Bip Bip Bip ...J'ouvre lentement mes yeux...
Ma vision est trouble , la lumière m' éblouie ...
Est-ce que je suis ... morte ?
Non , au paradis , on a pas des perfusions dans les poignets .
Le plafond est blanc . Je baise les yeux pour apercevoir un drap blanc crème .
Je suis à l'hôpital... mais pourquoi ? Je suis morte . Ça m'allait bien à moi .
Plus de soucis , plus de douleur... pas de réponses .Je me tourne dans mon lit ... Luïsse est endormi sur une chaise , enfin sur deux chaises plutôt...
Une infirmière pousse la porte blanche .
"- Oh ! Tu es réveillée ! Ça va ?
- ... Ça peut aller .
- Tu as eu de la chance tu sais !
- Ah ... pourquoi ?
- Ton ami t'expliquera mieux que moi ... "Elle pointe du menton le gros tas affalé sur les chaises . Elle prend note sur un morceau de papier des chiffres qui défile sur l'écran.
"- On a prévenu tes parents . "
Merde ... je les avais déjà oublié ceux là. Va falloir que je leur parle de ma sortie nocturne.
Je vois que Luïsse se réveille ...
L'infirmière s'en va :
" - Je pense que nous devrions te garder encore un peu ... Tu n'es pas totalement guérie."
Guérie ? De quoi ?
Je tourne mon regard interrogateur sur le visage pâle de Luïsse :
"- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- J'attendais que tu te réveilles.
- Je ... j'étais censée mourir... non ?
- Si .
- Alors qu'est que je fous ici putain ?!
- Je ... tu respirer plus . Du coup je t'es fais un massage cardiaque... et du bouche à bouche . "Je manque de m'étrangler ? C'est quoi ce délire encore ?! D'où ?
-Ok .....
MAIS POURQUOI T'AS FAIS ÇA PAUV' CON ?! D'OÙ ? J'T'ENMERDE ! POURQUOI ?! TU M'AS GÂCHER MON VOYAGE AU PARADIS ! CONNARD !! "Je sais que je m'emporte ... Mais ça m'énerve ! C'est mon mec ? Non ! Donc il avait pas le droit !
" - Qu'est ce que tu crois ? J'avais le choix peut-être ? J'aurai du te laisser crever comme une chienne sur le banc ! Écoute ... je veux plus être témoin d'une mort !"
Il marque un temps d'arrêt. Il se mord les lèvres.
Je suis sous le choc . Il a bien dit ... plus ? Qu'est que c'est que ce délire ?!
"- Comment ... comment ça ?
- De ... de quoi ?
- pourquoi .... pourquoi ... plus ?
- nan rien ... je me suis gouré.
- Réponds moi : qu'est-ce que tu me cache ?
- Rien . Je me suis trompé. C'est tout , c'est tout ... c'est tout . "Sans m'en rendre compte ... des grosses larmes dégoulinent le long de mes joues ...
Luïsse s'est rapproché de mon lit ."-Tu passe ta vie à pleurer ou quoi ? "
Il me dit ça avec un mince sourire ...
"- je fais pas exprès. C'est bon hein ! , Je me tourne de l'autre côté du lit ,
- Hé t'énerve pas , tu m'en ferrais presque peur ... "Il m'énerve. En même temps , il a quand même moisit toute la nuit ici ...
"- Pourquoi t'es resté ici ? Pourquoi tu m'as trimballer ici ?
- Ben ... Après que je t'es réanimer, il rougie légèrement, tu respirer très fort . Et y avait encore du sang qui sortait de ta bouche . Par précaution, je t'es amenée ici . J'ai attendu que tu te réveilles... Mais je me suis endormie...
- Ah . Bon ... bah ... merci .
-Je croyais que tu m'en voulais ?
- ... J'ai changé d'avis . J'ai pas encore réalisé mes rêves. Ça aurai été con de mourir maintenant, au final ."En vérité... je suis persuadée que le "plus " n'est pas sortie de son imagination.
Ce mot m'aidera peut-être a trouvé la pièce manquante de ce foutu puzzle .
Les piqûres que j'ai dans les poignets me font souffrir...
ma main est toujours bouillante .On toque à la porte ... C'est le médecin. Ça se voit à sa tenue ...
"- Je suis ravie de vous dire , mademoiselle, que votre état se stabilise. Vous pourrez sortir dès demain midi . Vous pouvez remerciez votre ami , il vous à sans aucun doute sauvez . Cependant... votre poignet est très sévèrement abîmé. Je doute que vous puissiez vous en resservir comme avant ... vous n'êtes tout de même pas gauchère ?
- Non ! Heureusement !
- Nous avons pris la liberté de lui mettre une attelle . Ce ne vous dérange pas ?
- Non non ... merci .
- Nous ne faisons que notre travail. Bonne journée, mademoiselle.
- Merci ... a vous aussi . "
On vois qu'il a l'habitude d'avoir affaire à des cas comme moi ... le genre de fille fragile de la santé. C'est triste d'être aussi peu résistante ...
J'entends des pas dans le couloir . Ça cours , ça claque lourdement et rapidement le sol .
La porte de m'a chambre s'ouvre en fracas : Kevin .
"- Qu'est-ce que t'as encore fait , pauvre con !
- Baisse la voix , tout de suite . Immédiatement. Réponds calmement Luïsse.
- NON ! T'ES QU'UN BON A RIEN !
- FERME TA GUEULE SALE PD ! "Je les regarde , Leurs yeux sont rouges de haine ... Ils se détestent bien plus que je ne le penser ...
"- Arrête Kevin ! Stop ! S'il te plaît ! Je t'en supplie ! Il n'y est pour rien !
- TE MÊLE PAS DE ÇA ! Luïsse me répond froidement... trop froidement.
- LUI PARLE PAS COMME ÇA !!! Réplique Kevin .
- Et c'est toi qui dit ça ! "Les deux se taisent . Enfin .
Luïsse prend ses affaires et jette un dernier regard assassin à Kevin :
"- Soigne toi bien ... et fais gaffe . " il me dit ça en regardant le sol . Je lui sourit gentillement .Kevin, lui, fait un doigt d'honneur juste avant qu'il claque la porte .
"- Ça va ?
- A ton avis ? Je suis à l'hôpital pour le plaisir peut-être ?
- T'as raison ... désolé c'était con .
- Oui ... Mais merci d'être venu ... on a cours normalement non ?
- Oui , c'est rien .
- Pourquoi tu le détestes autant ?
- Il m'a déjà fait un coup de pute . C'est du passé de toute façon.
- Je peux te poser une question... ?
- Va- y !
- Alors ... Tu connaissais Eva Muliterness ? "Il me fixe , la bouche entrouverte.
"- Vite fait ... Je dois filer .. désolé... princesse ." Il a un sourire malicieux...
il se penche pour écrabouiller ses lèvres contre les miennes , puis s'en va , me laissant une fois de plus perdue ... C'est deux là on le chic pour me faire passer du rire au larmes .
VOUS LISEZ
Ennemis , amoureux .
Ficção AdolescenteAnna s'installe en silence sur la table a côté de Luïsse. Les lèvres pulpeuses de ce dernier dessinant un fin sourire forcé sur sa mâchoire carré . Anna lui adresse un sourire contraint , pose ses affaires sur la table , prend une grande inspiratio...