Bitch for rich (version Camren)

Chapitre 11

 Elle me regarde, ses lèvres sont rouges et gonflées. Elle est à bout de souffle et ses yeux verts me foudroient, elle me regarde, désireuse. Je suis moi aussi à bout de souffle et je la regarde sans rien dire.  

- Laisse moi être ton Sugar Daddy Camila. 

Mon cœur vient de rater un battement. Elle veut que je sois sa Sugar Daddy ? Mais je ne sais même pas ce que c'est.

J'ai eu beaucoup de relations étranges, mais on ne m'a jamais demandée d'avoir un Sugar Daddy. Elle me regarde encore, je sais qu'elle essaie de ne faire paraître aucune expression sur son visage. Malgré ça j'aperçois quand même de l'envie et du désir.

- P, pardon ? Je ne comprends pas, je dis gênée.

Je suis vraiment une pute de merde, je ne sais même pas de quoi elle parle, alors que ça fait trois ans que je me tape des meufs. Moi qui pensais avoir eu toutes les relations possibles, elle me prouve le contraire. Je ne comprends pas ce qu'elle veut dire quand elle parle de Sugar Daddy.

 Elle soupire, elle doit me trouver stupide. Elle recule et je repose mes jambes aux sol. Nous sommes toutes les deux toujours autant excitées, et je ne comprends pas pourquoi elle fait ça. 

- Donne moi ta main. 

 Elle me regarde en me tendant la main. Je ne lis même plus le désir sur son visage. Elle a retrouvé un visage neutre et je me maudis de lui avoir dit que je ne comprenais pas. J'hésite un peu avant de lui donner ma main ne sachant pas ce qu'elle veut en faire. Mais je suis une pute et je dois faire ce qu'elle me demande, où je passerais l'hiver au froid. 

 Elle prend ma main et me tire. Elle marche devant moi et je ne sais pas ce qu'elle veut faire. J'ai une petite idée mais je ne peux rien confirmer... Je pense quelle va m'emmener dans sa salle de jeu, je veux dire une salle de jeu purement sexuelle. Avec des instruments de torture et elle va me baiser comme une chienne alors que je serais totalement soumise à elle. Ça ne m'excite même pas d'imaginer tout ça car j'en ai tout simplement marre des meufs comme ça. 

  Elle monte alors les escaliers, pour atteindre le deuxième étage. Il y a une atmosphère pesante entre nous, personne ne parle, on entend juste le bruit de nos pas et de nos respirations assez irrégulières. Nous passons devant ma chambre. J'ai un gros stress qui m'envahi et j'ai peur de ce qu'elle va me faire. Elle s'arrête alors devant une porte, elle est blanche comme les autres. C'est peu-être sa chambre, où l'endroit ou elle aime baiser. Elle lâche ma main pour prendre un petit trousseau de clés dans sa poche. Mon entrejambe me fait mal et il faut que je jouisse car sinon cela ne pourra pas s'arrêter. 

 Elle ouvre la porte et entre à l'intérieur et je la suit. Je regarde autour de moi et je suis rassurée de voir une chambre, immense. Elle est magnifique, elle est bleu pâle et blanc, la décoration n'est pas du tout comme tout le reste de la maison et je me demande pourquoi cette couleur. Il y a un lit immense, je pense qu'on peut y mettre 6 personnes à l'intérieur tellement il est énorme. Le sol est en marbre blanc et il y a deux murs blanc et deux murs bleu.Une immense télé est placée sur un petit meuble bleu et un tout petit sofa bleu est devant. Il y a des meubles bleus, des meubles blancs. Un lustre immense est au dessus de nous et il y a une porte fenêtre sûrement relié à un balcon. C'est une chambre plus moderne que le reste de la maison et je me demande pourquoi cette décoration.

- Allonge toi. 

 Elle me ramène à la réalité et je comprend alors qu'elle veut que je m'allonge sur le lit. J'exécute son ordre et vais m'allonger sur l'immense lit. Je suis habillée seulement de mon jeans et de ma brassière. 

  Elle regarde dans un tiroir d'une commode à quelques mètres de moi et je ne peux pas m'empêcher de regarder son derrière. Son pantalon lui moule parfaitement son petit derrière rebondit. Je regarde la forme de son dos, elle a un grand dos et je suis près à parier qu'elle est musclée. Elle ferme le placard et je détourne les yeux en vitesse.  Je rougis car je viens de la matter et que je ne matte jamais mes clientes. Elle arrive et je fixe le plafond pour ne pas affronter encore ses yeux glacials. Elle s'assied sur le rebord de son lit et je la trouve beaucoup trop loin à mon goût.