Sawa Romance [En Pause]

2

Point de vue de Neyva.

– Neyva ! Neyva ho !

Je glisse mes pieds dans mes claquettes et je vais à la cuisine ou ce trouve ma maman.

– Oui mama ?

– Tu faisait quoi ?

– Je dormait.

– Neyva tu dors trop, une femme ne dois pas dormir comme ça orh ! Fait quelques choses non ?

– Tu m'a appelé pourquoi ?

– Tiens va donner sa a Judith, qu'elle arrête de me saouler avec son argent la. Tout les jours "tu te rappelles de l'argent que je t'ai prêté ?". Tchiiip niam comme ça.

Ma mère me donne l'argent que je met dans la poche arrière de mon jeans.

Je remet correctement le foulard sur ma tête avant de sortir.
Comme d'habitude il fait une chaleur étouffante, c'est pas nouveau ici à Douala il fait tout le temps chaud.

Je marchais rapidement en direction de la maison de Judith, quand quelqu'un m'arrête par le bras.

– Eh la go si tu ne m'as pas vu ?

– Je t'ai vu que tu est quoi ? Pardon Lil laisse moi je suis pressée.

– Wéh la fille ci. Tu est nianga comme ça et tu me gère même pas, moi ! Lil !

– C'est même quoi avec toi Lil ? Tu a toute les panthère du Cameroun a tes pieds et c'est seulement moi que tu a vu. Je demande hein ? Tu es sorcier ?

– Moi sorcier ? Toi la avec ta bouche.

– Lil lâche moi on m'a envoyé, si je fais pas vite la mère va crier.

– J'ai un message à te faire passer. Denzel est revenu et il veut te voir.

– Qu'il vienne non ? On a coupé ces pieds ?

– Moi je sais pas. Je suis juste messages arrête de me crier dessus.

– Dit lui alors que si il veut me voir il n'a qu'à ce bouger. Maintenant lâche moi j'ai autre chose à faire.

Je l'ai pousser et je suis partit. Lil c'est un gars du quartier, il cour un peu trop derrière les filles mais sinon il est gentil. Mon père et lui ne s'entende pas du tout, d'ailleurs aucun garçon de ce quartier ne s'entend bien avec mon père.

Je suis arrivé chez Judith cinq minutes après avoir croisé Lil.

– Ouh ma fille, qu'est-ce que tu grandis vite. Tu es belle.

– Merci tantine.

– Fait seulement attention au homme.

Je prends l'argent dans ma poche et le lui donne.

– Tiens, c'est maman qui te rend l'argent que tu lui a prêté.

– Eh j'avais même oublié, elle n'était pas obligé de me le rendre aussi vite.

Je n'ai rien dit, c'est une vraie menteuse cette femme. Bref elle voulait commencer a me raconter sa vie mais je l'ai rapidement stopper.

– Je dois rentrer tantine. Bye.

– Ok bye ma fille.

Je suis directement rentrer chez moi, en rentrant j'ai trouvé mon père devant le portail en train de ce disputer avec un garçon.

– Tu veux même quoi villageois comme ça ?

– Je cherche Neyva.

– Pourquoi tu cherches ma fille ? Tu la cherche pour aller où ? Dégage la bas ! Chibagnar ! Niamgodé ! Voyous ! Gigolo !

– Wéh le père si !

– Quitte la bas. Un fauché comme toi tu viens chercher ma fille. Laid garçon comme ça.

J'ai pris mon père est je l'ai accompagné dans la maison, si je le laissais il allait finir par le frapper pour rien ici, je suis ressorti quelques minutes après pour voir ce que voulait le gars la.

– Denzel ? Denzel c'est toi qui a changé comme ça ?

– Neyva ! Ma chèrie coco !

– Chérie coco ton front ! Denzel tu reviens et tu ne me dit rien ?

– J'ai pas envoyé l'autre la... euh Lil pour te dire ?

– Toi aussi tu m'envoie qui comme ça ?

Denzel me serre dans c'est bras. Ici Denzel c'est mon bras droit, mon jumeaux, mon double au masculin, mon frère ! Mais il y a sept moi il est partit étudier en France. On s'est un peu perdu de vu et ça me rendait triste mais maintenant qu'il est de retour je sens que l'ennui pour moi c'est terminé.

– Tu sent bon ! C'était comment la bas alors ?

– C'était bien, ça va. Mais Neyva si je suis venu c'est pas pour parler de mon voyage.

– C'est pour parler de quoi alors ?

– Neyva tu sais que tu es ma go sûr non ?

– Oui.

– Bon, je veux plus que être un ami pour toi tu vois ? Je veux être...

– Denzel calme toi. Calme toi vite parce que ton charabia façon film à la télé la moi je n'aime pas ça !

– C'est la vérité ! Neyva laisse moi une chance, je peux t'offrir tout ce que tu veux, je peux même t'emmener en France avec moi. Donne moi juste une chance.

– Non Denzel moi je ne veux pas ça, je n'en veux pas. Laisse moi tranquille.

– Ney...

– Tu est encore là ?! Cri mon père de la fenêtre du premier. Attend que je descende avec ma machette, je vais te découper comme la viande salaud !

Connaissant mon père, je suis presque sur qu'il ne blague pas j'ai donc demandé à Denzel de partir vite avant que mon père arrive.