Keeping It Real (fanfiction harry potter époque maraudeurs)

43 - SIRIUS

(Mes petits lecteurs fantômes chéris, prenez le temps deux secondes de voter pour ce chapitre si ce que je produis vous plaît, merci ! ♡)

Sirius dépose avec un sourire triste la gazette du sorcier devant son meilleur ami. Ce dernier s'empare du journal après s'être essuyé les mains et débute sa lecture en terminant son petit déjeuner.

- Il parle de nous, remarque t-il en esquissant une légère grimace. On est les jeunes héros de la semaine !

- Super, ironise Sirius en prenant place à table. En attendant, on ne parle à aucun endroit de nos blessures et des risques qu'on a prit. Imagine que les jeunes se mettent à faire comme nous juste pour recevoir de l'attention ? C'est hyper dangereux, on devrait pas être acclamé pour avoir pris des risques comme ça, c'était idiot.

- Depuis quand t'es devenu aussi sérieux ?

- Je vois pas vraiment ce que tu peux trouver de drôle à ce qui nous est arriver, James. On aurait pu mourir. Arrête de jouer au gamin et de te croire dans un jeu.

James referme le journal d'un geste sec et se concentre sur son café qu'il tourne rapidement.

- Vous n'avez pas peur des répercussions de la part de ceux que vous avez attaqués ? S'inquiète Remus en regardant tour à tour ses deux amis.

- Pas vraiment. Ils ne nous connaissent pas, c'est impossible qu'on ait été reconnu dans l'action de la bataille, explique Sirius. Et nos noms ne sont pas cités sur le papier, donc normalement...

- Normalement on est protégés, termine James, sans un regard pour son voisin.

Le jeune garçon se lève ensuite et sors de la Grande Salle en traînant des pieds, morose.

- Bien joué, Sirius, bougonne Remus en regardant son ami quitter la salle.

- Il ne comprend pas ce qu'on a risqué ! J'en ai marre qu'il se comporte comme un enfant et qu'il cherche absolument à être sous le feu des projecteurs. Il a été attaqué une fois entre ces murs, il devrait mieux rester cacher dans l'ombre et éviter de crier sur tout les toits qu'il a attaqué des partisans de Tu-Sais-Qui.

- Tu t'inquiètes pour lui, c'est normal...

- Bien sûr que je m'inquiète, c'est mon ami ! Le coupe Sirius. Il m'énerve, tu peux pas savoir à quel point, et toi qui est toujours là, en train de le défendre.

- Je ne le défend pas, souffle Remus. Il a ses torts également, mais je pense qu'il a raison de prendre cette expérience un peu à la légère. Il ne faut pas s'arrêter de vivre pour eux, ils ne dirigent pas notre monde ! Il y a eu des morts, des blessés, mais la vie ne s'arrête pas là. Notre bataille continue tant que nous n'aurons pas gagner, et notre meilleure arme, c'est notre sourire et notre bonheur, notre joie.

- Un vrai discours de ministre que tu nous tiens là, répond Sirius dans un demi-sourire, après quelques secondes de réflexion. Mais tu as raison, il faut relativiser. Au moins, les aurores ont enfin compris quel véritable danger nous menaçait.

Il termine rapidement son repas, et monte ensuite à grandes enjambées jusqu'à la salle de classe, dans l'optique de s'excuser auprès de son meilleur ami. Il s'assoit à sa place habituelle et entreprend une tentative de discussion.

- Je trouve que les petits pains étaient particulièrement bons ce matin.

James ne répond pas, les yeux fixés dans la chevelure rousse de la jeune fille au premier rang.

- Tu t'obstines donc à ne pas me parler ? Questionne Sirius en suivant le regard de son ami.

Il patiente quelques secondes le temps que le professeur monte jusque sur le haut de l'estrade et débute son cours. Le silence habituel de début de matinée est pesant, et le jeune brun s'applique à baisser d'un ton pour ne pas attirer les regards vers eux.