twilight : et si ...#wattys2017

chapitre 18

PDV Bella

Il ne m'aura fallu qu'un quart de seconde pour me rendre compte de trois choses : La première étant qu'Edward Cullen était là, présent dans ma chambre. La seconde fût que j'étais vêtue d'une simple serviette de bain, et la troisième était que si mon cœur aurait encore était présent, celui-ci aurait explosé – trop surpris par sa présence -. J'étais là, bouche bée devant Edward, je n'arrivais pas à bouger et pourtant vus ma tenue j'aurai voulu hurler mais aucun son ne sortait de ma bouche. J'étais gênée, j'en aurai rougie plus qu'il ne le faut si j'aurai pu. Je le contemplait et pourtant j'aurai du baisser la tête, honteuse de cette surprise. Son regard doré ne montrait aucun défaut, il me regardait fixement dans les yeux, avait-il remarqué ma tenue ? Je ne saurai dire pourquoi je n'étais pas prise d'une colère atroce en ce moment, son odeur ferait-elle comme l'effet de morphine ? Je le vois alors se raidir et se lever, c'est à ce moment là que je retrouvais pied et me résonné.

- Je.. vais me changer.
Bégayais-je.

Il ne me répondit pas, il acquiesça  juste part un signe de la tête. Lorsque je fus dans la salle de bain, dix mille questions fusaient dans ma tête. Que faisait-il là ? Pourquoi dans ma chambre ? Il ne connaît pas les portes d'entrées ? S'il me haïssait tant et que l'on ne devait pas se parler, pourquoi venait-il ? Tant de questions, sans réponses pour le moment malheureusement. J'enfile un petit débardeur de couleur kaki pale ainsi qu'un pantalon de coton couleur bordeaux, démêlé mes cheveux puis les attachés avec une pince. Lorsque j'eus fini de me vêtir, je revenais tranquillement dans ma chambre, espérant d'un côté qu'il est disparu et d'un autre, qu'il reste auprès de moi. Je voulais savoir pourquoi il était là, son but, ses envies. Ses pensées m'étant interdites, je devais me résoudre à attendre. La main posée sur la poignée de ma porte je l'ouvre à nouveau et constatai qu'il se trouvait toujours dans ma chambre, il n'avait pas changé de place, mais semblait occupé. En effet, il tenait quelque chose dans ses mains, essayant de l'ignorer, je m'avançais vers ma table de chevet afin d'y déposer ma montre, la positionnant à côté de la photo de Renée, du CD « Claire de lune » de Debussy et du livre « Les hauts des hurle-vent » et d'un second intitulé « Roméo & Juliette ». Á mon grand étonnement, le livre ne s'y trouvait plus, où avait-il bien pu passer ?

- C'est ça que tu cherche ?

Me questionna la voix de ténor non loin de moi tout en indiquant un bouquin qu'il avait en possession. Je m'avançais vers lui et remarquais qu'il s'agissait bien de mon livre, je fus assez étonnée et d'un coup lui prit des mains. Pour qui se prenait il ? 

- Ça t'amuse de rentrer comme ça chez les gens et de toucher à leurs affaires ? T'es vraiment qu'un..

Je n'eus le temps de finir ma phrase que ses yeux étaient éclatants, plus qu'à son habitude, sa voix de ténor avait déjà prit possession de mon esprit celui-ci me résisté l'une des plus magnifiques phrases de Roméo & Juliette.

- Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.

Cette phrase était de William Shakespeare, extraite du livre Roméo et Juliette. Magnifique phrase, pleine de sous-entendue, elle me faisait penser à son odeur, celle qui faisait perdre mes sens, les déboussolés. Suite à cette phrase, il souriait, comme s'il était content d'avoir prononcé cette phrase, de connaître ses mots si poétique. Il était sûrement content de remarqué que j'étais retombée bouche bée, je ne m'attendais pas à ce qu'il me dise cela, du moins pas avec une voix si douce et un regard si envoûtant, je faillis flancher mais mon lit était proche de moi et je décidais de m'y assoir. Á présent, assise en tailleur je le contemplé et décidé de savoir pourquoi il était là.