izaya :

- " Comment tu peux dire ça ?! " Hurle-t-il à son tour.

- " Je ne suis pas ta chienne Gabriel ok ? Faut arrêter de prendre des trucs que tu crois voir pour la réalité ! " Dis-je en tournant les talons.

PDV Gabriel :

J'étais partit dès qu'elle m'avait tourné le dos. Je frappe dans tous les troncs d'arbres qui se trouvent à ma portée. J'ai les poings en sang, mon meilleur ami me rattrape peu après. Il m'attrape par les épaules et me tourne vers lui.

- " Mec arrêtes putain ! " Hurle-t-il.

Des larmes de rage, de colère et de je ne sais quoi se mettent à couler de mes yeux.

- " Arrêtes putain ! Calmes toi Gab' ! Ce n'est qu'une fille " Me crie Raphaël.

Les secondes défilent, les minutes passent. Mes muscles se mettent à trembler, de fatigue, d'énervement, je ne sais pas, je ne sais plus vraiment.

- " Viens, on va rentrer et on va soigner ça ! "

Lorsque nous entrons chez Raphaël, une petite silhouette brune se dandine jusqu'à nous.

- " Gaby ! " s'écrie Oxanne en me reconnaissant.

Elle court jusqu'à moi et s'accroche à l'une de mes jambes.

- " C'est quoi ça ? " Demande-t-elle en pointant le sang sur mon short avec ses petits doigts.

- " Gaby s'est fait mal Oxanne, il viendra faire un câlin après " Répond son grand frère.

La petite me lâche et me lance un regard inquiet. Je lui souris pour la rassurer.

- " Maman, Tonton Gaby a bobo ! " Crie-t-elle en courant vers la cuisine.

- " Viens tu vas prendre une douche et tu mettras de l'antiseptique après ".

Raphaël me pousse dans la salle de bain, dégringole les escaliers et redescends immédiatement, hurle à sa mère qu'il revient pour dîner. Je sors de la salle de bain pour aller piquer un caleçon propre à mon meilleur ami. J'allume ensuite la douche et m'y glisse dedans. Le sang séché s'enlève peu à peu. L'eau sur mes phalanges meurtries me fait atrocement mal. Je sors le plus rapidement possible, bombarde mes doigts d'antiseptique après avoir enfiler le caleçon propre qui appartient à Raphaël. Je regarde ma tête quelques secondes dans le miroir, mes cheveux ont virés au châtain à cause de l'eau. Mes yeux verts ont perdu de l'éclat avec la fatigue. J'ai des cernes bien évidemment et ma lèvre supérieure est gonflée après le coup que m'a donné Raphaël hier à l'entraînement. Je soupire, passe ma main doucement dans mes cheveux encore humides. J'ouvre la porte de la pièce et manque d'écraser Jeanne qui sanglote assise dans le couloir. Elle me regarde avec des yeux de chouette.

-  " Qu'est-ce qu'il y a Loupie ? " Lui demandais-je.

- " Tonton Gaby et bah, Oxanne a pris Doudou " Explique la petite en se levant.

Je prends la petite blonde dans mes bras et me dirige vers la chambre des jumelles avec Jeanne sur la hanche. Oxanne joue dans sa chambre avec le doudou de Jeanne et le sien, dès qu'elle me voit, elle le cache derrière son dos.

- " Oxanne ? Tu as prit le doudou de ta sœur ? "

- " Nan " Répond la petite.

- " Si ! Rend Oxanne ! " Crie sa jumelle dans mes bras.

- " Oxanne tu rends le doudou ! "

- " Nan veux pas ! "

- " Très bien ! C'est pas grave, Jeanne et moi on va aller sauter sur le lit de Raphaël ".

- " Nan tiens Jeanne ! " Dit la petite brune en tendant le lapin orange de sa sœur.

Elle court vers moi, en tendant les bras et en riant comme une folle.

- " Tonton Gaby à bras ! "

Je prends Oxanne dans mes bras, traverse le couloir en caleçon et avec une jumelle sur chaque hanche. Je les balance sur le lit de leur frère. Elles éclatent de rire, j'essaye de sourire malgré mes mains qui me font atrocement souffrir. Les filles se lèvent et sautent sur le matelas comme des petites folles. Je rattrape de justesse Oxanne d'un bras avant qu'elle ne tombe et enfile mon short en vitesse sans quitter les petites des yeux. Je lance la couette double de Raphaël sur ses sœurs. Jeanne et Oxanne s'écrasent sur le matelas, tombant sous le poids de l'objet pourtant léger. Les petites soeurs de mon meilleur ami, rient et sautent à n'en plus pouvoir. Je me mets à rire moi aussi, oubliant les problèmes de la journée, la douleur au niveau de mes poings . Toutes les émotions de la journée se décharge, une à une. Colère, joie, peur, épuisement et tristesse. Mes yeux laissent perler des larmes, des centaines et des centaines de larmes.

- " Tonton Gaby est triste ? " Demande Jeanne en faisant la moue.

- " Non Tonton Gaby est heureux " Je mens à la petite blonde en souriant sous les larmes.

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Coucou ! Petit chapitre pour ce mois de mars mais comme je l'ai dit pour Eyes, j'ai beaucoup de travail avec mes bacs blancs et mes exams de conduite.. Merci encore mille fois pour les votes et les vues; comme d'habitude, je ne me suis pas relue, alors les tournures de phrases, les fautes d'orthographes ou même un simple avis en commentaire me ferait très plaisir.

Gros bisous !!!

Chambre 3303 [ Pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant