Point de vue d'Adam.– Adam, mon fils adoré ! Dit fièrement ma mère.
– C'est pas pour toi que je viens. Où est mon père ?
– Pourquoi tu veux le voir ?
– J'ai quelqu'un a lui présenter.
Je laisse ma mère dans sa réflexion et je monte chercher mon père dans son bureau. Ça fait quelques semaines maintenant que Neyva et moi nous sommes ensemble. Et j'ai pensé qu'il fallait que je la présente à mon père, comme ça il arrêtera de croire tout les mensonges de ma mère au sujet des camerounaise.
– Quoi de neuf papa ?
– Hey, fiston ! Qu'est-ce que tu fais ici ?
– Je suis venu te parler.
– C'est important ?
– Ouais quand même. C'est au sujet de ma petite amie, Neyva. Tu sais, la camerounaise.
– Tu es encore avec elle.
– Ouais, et je voulais te la présenter.
– Est-ce que c'est nécessaire ?
Je m'assois en face de lui, il ne me prend pas au sérieux alors je sent qu'il va falloir être convainquant.
– Papa je vais te parler sincèrement. Cette fille elle est vraiment très importante pour moi, je l'aime vraiment.
Il a un peu hésité mais à fini par accepter, on est donc descendu ensemble à l'entrée.
– Sort d'ici salle vipère ! Sort d'ici.
– Essaie de me toucher je vais raser le mur avec ta tête !
– T'es une vrai petite pute toi en faite, t'a suivi Adam jusqu'ici pour l'arnaquer espèce de sangsue. Dégage d'ici !
– Ne t'inquiète pas je vais partir, sa sent trop le poisson pourri ici.
Il manquait plus qu'elle. Ashleen. Déjà qu'est-ce qu'elle fout ici. Elle comprends toujours pas qu'entre elle et moi c'est mort.
– Qu'est-ce que t'a dit villageoise !
– Que tu pue ! Y'a quoi ? Tu vas faire quoi ?
Ashleen l'a gifler, il a pas fallut plus d'une seconde pour que Neyva ce jette sur elle. Elle s'est mise à la frapper salement.
J'ai couru pour l'arrêter, je tien pas ce qu'elle parte en prison quand même.
Étrangement ma mère s'est mis de mon côté, elle a hurler sur Ashleen et lui a ordonné de s'en aller. Je n'ai pas compté sa réaction, d'ailleurs personne n'a compris.
– Est-ce que ça va ? Elle ne t'a pas fait mal au moins ? Demande-t-elle à Neyva.
– Non... non ça va.
À quoi joue-t-elle ? Il y a quelques semaines elle traitait Neyva de tout les nom et maintenant c'est limite si elle ne l'a prend pas dans ces bras.
Je trouve ça très bizarre.On a décidé de partir plus tôt, avec ce qu'il vient de ce passer c'est normal.
– Ta maman est très gentille. Moi je l'aime bien.
– Te fie pas trop au apparence, méfit toi d'elle.
– Pourquoi ? Elle est sympa.
– Suit mon conseil, c'est tout. En attendant je peux savoir pourquoi tu te disputait avec Ashleen.
– Parce qu'elle est venu me provoquer ! En tout cas j'ai bien frapper sa grosse tête la.
Qu'est-ce que je devais réponses à sa, je suis resté silencieux en faite je savais pas si je devais continue à lui demander des explications ou la laisser tranquille. J'ai préféré la laisser ce calmer tranquillement.
Son attitude à elle aussi ne m'a pas plu, elle devait pas répondre au provocation d'Ashleen. Je l'a croyais quand même plus mature que ça.
– Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es fâché ?
– Non, t'inquiète pas.
– Tu ment ! Pourquoi tu veux jamais rien me dire ? Je suis pas une gamine Adam !
– Ouais bah en attendant tu te comporte comme tel.
– Pardon ?
– T'aurais simplement pu l'ignorer au lieu de te jeter sur elle comme ça. T'a failli la défigurer.
Elle ne m'a pas répondu. Elle est resté étonnement très silencieuse. Je pensais pourtant qu'elle allait m'insulter de tout les nom mais non rien.
– Elle est quoi... pour toi Adam ?
– Qui ça ?
– Cette fille avec qui je me suis battu.
– Personne... enfin c'est du passé tout ça.
– Je veux savoir.
– Tout ce que t'a besoin de savoir Neyva. C'est que c'est toi mon présent et mon futur compris ?
– Non ! Ne change pas de sujet. Je te parle de la fille tu me parles de présent et de futur. Je suis pas un verbe à conjuguer c'est quoi ?
– Tu sais quoi ? Tu me fatigue Neyva.
– C'est bien fait pour toi. Crie-t-elle en croisant les bras.
Cette femme va finir par m'envoyer à l'asile. Elle va me rendre dingue, en plus d'être amoureux d'elle je peux pas m'empêcher de céder à ces fichu caprices.
Je pose mes lèvres sur sa joue et y laisse quelques baiser. Voyant qu'elle ne réagit toujours pas, je mordille sa joue pour la taquiner un peu.
Elle rit doucement, mais moi ça m'a suffit. J'aime la voir rire, la voir heureuse, surtout quand c'est moi qui l'a rend comme ça. C'est une vrai fierté.