La voiture s'arrête. J'entends de la musique, j'entends des gens. Nous sommes devant la boîte de Lauren. Le chauffeur vient nous ouvrir la porte et nous descendons. Une bande de vigiles vient nous entourer et Lauren a l'air de trouver ça normal et continuer à marcher. Je panique un peu, je ne sais pas ce qu'on fait ici, je ne sais pas pourquoi tout ces gens sont là. Je suis effrayée.
- Surtout, tu ne parles à personne. Dit-elle fortement à travers le bruit.
J'ai juste le temps de comprendre ses mots que nous entrons dans la boîte. Il fait directement plus chaud et il y a énormément de monde pourtant il n'est pas si tard. Il fait noir et seul les lasers verts arrivent à faire distinguer les gens qui dansent sur une musique électro que je ne connais pas.
Les vigiles se dirigent vers une porte, je les suis, je ne sais pas où je vais et j'ai une énorme boule dans mon ventre. Nous passons la porte. Les gros vigiles nous entraînent jusqu'à un couloir sombre. Nous arrivons devant une porte, j'arrive à lire "Lauren" sur celle-ci. La concernée passe cette porte et je la suis. Les vigiles nous laissent seuls en refermant la porte derrière nous.
Je regarde la pièce, elle est de taille moyenne. Il y'a un sofa, une table basse avec une play posée dessus, une grande télé, un grand frigo, une table en verre avec quatre chaises mises autour. Ça ressemble à un mini appartement de luxe. Une chose m'intrigue, cette chose ne va pas avec le reste de la maison, c'est ses disques posés sur la table. Des tonnes de disques empilés les uns sur les autres, une montagne de disques. Je ne sais pas pourquoi elle me ramène ici, dans sa boîte. Je ne sais pas quel est son travail, pourquoi elle veut que je ne parle à personne, pourquoi elle a une telle pièce dans cette boîte et pourquoi tous ces disques sont là.
- Ne perds pas ton téléphone portable, j'arrive dans pas longtemps.
Je me retourne je la vois quitter la pièce. Je me retrouve là seule, dans cette pièce étrange. Je ne sais pas si je peux m'installer sur le sofa. Je pense que cette pièce est la sienne et que cette boîte lui appartient. Je me dirige jusqu'au sofa blanc. Je détaille encore la pièce, elle a la taille d'un salon ordinaire, les murs sont blancs, le sol est en carrelage gris froncés, les meubles sont eux aussi blancs. La pièce a une couleur assez simple, triste. Elle est moderne mais elle est froide. Elle est froide, tout comme Lauren.
Je sens quelque chose vibrer sous moi et je sursaute. Je remarque que ce n'est que mon portable que Lauren m'a achetée. Je vois son prénom s'afficher et je décroche, pas très rassurée.
- Aimes-tu la pizza ?
Mon coeur se compresse et je ne comprends pas pourquoi elle me demande ça. Nous allons sûrement manger de la pizza. Tant que je mange, ça me va. Je ne vois pas en train de manger de la pizza une femme aussi classe qu'elle. Ça me fera bizarre de la voir manger de la pizza.
- Ou, oui.
Je l'entends parler à quelqu'un, elle dit qu'elle veut une pizza au chorizo. Elle parle froidement à la personne et elle soupire.
- J'arrive dans quelques minutes. Je viens avec un ami, je ne veux pas que tu lui adresse la parole ou que tu le regarde. Tu es prévenue. Elle chuchote.
Et elle raccroche. Je ne comprends pas pourquoi elle ne veut pas que je parle à son ami, je ne sais pas ce qu'elle pense de moi. Elle est possessive alors que nous ne sommes rien l'une pour l'autre. Je n'ai pas couchée avec elle, je ne l'ai pas beaucoup draguée. Je ne comprends pas son comportement.
Je regarde le téléphone qu'elle m'a achetée. Le nouvel iPhone, il est grand, beau et il a surtout l'air de coûter cher. Je le déverrouille, je fouille un peu dans toutes les applications pour apprendre à quoi elles servent, j'apprends à m'en servir. Je regarde dans les contacts et comme prévu, il n'y a que le nom Lauren Jauregui qui s'affiche. Je passe un bon moment à apprendre des trucs sur mon portable, j'apprends à quoi il sert et ce qu'il peut faire.
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Bitch for rich (version Camren)
FanfictionJe m'appelle Camila Cabello, j'ai 22 ans. Je séduis et couche avec des femmes riches pour pouvoir profiter de leur argent. «Laisse moi être ton Sugar Daddy Camila.» -L Auteur: Dimitri La fiction ne m'appartient pas, elle appartient en version Larry...