🔺Une piqûre de verité🔺

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Ma main se met à trembler , fort . Très fort . Le liquide vert dégouline . Il s'écoule pour goûter à terre .

Luïsse reste paralysé . Il fixe ma main , avec horreur.

Il continue de presser le coton sur ma main .

"- on monte . " dit-il dans un murmure quasiment inaudible.

Je le suis tandis qu'il monte l'escalier, tout en me tenant la main pour continué de presser le coton .

Arriver en haut , il me montre un vieux lit bleu . Ses draps n'était pas bien fait , les oreillers étaient à terre . Il me fait signe de m'installer , je m'assois immédiatement.

Il recherche quelque chose , bruyamment, dans son armoire .

Il en ressort une boule , un peu comme une boule de verre , qui a plus ou moins la taille d'un crapaud. Mais la boule n'est pas dur , elle est un peu molle , plus qu'une balle rebondissante, il me la pose sur la main .

Aussitôt, la balle fond , elle devient alors comme une cire épaisse et affreusement chaude . Le liquide bouillant pâteux entre dans mes entailles et je la sens gonfler et dégonfler sous ma peau , la "cire " se tortille en moi comme un petit serpent . Mes plaies me pique comme si une énorme armé de guêpes avait décidé d'enfoncer leur dars dans ma chair . la détresse et la faiblesse s'empare de moi . Je sens mes forces me quitter et m'effondre tel un tas sur le lit . Je lance un dernier regard à Luïsse, mes yeux mi-clos parviennent tout de même à voir qu'il me fixe paisiblement, comme si c'était la chose la plus normal et sensée du monde .

Puis je m'endors. Je ne suis pas évanoui, sonnée ni même dans le coma . Je dors ,tout simplement. Ce sommeil n'est pas profond. Je peux ressentir ce qui ce passe autour de moi . Je suis dans un demi-sommeil.

Je sens un bandeau s'enroulant autour de ma main blessée et des doigts m'effleuraient .

Je sens un drap se poser au dessus de moi .

Mais ... il y a un soucis ...

Je sens une main tremblante parcourir ma joue , délicatement , douloureusement, passionnément... amoureusement.

Peut-être que j'invente cette sensation, après tout , ça peut-être un rêve.

Puis ...

Deux lèvres chaudes et douces pressent les miennes . Cette sensation de déjà vu , de déjà ressenti , de danger , n'enlève pas la passion du geste . Ses lèvres qui s'écrase de plus en plus contre les miennes me réchauffe intérieurement. Il s'écarte brusquement de moi . Mes lèvres me brûle encore ...

Si j'avais pu bouger je l'aurai gifler , arracher les yeux à la petite cuillère, couper la langue avec un cutteur , découper son corps en petits morceaux avec un scalpel , puis je l'aurai jetté dans un lac une nuit de pleine lune .

Soudain , une goutte d'eau s'écrase à côté de mes lèvres entrouvertes, cette goutte entre dans ma bouche ... elle est salée. C'est une larme .

C'est un rêve . C'est sûrement un rêve. Simplement un rêve.

Ma pauvre Anna , tu deviens complètement folle .

Ennemis , amoureux .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant