Chapitre 47

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PDV : Joey

Charli prend le journal, me demande la clé puis m'entraîne hors de la maison. Il ferme la cabane à clé puis me prend la main avant de partir en courant vers le camp.

-Charli qu'est-ce que tu fait ??

-Je t'expliquerai tout pour le moment suis moi simplement.

-Mais tu sais qui est le tueur tu est un héros ! Tu vas pouvoir résoudre l'affaire !

-Je ne veut plus résoudre l'affaire !

Je fais une mine d'incompréhension que bien sûr il ne voit pas puisqu'il court devant moi. Je décide de le suivre sans poser plus de questions. Quand il dépasse le camp et cours vers la maison je me stoppe quelques secondes. Il se retourne et m'interroge du regard.

-Tu cours hyper vite je reprends mon souffle. Fis-je essoufflé.

Il sourit, viens près de moi et m'embrasse.

-Attends moi là si tu veut. Fait-il en repartant en courant.

Au bout de 2 minutes je me décide. Il ne sortiras pas de cette maison tant que je je saurais pas TOUT. Je le rejoins dans sa chambre, il a l'arme dans les mains et il allait sortir.

-Qu'est-ce que tu fais avec ça ?

-Je t'expliquerai après je te dis. Fait-il en essayant de se faufiler par un espace que je laisse dans l'encadrement de la porte.

Je tends mon bras et lui bloque le passage. Il tente de passer en dessous, je le bloque de nouveau.

-On joueras après...Me chuchote-t-il.

J'avoue que ces paroles me donnent un frisson mais je ne le laisse pas passer.

-Pour l'instant je ne veut pas jouer...

-Dommage. Fait-il avec un clin d'œil.

Pourquoi il deviens comme çà d'un coup ?

-Laisse moi finir ! Pour l'instant je ne veut pas jouer je veut que tu explique... Et pas après, maintenant tout de suite ! Ou alors tu ne sors pas de cette chambre ! M'exclamais-je alors qu'il veut intervenir.

-Bon, bon. Fait-il en s'asseyant sur le lit.

Je m'assois près de lui.

-Le meurtrier c'était mon pire ennemi.

Je le regarde choqué.

-Raison de plus pour le dénoncer. Fis-je.

-Non...non. Je vais pas faire ça.

-Mais alors qu'est-ce que tu vas faire ? T'as toutes les preuves avec toi...tu vas en faire quoi ?

-Les balencer dans le lac.

-Hein ?? Mais, mais et ton rêve de devenir un héros ? Protéger un tueur c'est pas très héroïque. Surtout si c'est ton pire ennemi pourquoi tu le couvre ?

-Je me fiche d'être un héros au final...je voulais juste avoir le courage d'entrer dans cette maison. Et grâce à toi j'y suis arrivé. Me sourie-t-il.

Je me penche pour l'embrasser mais il me repousse.

-Tu veut que je t'explique tout ? Attends que j'ai finis au moins avant de vouloir m'embrasser, même si je sais que je suis irrésistible. Me taquine-t-il.

Je hoche de la tête en souriant.

-Alors déjà si je veut l'aider c'est parceque sa vie à été gâcher et par son père qui le frappait : je pense que c'est pour ça qu'il était si méchant avec les gens, j'ai dit "mon" pire ennemi mais en fait je me rends compte que c'était le pire ennemi de tout le monde. Il était seul. Et sa vie à aussi été gâcher par ce qu'il a commis. Et si il s'en remet un jour, qui on est pour lui gâcher la vie une nouvelle fois en le faisant arrêter ?

Je souris comme une imbécile. Charli est incroyable : il est affreusement intelligent et il vient de me prouver à quel point il est altruiste aussi. En plus de ça il est magnifique, tendre et drôle...je crois que je n'ai jamais autant pensé de jolies choses sur quelqu'un avant. Je l'aime, c'est juste indéniable. Alors toujours en souriant je me penche vers lui.

-En fait si tu avais tout raconter à la police tu aurais été un super enquêteur, en faisant ce que tu fais tu es un justicier. Un héros. Murmurais-je avant de l'embrasser.

Il me rends mon baiser et tout s'intensifie, j'ai de plus en plus envie de l'embrasser, partout. Il glisse sa main dans mes cheveux et je commence à m'allonger sur son lit. Ses lèvres s'attardent dans mon cou, je commence à lui retirer son tee shirt quand je me rends compte de ce que nous sommes en train de faire. Je commence à me détacher puis je me dit que je l'aime alors à quoi bon...je veut m'abandonner, avec lui, à lui. Mais lui aussi se détache.

-Il...il faudrait attendre tu ne crois pas ? Fait-il essoufflé.

Je hoche la tête tout aussi essoufflée. Je suis heureuse qu'il n'attende pas que ça de moi mais j'avais aussi envie de le faire. M'enfin je pense que lui et moi on a tout le temps.

-Bon et si on allait balencer tout ça ? Fis-je en prenant l'arme que Charli à laisser tomber.

Charli me sourit, on se relève puis on sors de la maison près à tout balencer dans le lac.

Le jeu ( Terminé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant