The Only Hope For Me

Chapitre quatorze

Quelques jours plus tard, Gerard était autorisé à sortir de l'hôpital, à condition d'être surveillé car son corps était encore fragile. Ses parents on dit qu'ils n'avaient pas le temps de le surveiller à cause de leur travail, alors comme Frank l'avait proposé il l'hébergea quelques jours, comme il n'allait pas au lycée il avait tout son temps.
D'abord ils passèrent chez Gerard pour récupérer quelques unes de ses affaires, puis ils se dirigèrent vers la maison de Frank. "Ouah, c'est grand !" s'exclama l'invité. "Ouais, ma famille a un peu d'argent... les deux étages là, c'est à mes parents, et moi j'ai le sous-sol. C'est bien mais y a pas de fenêtres. Mais je préfère ça que de vivre au milieu de mes parents, je suis plus libre de faire ce que je veux, sans être trop loin d'eux." Ils entrèrent par une porte qui donnait uniquement sur l'étage inférieur et Gerard était étonné par le confort que procurait ce sous-sol.

Ça avait beau être sous le niveau du jardin, il faisait bon et l'ambiance était chaleureuse. Il y avait du parquet au sol et les murs étaient en briques rouges. Ce n'était pas très bien rangé, mais c'était plutôt propre pour un garçon de dix-huit ans. Frank avait fait de la place dans son armoire pour son ami. Il avait un lit double qu'il proposa de laisser à Gerard pendant que lui dormirait sur le canapé. "Mais non, Frankie, c'est stupide, t'as un grand lit, y a de la place pour nous deux. C'est quand même plus confortable que ton canapé, non ?" Frank acquiesça timidement.

Gerard installa les quelques vêtements qu'il avait apportés dans l'armoire de Frank, qui pendant ce temps préparait quelque chose à grignoter. Une fois que les habits furent rangés, Gerard prit la direction de la cuisine. La bonne odeur qui sortait du four lui donnait faim. Comme son ami sortait des assiettes et des couverts, il mit la table. Quand la minuterie sonna, Frank ouvrit le four pour en sortir une pizza qui avait l'air absolument délicieuse. "Je savais pas ce que t'aimes sur ta pizza, alors j'ai juste mis du jambon..." fit-il avec son petit sourire en coin qui fit sourire Gerard aussi. "Ça me va, répondit-il. Ça sent bon !" "Merci, c'est une recette de mon grand-père, qui la tenait se sa mère, je crois... Il vient d'Italie. Tu m'en diras des nouvelles !" Frank arborait maintenant un grand sourire qui dévoilait toutes ses dents. Il coupa la pizza et en servit la moitié à son invité. Il commencèrent à manger. "Oh mon Dieu ! J'ai jamais mangé une pizza pareille !" s'écria Gerard, la bouche pleine. "Q-quoi ? T'aimes pas ?" "Tu plaisantes ! C'est la meilleure que j'ai mangée de toute ma vie !" Il avait l'air d'un enfant de cinq ans auquel on avait offert la figurine articulée de son héro préféré, mais vraiment... c'était juste une pizza. "Adorable" pensa Frank. Rien que pour ça il ne voulait plus jamais le laisser partir.

Le soir venu, ils commandèrent des sushis et les mangèrent devant la télévision, après quoi ils se lavèrent les dents et allèrent se coucher. En voyant Gerard dans un simple caleçon s'allonger sous les drap, le cœur de Frank manqua un battement. "C'est trop pour moi, c'est trop pour moi, c'est trop pour moi..." Se répétait-il dans sa tête. "Comme il est beau." Comme il ne bougeait pas, Gerard se retourna : "Ben, y a un problème, Frank ? Tu viens pas ?" "Euhhh... S-si, je... j'éteins juste la lumière !" Il se retourna et se dépêcha d'appuyer sur l'interrupteur afin que son ami ne voit pas qu'il rougissait. Il se dirigea ensuite vers son lit, dans le noir, et s'assit pour se déshabiller. Ensuite il s'allongea à son tour. Ca avait beau être un grand lit, les deux garçons étaient très près l'un de l'autre, ce qui faisait qu'à chaque fois qu'un des deux bougeait, ils s'effleuraient. Cela ne semblait pas importuner Gerard, mais Frank frémissait à chaque fois que leur peau entrait en contact, même pour un millième de seconde. Gerard avait la peau douce et chaude. Probablement endormi, il se colla à Frank, qui se rapprocha encore plus. Il s'endormit étonnamment plus facilement que d'habitude.

*****

Quand Gerard se réveilla, Frank était encore endormi. Il était complètement tourné dans sa direction, le bras droit sur lui. Un filet de salive pensait au coin de sa bouche. Gerard déplaça délicatement le bras de son ami en prenant soin de ne pas le réveiller et se leva. Il ne savait pas quoi faire, alors il prit une douche. Il entra dans la salle de bain, se déshabilla et alluma l'eau chaude après être entré dans la cabine. La chaleur lui faisait un bien fou. La buée envahissait les parois transparentes, Gerard ferma les yeux pour profiter de la sensation agréable dont il bénéficiait. Il les rouvrit en entendant la porte s'ouvrir : il avait oublié de fermer à clé. Il s'immobilisa en voyant Frank entrer. Heureusement, il n'était pas tout à fait réveillé et avait les eux à moitié fermés. Gerard se colla au coin de la cabine pour réduire le nombre de chances que Frank avait de le voir et cacha ses parties intimes avec la main qui ne tenait pas le pommeau de douche. Il regardait Frank, se demandant à quel moment il allait partir. Puis il le vit commencer à enlever son caleçon alors il ferma les yeux, sans réagir plus. Apparemment, lui aussi avait eu l'idée de prendre une douche. Mais il était si mal réveillé qu'il ne réalisait pas qu'elle était occupée. "Si seulement j'avais fermé cette putain de porte !" Frank s'approchait dangereusement de la cabine. "F-Frank..." fit Gerard d'une petite voix, les yeux toujours fermés de toutes ses forces. Frank ne l'entendit pas. "Frank..." répéta-t-il un peu plus fort, mais toujours pas assez. Une fois qu'il entendit la porte de la cabine s'ouvrir, il cria : "FRANK !" "AAAAH ! OH MERDE ! D-désolé, je... je suis pas trop..." "FRANK" répéta-t-il. "Pardon !! Je m'en vais ! Désolé !" Il partit et ferma la porte derrière lui en se couvrant les yeux. Gerard se laissa à nouveau profiter.

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10.02.2017, 07:49