twilight : et si ...#wattys2017

chapitre 43

PDV Edwards

Ses prunelles ne quittaient pas les miennes, un ange était auprès de moi. Je me sentais comme l'heureux propriétaire d'une œuvre d'art, d'une étoile filante dont sa présence me relaxé, me rendait heureux. Á quoi songeait-elle ? Qu'il était parfois dure de ne pas pouvoir lire dans ses pensées. Je souriais tout de même, vainqueur d'obtenir un peu de son temps, de son amour. Cela faisait plus d'un siècle que j'errais sans but, sans compagne, j'envias mes parents, mes frères et sœurs dans un coin de mon être sans jamais pour autant le dévoilé. Et à présent, j'étais le plus comblé des hommes, des monstres. Car oui, je suis un monstre, j'en suis convaincu. Bella n'en était pas un, un ange n'était rien comparé à elle, si belle, si envoûtante. Elle finit par me sortir de mes rêveries en sortant de notre étreinte, que se passait-il ? N'était-elle point à l'aise ?

- Que fais-tu mon amour ?
Lui demandais-je, toujours installait sur son lit alors qu'elle se mit debout.
- Nous devrions aller en cours, je ne tiens pas à ce qu'Alice vienne nous chercher. Elle trouverait un moyen de me dire : « Pour te punir, une journée entière de shopping en m'a compagnie suffira. » .
Me répondit-elle tout en imitant parfaitement la voix de ma sœur.

Je m'esclaffais, jolie imitation, Alice en serait ravit. Je me redressais puis sauta au sol, sans bruit, telle une plume se nichant sur le bois. Elle prit alors son sac, d'un geste des plus gracieux, en avait-elle conscience ? Je la suivis sans un bruit, observant son inégalable beauté. Rosalie la jalousait, je comprenais cela. Bella semblait quelque peu perdue dans ses pensées, pourquoi ne pouvais-je entendre celles-ci ? Notre monde est pourtant assez étrange comme cela, une couche s'y ajoutée avec cette barrière mentale.

Nous nous dirigeâmes vers les escaliers, je continuais de l'observais, chacun de ses gestes étaient gracieux et pourtant si naturel. Je ne pouvais m'empêcher de poser mon regard autre part que sur elle, ma douce Bella. Puis nous reprîmes nos vestons tout en sortant de sa maisonnette. Mes clefs en main, j'ouvris d'un simple clique la Volvo argenté devant nous, d'un pas rapidement mais naturel pour notre espèce je lui ouvris la porte. J'entrais à mon tour dans la voiture, la voir ajuster sa ceinture de sécurité me fit sourire. Un geste si humain et tendre à la fois, la sécurité avant tout et pourtant.. nous n'en n'avions guère besoin. Notre voiture foncerait dans un arbre que seuls nous en sortions sans égratignures, la voiture en mille pièces, l'arbre brisé en deux.

Je m'esclaffais tout de même, elle était si mignonne, son humanité ne semblait pas prête à la quitter. Le silence prenait place dans le véhicule durant le trajet et je ne pouvais m'empêcher de mettre de la musique : ma passion. « Claire de Lune » de Debussy démarra comme toujours je l'écoutais. Il n'existait pas un jour sans que ces notes de piano ne puisse résonner dans mes oreilles, pour Bella s'était la même chose, je le savais. Je souriais content de l'effet que cette chanson lui faisait ; elle souriait, ravie.

Une fois arrivé sur le parking du lycée, je descendais rapidement de ma Volvo, ouvrant la porte du côté passager, aidant Bella à descendre. Elle me sourit, j'étais comblé. Nous entrâmes dans le bâtiment principal, elle ôta sa veste et semblait perdue. L'emploie du temps ayant changé, elle ne pouvait savoir où se trouvait notre prochain cours. Je ris silencieusement, la voyant perdue, elle était si jolie.

- Nous sommes en B104.
Lui dis-je naturellement.
- Tu as mathématiques avec moi ?
Me demanda-t-elle comme étonnée.

Effectivement à présent, à cette heure-ci j'avais mathématiques aussi au lieu d'histoire. Durant l'absence de Bella, Alice avait sympathiquement demandé à Mlle Cope que je puisse changer mes options afin de me retrouver avec Bella en cours. Durant tous ses cours. J'espérai que cela ne la contrarierait pas. Je pouvais toujours changer en cas de mécontentement..