Rouge sang

111 4 2
                                    


"Plus de 90% des personnes regrette après coup les mots blessants qu'ils ont pu dire lors d'une dispute . Ils réfléchissent à ce qu'ils auraient dû dire d'intelligent ."

Je dois faire partis des 90% .

Luïsse se relève. Son regard gris azuré profondément blessé cabosse mon coeur .

Il est debout est me regarde fixement, je remarque qu'une larme bleutée est venu perlée ses cils .

"- Tu ne connaîs pas Kevin ." Dis- je dans un souffle étranglé.

Cette phrase résonne dans mon corps , comme un éco . Mes poils s'irise rien qu'à prononcer son nom .

Son sourire moqueur s'étire :

"- Le soucis , c'est que , contrairement à toi , je le connais . Je le connais trop bien ."

Ses mots , aussi tranchants et aiguisé que le couteau d'un boucher , me découpe le coeur en petit morceau ensanglanté.

Je me lève et ramasse mon sac . Lui lance un regard noir comme les ténèbres , avant de m'enfoncer dans une allée sombre en courant .

Je l'entends crier mon nom , a s'en arracher la gorge , en me courant après, son gros chien à ses trousses .
Je ne lui réponds même pas et continu d'avancer .

Je regarde le sol , derrière moi , anxieuse , tout en courant .

Soudain , je percute quelque chose de dur et mou à la fois . Je relève lentement la tête.

Un homme musclé et imposant se tenait devant moi . Ses bras était parsemé de tatouage et ses sourcils était emplis de piercing. Ses cheveux noir lui donnait un côté mystérieux . Mais surtout ... son œil gauche était d'un profond noir et ... une lentille rouge sang était posé sur l'œil droit . Ses traits était dur . Il me regardait d'une façon inquiétante, voir dérangeante . Ses yeux vairons ... son regard ... il ne me disait rien . Rien de bon .

J'optais pour la retraite . Je m'apprêtais à courir dans le sens inverse ... lorsque son énorme bras me tira en arrière.

"- Tu t'en vas déjà ? "

Son sourire sarcastique laissé entrevoir ses dents , dont l'une était d'un écœurant doré . ses yeux bicolore brillaient d'une lueur psychopathe .

Je hurlait à l'aide . Mon coeur s'accélérais . La sueur chaude dégoulinait le long de mon corps frêle.

Mon dos était plaquer contre son ventre . Ses bras tatoué me maintenait fermement contre son torse .

"- Ne bouge pas ... Ça ne devrait pas faire mal ."

Il tenait dans sa main une seringue. Le liquide fluide verdâtre qu'elle contenait m'inquiétais. Je me débattais dans tout les sens , comme une furie , en hurlant à la mort . La seringue se rapprochait de moi , rapidement. Trop rapidement.

Je regardais en pleurant l'entrée de l'allée. C'est là que mon sauveur arriva .

Un Rottweiler de 100 kg au moins . THOR !

L'énorme chien se précipite sur Le bras de mon agresseur. Et le mord , arrachant un cri de douleur perçant a l'homme . La seringue glissa de sa main pour aller s'éclater en bout de verre par terre , l'odeur du liquide chatouillait mes narines , il avait une odeur de cigarette . Le sang , aussi rouge que sa lentille , s'écoulait le long de son bras . Il dégoulinait le long de son corps pour aller tapissait le sol . Le liquide rouge et luisant passer sous la semelle de ma chaussure . Il tapait désespérément sur la tête du chien en hurlant , j'en profitait pour courir en dehors de l'emprise de ce fou . D'un seul coup , il arrêta de crier :

"- Comme on se retrouve." Dis l'homme couvert de sang en direction du bout de l'allée, en souriant douloureusement.

"- Oh ... Alonzo . Tu m'as l'air moins en forme que la fois dernière . " Répondit Luïsse , regardant son chien, puis le sang qui goûtait sur le sol , en souriant.

Ses yeux pouvait paraître sûr d'eux , voir amusé, pour un inconnu. Mes quelque chose venait perturbé leur lueur habituel . Sa pupille tremblait au milieu de ses yeux gris . Il avait peur .

Le chien lâcha son emprise . "Alonzo " mit alors sa main sur la plaie béante.

"- Ça va ? "

Il me demande ça en posant sa main derrière mon dos . Il a vraiment l'air inquiet, pour une fois . On se regarde pendant une petite éternité... Son souffle s'approchait dangereusement, une fois de plus ...

Un rire machiavélique me sort violemment de notre transe .

"- Luïsse, arrête ça ! Dis t-il entre deux rire étouffés , on croirais presque que tu a un coeur ! "

Je vois Luïsse le regarder avec des sourcils froncés. Il le hais plus que moi , cet Alonzo .

Le grand gaillard tatoué tourne ses yeux vairons vers moi :

"- C'est ça, ta nouvelle conquête ? Elle est toujours mieux que cette Eva , non ? " dit-il en faisant une moue faussement interrogative .

J'entends le souffle de Luïsse se déréglé . Ses pupilles tremble plus qu'auparavant. Il connaît sûrement très bien ce gars .

"- Laisse moi voir celle-ci de plus ...près."

L'homme tatoué se rapproche de moi en avançant sa main vers mon visage .

Ennemis , amoureux .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant