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Point de vue d'Harry
Je pris un instant pour m'assurer qu'il tenait bien sur ses deux jambes avant de l'inviter à prendre une douche pour qu'il regagne ses esprits. Je le regardais partir en direction de la salle de bain en marchant faiblement, prenant appuis sur tout ce qu'il pouvait afin d'éviter de tomber. J'avais de la peine mais j'étais rassuré qu'il soit auprès de moi. Je me dirigeai vers la cuisine ensuite pour préparer un petit repas rapide pour ce soir étant donné qu'il était déjà plus de vingt heures. Adosser contre le plan de travail, je pris mon téléphone portable le temps que les pâtes cuisent. Et je relisais très attentivement chaque mot de son texto « Je ne rentre que dans deux jours. » Qu'est-ce que ça voulait bien dire ? Une pause dans notre couple ? Je n'arrivais pas à lire entre les lignes, le message semblait pourtant bien clair. Je rester figé devant ses mots écrit quand j'entendis Louis revenir, les cheveux encore mouillé, dans mes vêtements que je lui avais soigneusement préparer tout à l'heure.
- « J'espère que tu as faim.» - « Pas vraiment... » - « Il faut que tu manges pour aller mieux, Louis. Assied-toi, c'est bientôt prêt. »
Point de vue de Louis
Sa avait l'air délicieux, d'ailleurs s'y était mais mon appétit n'était pas au rendez-vous... J'ai mangé trois ou quatre fourchettes puis j'étais vite écœuré. Je tombai de fatigue et ce silence qui régnait à table ne m'aidait pas vraiment à tenir mes paupières ouvertes. J'enchainais les bâillements mais j'avais beau me frotter les yeux, je me sentais partir.
- « Va te coucher dans mon lit si tu veux, je dormirais sur le canapé. » Dit-il en terminant son assiette - « Oh non je vais rester sur le sofa, j'étais bien tout à l'heure. » - « Oui mais ma chambre est plus près des toilettes si tu as envie de vomir. »
Je n'avais rien à répondre à ça. Je l'aidais à débarrasser le repas et je le suivis jusqu'à sa chambre où il prit soin de m'emmener, on ne sait jamais si je me perds en route... Je le regardais fermer la lumière et laisser la porte entre-ouverte comme si j'étais un enfant. C'était pour m'entendre si je l'appelai pendant la nuit m'a-t-il dit. Pourquoi je l'appellerais ? Pour un cauchemar ? Ce n'est pas ce qu'il m'arrive en ce moment pendant mon sommeil...
Assis au bord de son lit, je n'osai pas vraiment me glisser sous les draps, j'étais gêné mais je tombai de fatigue. Les couvertures était propres et fraîches ce qui me donnai un frisson. Je montai mes genoux contre ma poitrine en attendant de me réchauffer mais je n'ai eu le temps d'attendre, que je m'endormis.
Point de vue d'Harry
Allonger dans le canapé, je zappais les chaînes de télévision ; il était près d'une heure du matin et je ne trouvais pas le sommeil. J'allais à la cuisine me servir un verre d'eau, je regardais mon téléphone portable qui n'affichait toujours aucuns texto de sa part. J'avalais une gorgée bruyamment avant de m'arrêter, je cru entendre un bruit dans la chambre. Je tendis l'oreille quelque instant, j'ai dû rêver. Je me retournais pour vider le reste de mon verre dans l'évier quand j'entendis Louis hurler mon prénom. Je laissai tomber celui-ci qui se brisa en mille morceau et je couru jusqu'à la chambre. « Louis ? » J'allumai la lampe pour l'apercevoir. Il se tordait dans tous les sens, il semblait avoir mal. « Louis dit moi ce que tu as ? » Ses yeux restaient clos et aucuns autres mots de sa bouche ne sortaient à part mon nom. Je commençai à paniquer, je ne savais pas quoi faire. Son front était brûlant et trempé de sueur. Je couru à la salle de bain passer sous l'eau un gant de toilette que j'allai poser sur son front en espérant qu'il se calme. « Harry... » Dit-il une nouvelle fois les dents encore plus serré. Je lui tenais la main le plus fort que je pouvais. L'envie de pleurer me pris alors que je ne savais pas pourquoi. « Chut calme-toi. » Lui chuchotai-je en passant ma main dans ses cheveux ce qu'il avait l'air de l'apaisé. Je lui embrassai la main pour lui montrer que j'étais là.
- « Me laisse pas, je t'en supplie... » Dit-il dans son sommeil - « Je suis là, je reste là. »
Je lâchai sa main quelque instant pour essuyer les quelque larmes qui coulaient le long de ses joues. Il était impossible pour moi de sortir de cette pièce sans lui, il venait de me faire trop peur. Je suis resté assis au bord du lit en lui tenant la main plus d'une heure et je commençais à être épuisé. J'enlevai doucement sa main de la mienne mais il me la repris aussitôt en gémissant « Je suis là, je suis là. » M'empressais-je de dire avant de souffler, je ne pouvais plus bouger. Je me couchais avec du mal dans le petit espace qu'il rester au bord du lit. Face à lui, je mis ma main dans son dos pour le pousser un peu plus vers moi et l'enlacer pour qu'il sente la chaleur de mon corps et je m'endormis, les narines dans ses cheveux.
Point de vue de Louis
Je commençais à me réveiller mais dans un tel confort, je n'ai eu l'envie d'ouvrir les yeux. Il faisait chaud, le matelas était moelleux... Rien ne me donner l'envie de me lever. Je me retournai violement pour me coller contre la chaleur qui m'épouser le dos afin de réchauffer l'autre face de mon corps. Un sourire, de bien être sûrement, ce fit voir sur mon visage au moment où j'enlaçai tout son corps. Minute.... Je me mis à froncer les sourcils avant d'écarquillé les yeux. Je le serré dans mes bras ? Je levai doucement ma tête vers le haut du lit pour voir s'il dormait. J'aperçus son visage encore endormi au-dessus du mien. Je me reculai doucement, retirant mes bras de son corps et je regardais autour de moi. Qu'est-ce qu'il faisait avec moi dans le lit ?
Je le regardais, j'observais chaque détail de son visage pendant plusieurs longues minutes en profitant de chaque instant. J'enlevai d'un revers de main les quelque mèches de cheveux qui étaient posées sur son front et il grimaça légèrement avant de se rapprocher de moi, m'attrapant par la taille. Je n'osai plus respirer ni bouger à ce moment précis. J'étais réveillé et ça me gêné terriblement malgré que c'était très agréable. J'essayais de garder mon visage le plus loin possible du sien qui n'était qu'à quelque centimètre du mien mais une crampe au cou commencé à me prendre. Il était impossible pour moi de reculer mon corps entier car le sol m'attendait en bas.
Mon regard descendis jusqu'à ses lèvres légèrement rosées. Il était parfait: beau et magnifique. Je recommençai à examiner son faciès perdu dans mes multitude de pensées. Je me rendais compte que je lui faisais peut-être du mal et lui rendait pas toujours la vie facile parfois. Je me demande encore comment il a fait pour me sortir du lycée sans que personne ne le voit... Ce trou de mémoire me perturbe énormément et je n'avais presque que ça en tête. Ça et l'envie intense de l'embrasser sans qu'il s'en aperçoive.
