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Daryl m'accompagne jusqu'à une grande maison cossue.

Nous toquons à la porte d'entrée et un jeune homme nous ouvre en se frottant les yeux.

- Ha salut Daryl ! Tu veux voir papa ? Puis il m'aperçoit. Bonjour, je suis Carl, le fils de Rick. En me tendant sa main.

- Bonjour, Yas. En lui serrant en retour.

Il nous laisse le passage libre, nous entrons. Il referme et retourne à son petit déjeuner dans la cuisine ouverte.

Sur la gauche, un homme nous attend dans un salon les mains sur les hanches, le même homme qui, la veille, mettait à mort un autre.

- Daryl, Tu veux bien nous laisser, s'il te plait ?

- aucun problème. Me jetant un dernier regard avant de s'éclipser.

Il ne dit rien. Il m'observe, me jauge. Je ne baisse pas le regard attendant simplement.

- Daryl et Aaron m'ont raconté ton accident, ta perte de mémoire : commence-t-il. De nos jours, tu dois savoir qu'il est difficile de faire confiance. De garder les personnes trop suspectes. Il y a des enfants ici. On doit pouvoir répondre de tout le monde. Il continue. Mais Aaron m'a dit aussi dit que tu les avais aidé dans cet entrepôt pas seulement pour sauver ta peau, mais aussi quand ils voulaient rapporter des vivres pour Alexandria.

Je garde le silence. Observant ses yeux couleur acier, sa mâchoire volontaire recouverte d'une épaisse barbe et ses épaules déterminées, je reconnais l'homme de pouvoir, celui sur qui tout repose et sur qui tout le monde compte.

- Je ne peux déterminer si tu représentes un risque ou non pour notre communauté qu'à la seule condition que tu me parles de toi. Tu comprends ?

- Que veux-tu savoir ?

- absolument tout. Tout ce que tu peux te souvenir. Puis dès que tu te rappelles de quoi que ce soit.

- Rien que ça.

- Il s'approche de moi, son regard devient dur. Tu crois avoir le choix. Rien ne s'obtient sans contrepartie surtout maintenant.

- Vous ne me faites pas peur si c'est le but recherché. Je ne crains pas de vivre à l'extérieur de votre banlieue bourgeoise. J'ai observé les gens ici, Ils ne tiendraient pas 5minutes dehors, Vous vivez dans votre petit confort sans vous souciez du danger. Je ne souhaite pas participer au massacre mais c'est votre ami, Daryl, qui m'a simplement dit que personne ne devrait vivre seul. Après quelques secondes. J'ai cru en lui, c'est tout.

- Daryl a un certain instinct pour ce qui est de savoir quand une situation est foireuse ou non. Avec toi, il pressent que tu pourrais devenir un de nos membres et c'est pour ça que tu es là. Je ne veux pas me battre avec toi, je veux seulement apprendre à te connaître. Savoir quelles peuvent être tes qualités même si on m'a déjà signalé ta façon de te battre et ton absence de peur, je la vois dans tes yeux en ce moment même. Tu es forte, je le sens.

- Ecoutez, Rick, j'ai beaucoup de mal avec l'autorité mais ce que je peux vous dire c'est que je ne rechigne pas à la tâche. Je peux faire ma part. Pister, traquer, chasser les intrus, me battre, ça c'est moi. Voilà ce que je peux vous dire de moi. Depuis longtemps, je ne vis que pour ma survie. Les habitudes ont la vie dure mais je suis prête à faire des efforts mais les causes perdues. Mmmm. très peu pour moi.

- Pourquoi parles-tu de cause perdue ?

- Je vous vois vous et quelques autres comme Aaron ou Daryl, vous savez. Mais beaucoup ici ne se méfient pas du tout. Les morts mais pas seulement. Il y a dans ce monde des monstres bien plus terrifiants encore.

LA RAISONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant