Bonus 5

98 6 0
                                    

La voiture s'arrête et je lève la tête, je remarque qu'on est devant l'Hôtel Z.

- Merci de m'avoir amené Pablo.

Pablo: De rien.

- À la prochaine.

Pablo: Ouais a la prochaine.

Je ferme la porte et m'éloigne de la voiture avec mon sac noir en main. Je vois Pablo s'éloigner et avant qu'il sort du parking je lui fais un signe de main. Je me tourne et le dirige vers l'entrer de l'hôtel. Je rentre et me dirige vers l'accueil, je pose mes coudes sur le comptoir et regarde la jeune femme blonde pianoter sur l'ordinateur. Je souris en la voyant faire une grimace assez drôle mais je me retiens de rire. Je remarque qu'à côté de moi il y a le petit cling cling, vous savez l'objet ou vous tapez et ça fait un petit "cling" pour annoncer qu'il y a des clients? J'hésite à taper dedans, juste pour lui faire peur. Car je sais que quand elle est sur l'ordinateur, elle ne voit plus rien ce qui se passe autour d'elle. Je la regarde et je remarque les cernes qu'elle a sous les yeux. Je suis étonné qu'elle en est, d'habitude elle n'en a jamais, même après une nuit blanche elle est toujours radieuse. Un moment après mes yeux n'arrêtent pas de faire des allers-retours entre la jeune femme et le cling cling. Bon après tout elle ne va pas faire un arrêt cardiaque. J'appuie sur le cling cling et comme prévu elle sursaute, mais ce n'est pas ça le plus drôle. Le plus drôle c'est son expression.

- Hahaha si tu t'aurais vu Marie. Hahaha c'était trop marrant hahaha!

Marie: Ma..Madison?

- En chair et en os.

Elle se lève de son "bureau" si l'on peut l'appeler comme ça, et elle fait le tour du comptoir et vient me sauter dans les bras. Je la sers contre moi, elle m'avait beaucoup manqué. J'allais lui demander si elle pouvait m'aider, mais, je sens quelque chose d'humide dans mon cou et je l'entends renifler. Je m'écarte d'elle et la regarde, j'avais raison, elle pleurait. Je la sers encore plus dans mes bras, je n'ai jamais aimé voir une amie pleurer, peut-être que ça ne se voit pas mais je suis très sensible. Mais je ne le montre pas. Une fois qu'elle c'était un peu calmé, je dis bien un peu! Je me sépare un peu pour qu'elle soit devant moi et mieux lui parler.

- Qu'est-ce qu'il y a? Moi qui croyais que tu aurais été contente de me voir.

Marie: Bien sûr q..que je suis contente de te v..voir! Je te croyais à l'hôpital dans l..le coma. Tu imagines pas comment je me suis inquiété, quand j'ai vu que tu ne venais pas. Au début j'ai cru que tu as eu un petit retard, après deux semaines j'ai vu que tu n'étais toujours pas venu. Je me suis inquiété tellement. Je me suis dit que tu avais eu un problème et que tu te trouvais encore en Russie et j'ai attendu. Mais après une semaine je ne pouvais plus rester à t'attendre, donc j'ai appelé Alex. Il m'avait donné une adresse pour qu'il m'explique qu'est-ce qu'il c'était passé. Au début je n'avais pas fait attention à l'adresse, c'est seulement quand je suis arrivé devant l'hôpital, j'ai su que quelque chose de grave t'es arrivé. Et c'est la qu'Alex m'attendrait, il m'avait dit qu'il y a eu des complications pendant votre réunion en Russie. Et à se moment-là les docteurs sont arrivés et nous ont dit qu'ils ne savaient pas quand tu te réveillerais.

- Éh maintenant je suis là, d'accord? Rien de grave n'est arrivé, donc tout va bien.

Marie: Oui mais on a faï te perdre à plusieurs reprises. Heureusement que les autres ont été la.

Je ne crois pas que j'ai bien compris ce qu'elle vient de mes dires.

- Comment ça vous avez faï de me perdre?

Mon Gang Et Ma FamilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant