Chapitre vingt

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Le soir, la mère de Frank proposa aux deux garçons de les inviter à manger. Gerard ne connaissait pas ses parents, il était incroyablement gêné de les rencontrer. Même s'ils ne parlaient pas de ce qui c'était passé, ça le mettait mal à l'aise, cependant il accepta. Il espérait qu'ils ne les avaient pas vus dans le jardin tout de même. Comme Linda leur avait demandé par le biais du téléphone de Frank, il ne connaissait ni son apparence, ni sa voix.

Quand ils entrèrent dans la maison, elle les accueillit avec un grand sourire en se présentant : "Bonjour ! Je suis Linda, la maman de Frank. Et tu dois être Gerard ?" "Oui, répondit Frank à sa place. C'est mon... petit-ami ?" continua-it en se tournant vers Gerard, dont les joues prirent feu immédiatement. Il n'était pas tout à fait prêt à l'annoncer officiellement comme ça, mais oui, c'était plus ou moins le cas. "Euuuh... oui, ça en a l'air" sourit-il timidement à celui qui était désormais son petit-copain. "Oh, et bien, bienvenue dans la famille alors !" Gerard la remercia, puis elle les informa qu'ils pouvaient passer à table car le dîner était bientôt prêt. L'invité était impressionné par la confiance que Linda lui inspirait. Avec Frank, ils formaient la famille parfaite, bien que petite, aux yeux de Gerard, c'était si différent de chez lui...

Linda cuisinait délicieusement bon. Elle lui posait des tas de questions, elle semblait vraiment s'intéresser à lui. Il dût improviser quand elle demanda ce qu'il voulait faire plus tard, il répondit simplement qu'il ne savait pas. Comme rien ne l'intéressait, ce fut une discussion assez courte.

Puis vint le sujet fragile : à la fin du repas, Linda commença à parler de Brendon, l'ex de Frank. "C'est bien que vous soyez ensemble, fit-elle à l'intention de Gerard. Je pense qu'il t'a parlé de Brendon ?" Le garçon acquiesça. "À sa mort, j'étais vraiment inquiète pour mon Frankie... il était au fond du trou, j'ai bien cru qu'il allait devenir fou. Il en voulait au monde entier, mais grâce à Ray il a retrouvé le goût de la vie. Et toi, tu le rends heureux, ça saute aux yeux. Merci pour ça, Gerard." Pendant toute la durée du discours, Gerard serrait la main de Frank sous la table. Il était ravi de pouvoir l'aider à se sentir bien. Cela dit, ces mots avaient un peu plombé l'ambiance, alors Frank changea de sujet en proposant du dessert. Gerard avait tellement mangé qu'il n'avait plus faim, mais il accepta par peur de rater quelque chose. Il eu raison : le tiramisu aux fraise de la mère de Frank était un délice.

Après le repas, les garçons redescendirent chez Frank pour y passer la nuit. Ils regardèrent un film avant d'aller se préparer, puis allèrent se coucher. Gerard s'allongea en premier, puis Frank le rejoint peu après, enroulant ses bras autour de lui. Gerard lui tournait le dos, alors il embrassa sa nuque, puis ils s'endormirent les deux presque immédiatement.

*****

Gerard se réveilla le premier. Il se tourna vers Frank et lui caressa le visage doucement, puis il se réveilla à son tour. Quand il vu son petit-ami, il ne put s'empêcher de sourire, alors ils le firent tous les deux. Ils passèrent un certain temps à se contempler sans dire un mot, juste en souriant. Ils étaient amoureux, et ils étaient ensemble. C'était la meilleure chose qui pouvait arriver à Gerard, à Frank aussi certainement.

Sauf que Gerard ne pouvait le dire à personne. Il allait devoir le garder pour lui, car il savait que cela tournerait mal au lycée. Il avait beau penser que ça ne pouvait pas être pire, il savait pertinemment que les autres lycéens avaient toujours un moyen de le faire se sentir encore plus mal. Et puis, il ne le dirait pas non plus à ses parents : ils avaient tendance à tenir des propos homophobes. Et de toute façon, cela ne les intéressait pas.

Ça serait donc leur petit secret.

"Bonjour Gee" fit Frank, ce qui fit sourire Gerard de plus belle. "Salut p'tite tête" répondit-il. "Bien dormi ?" continua-t-il. "Je vois mal comment j'aurais pu passer une mauvaise nuit... et toi ?" "La meilleure depuis longtemps !" Puis ils restèrent encore un moment silencieux avant que Gerard demande : "On fait quoi aujourd'hui ?" "Peu importe, je veux juste être quelque part où on peut être ensemble sans être regardés de travers." "On peut rester ici" proposa Gerard. Mais ce n'était pas l'avis de Frank, qui roula pour finir à quatre pattes au dessus de son copain : "Non, dit-il, il fait beau. Je veux aller dehors !" Gerard se redressa sur ses coudes, ce qui a obligé l'autre à s'asseoir sur ses jambes. "On peut aller manger un kebab ? Ensuite on se pose quelque part en se cachant à la vue de tout le monde !" rigola-t-il. "Ça me va" accepta le garçon avec un air satisfait. "Viens là" incita Gerard, en recoiffant une mèche de Frank derrière son oreille. Alors ce dernier s'approcha. Il déposa ses lèvres sur les siennes et le sentit sourire. Après quoi il se retourna et s'allongea, la tête et un bras sur le torse de Gerard. "Je t'aime, je t'aime tellement..." lui souffla-t-il doucement. Son petit-ami le serra dans ses bras en embrassant ses cheveux et ils se rendormirent.

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22.03.2017, 15:29

Je vous souhaite un 22 mars des meilleurs qu'il puisse être, ça fait quatre sans aujourd'hui... continuez de spammer Trump sur Instagram avec des paroles et laissez les gars tranquille, c'est bien !!

J'ai plus DU TOUT d'avance, je pense que ma pause commence aujourd'hui, d'autant plus que j'ai deux exposés next week (dont un sur Frank youpiii) alors à la prochaine, vous allez me manquer...😪

Bisouus

-Deb🐝

The Only Hope For MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant