twilight : et si ...#wattys2017

chapitre 42

PDV BELLA

Je me trouvais toujours sur mon lit en compagnie d'Edward. Le temps n'était rien, peut m'importait l'heure qu'il était. Il s'arrêtait juste pour nous deux, nos deux êtres immortels et intouchables ne faisaient à présent qu'un. Je contemplait son doux visage d'ange, il ne répondait pas. Á quoi songea-t-il ? Qu'il était parfois dure de ne pas pouvoir lire dans ses pensées. Il souriait pourtant, comme comblée par mes paroles, par cette déclaration si soudaine. Dans un coin de mon cœur, mort, je remerciait Renée de m'avoir envoyait ici. Sans elle, sans Phil, je ne l'aurais rencontré et j'aurai continué à errer sans but, en me cachant au final, en fuyant. Je devais le reconnaître, je n'avais pas changé d'un poile depuis ces 8 derniers mois, malgré cette transformation physique si soudaine, mais celle-ci restait intacte et le restera jusqu'à mon dernier souffle d'immortelle. Nous devions y allait, les cours commençaient bientôt. Je sortis de cette étreinte à contre coeur sous le regard étonné de mon cher Adonis.

- Que fais-tu mon amour ?
Me demanda l'ange siégeant dans ma chambre.
- Nous devrions aller en cours, je ne tiens pas à ce qu'Alice vienne nous chercher. Elle trouverait un moyen de me dire : « Pour te punir, une journée entière de shopping en m'a compagnie suffira. » .
Lui répondais-je en imitant la voix aigu du lutin.

Il s'esclaffa, son visage rayonnait, je devais détourner le regard, il me déstabilisait beaucoup trop. Il sauta gracieusement sur ses pieds, ne faisant aucun bruit. Je pris alors mon sac et y mit à nouveau mes cours. Si ma mémoire s'avère être bonne, j'avais six heures de cours aujourd'hui. Une heure de mathématique suivit d'une heure d'anglais. Puis notre pause midi à laquelle je ne toucherais pas à mon plateau, suivit par deux heures de biologie ainsi que deux heures de sports. Le sport.. ma grande crainte, je n'étais pas une très grande sportive avant ma transformation et je ne le suis toujours pas plus à présent.

Nous descendîmes les escaliers, Edward me suivait en silence. Je sentais son regard posait sur moi, je me mordis la lèvre. Á quoi pouvait-il penser ? Nous reprîmes le chemin inverse qu'auparavant nous avions effectué. Une fois nos vestes enfilées et la porte fermée à clés, il m'invita à m'assoire dans sa Volvo. Je mis ma ceinture -simple réflexe humain- puis lui souris timidement. Durant qu'il conduisait, il tapotait sur sa stéréo. Soudainement, j'entendis le morceau de ma vie, ces notes de piano qu'on ne pouvait oublier, une sublime mélodie au piano : Claire de lune. Je tournais la tête vers Edward, il souriait fier de lui, content de ma réaction. Je l'aimais. Nous continuâmes à écouter le morceau jusqu'à notre arrivée au lycée. Sur le parking, plusieurs élèves arrivés aussi, tendis que d'autres restés simplement ici pour discuter. Une fois sortie de la voiture -dont Edward m'avait ouvert la porte avec galanterie-, nous nous dirigeâmes vers le bâtiment principal de l'établissement. Une fois arrivée à l'intérieur j'ouvris ma veste et l'ôta afin de la poser sur mon sac en bandoulière. Mon regard croisa celui d'Edward, je ne savais pas dans quelle classe j'avais cours.

- Nous sommes en B104.
Dit-il d'un ton normal, comme si mes pensées lui étaient accessibles.
- Tu as mathématiques avec moi ?
Lui demandais-je, étonnée.

Je ne me rappelais pas qu'il avait cette option aussi, du moins qu'il figurait dans ma classe. Je le regardais avec suspicion. Que cachait-il ?

- Comment..
- Nous avons les mêmes cours.
Me coupa son doux ténor.
- Comment cela se fait-il ? La semaine dernière..
- J'ai demandais à changer mes options.. à moins que cela te dérange ?
Grimaça-t-il en me coupant à nouveau, presque gêné en voyant ma réaction.
- Non.. Je suis juste.. étonnée.. mais ravie.
Lui souriais-je.

Il souriait à son tour, comme soulagé. Puis fièrement il me prit la main. Nous montâmes les escaliers en direction de notre salle de classe, plus que 5 minutes avant notre premier cours de la matinée. J'aperçue la classe à présent, Mike et Jessica étaient déjà présents devant celle-ci. Á peine, Edward et moi étions à côté d'eux que leurs pensées fusées.