Ennemis , amoureux .

Prise au piège

"- Axelle , c'est qui ... lui ?
- Le cousin de mon Mathis ! Pourquoi ?
- Tu le trouves pas bizarre ?
- Non , pas du tout ! Il est adorable ! Très gentil !
- Ah bon ?
- Oui ! Tu le connais ?
- C'est un adorable violeur de rue . Il a très gentillement essayer de m'empoisonner ... Alonzo .
- Qu'est-ce que tu raconte ?"

Je lui explique toute l'histoire , de mon espionnage de Luïsse à mon sauvetage des griffes d'Alonzo . Sa mâchoire tressaille lorsque je parle de Luïsse.

"- A... attend ! T'as dormi chez lui ?!
- Oui , bon c'est pas le plus important.
- Vous avez rien fait de pervers ?
- Non ! On s'est pas embrassé langoureusement en se caressant ... NOUS ! "

Je lui lance ça en faisant allusions à la scène de elle et Mathis .
Ses iris bleus verdâtre tourne dans son globe oculaire comme pour dire :" C'est pas si grave enfin !"
Je pouffe de rire .

Nous sommes interrompu par la sonnerie de sa porte .

Je m'arrête net en entendant la voix qui parle avec ses parents.

Je lance un regard alarmé vers Axelle , elle me regarde paniqué en m'indiquant l'armoire .

Je me cache dedans , laissant un petit écart entre les portes pour pouvoir les observer .

C'est lui ... c'est Alonzo .

Il entre dans la chambre : sans sa lentille rouge .

Il est habillé totalement différemment , il est méconnaissable.

"- Je passe juste récupéré mon sac . " lui lance t-il en souriant.

Mon coeur joue de la batterie dans ma cage thoracique.

"- Ah ... je ne sais pas où il est .
- Dans l'armoire ? "

Il m'envoie un sourire carnassier. Il m'a vu . Je suis décontenancé et le regarde ,impuissante .

Il fait tomber , manifestement exprès, un boite au pieds de mon amie .

Une boîte de lentille .

Des lentilles rouges sang .

Les yeux d'Axelle s'humidifie , elle se mord les lèvres .
Il VEUT qu'on comprenne . Il sait que je l'ai reconnu. Il sait que j'ai parlé de lui a Axelle . Il VEUT nous effrayer.

Il VEUT qu'on souffre , qu'on le craigne .

Et il a réussi.

"- Oups . " dit-il sur un ton affreusement faux en ramassant la boite.

"- Tes parents m'on dit , avant de partir , qu'il y avait une invitée ici . Où est elle ? "

Il me dévisage, il se moque de moi . Cet homme me hais .

Il ouvre sa petite boîte de lentille est en met une sur son œil gauche . Il veut que je me souvienne .

Il s'avance vers moi en disant :"- Une certaine Anna . Une sale vermine , une gamine résistante . Une fillette qui a des amis . Enfin , surtout un ami , un Luïsse. Un traitre . Anna , si tu savais ce qu'il te cache (un rire diabolique sort d'entre ses dents jaunes .) C'est l'ex d'une ... Eva ? Oui c'est ça, une belle et jolie Eva . Mais , dis moi , elle n'avait pas aussi une lentille rouges ? "

Il s'arrête devant l'armoire, les mains sur les poignets.

"- Alors comme ça, il t'a guerrie ? Anna ... Tu aurais dû te laisser faire . Sale chienne . "

Il donne un violent coup de pieds dans la porte de l'armoire .

"- Tu vas savoir ce que c'est de te mesurer à nous !! Tu es seule . Tu es faible . Tu es jeune . Tu es banale . Tu es sans défenses . Tu es ... inutile . "

Il ouvre violemment les portes de l'armoire pour observé mon corps recroquevillé sur une pile de vêtements.

"- Laisse moi ... " ma voix tremblante brise le silence.

"- Te laisser ? J'ai une mission . Je réussis toujours mes missions . " un sourire craque son visage , ses dents effilé sont coupante et tranchantes comme un couteau .Ses yeux luisants se rapproche de moi .

"- Anna , tu en sais trop . "

Il incline légèrement la tête.

"- Cette fois si , je ne te louperai pas . " il sort une longe aiguille de sa poche . Une seringue contenant un liquide vert .

Je pousse des hurlements de détresse tandis que je bouge comme une tigresse enragée dans l'armoire.

"- Sale perverrrrrrs !!!"

Le cris d'Axelle est accompagné d'un énorme coup de chaise . Oui oui , elle l'a frappé avec une putain de chaise .

Elle continue de déforme son crâne à coup de chaise de bureau . Je me précipite hors de l'armoire.

"- Il faut qu'on s'en aille !"

Je saisie la main de mon amie et la pousse hors de la chambre .
Ses parents sont partis ... nous sortons de la maison en pleurant et en hurlant à l'aide .

Son voisin , un certain Tristan , sort de sa maison .

Il nous console et nous dis de rentrer dans sa maison , ce que nous faisons immédiatement.

Il nous assoie sur un canapé gris . Je pleure toutes les larmes de mon corps sur l'épaule d'Axelle . Mon amie est aussi choquée et abattue que moi .

"- Tenez ... expliqué moi tout ." Dit Tristan en nous tendant deux tasse de thé vert .

Un sentiment étrange me parcours le corps , comme une décharge.

"- Laisse nous un peu ... de temps ." Murmurais-je entre deux sanglots. 

Il sort à contre coeur du salon .

Axelle touille avec une moue déconcertante son thé vert .
Je détaille toute la pièce, tout est moderne .

Je pose mon thé sur la table , je n'aime pas trop ça. Je renifle sa fumée chaude pour me calmée.

Une odeur de cigarette me chatouilles le nez .