Teach me - Larry Stylinson (terminé)

Chapitre 37

Point de vue d'Harry

- « J'ai quelque chose à te demander avant. » Dis-je fermement « Pourquoi tu ne m'as pas appelé ? Je t'ai pourtant donné mon numéro »
- « J'ai perdu mon téléphone chez Jelena ça te va ?» Soupira-t-il en levant les yeux au ciel
- « Et il y avait qui ? Il y avait personne pour te ramener ? »
- « Et bien il y avait Zayn , Niall, Mathieu, Théo, Jelena, Sophie, Sum.... Enfin le lycée quoi. »
- « Summer ? Elle était là ? »
- « Je t'en prie Harry, c'est un interrogatoire ou quoi là ? »
- « C'est pour ça que tu te pointes en pleure devant chez moi ? »
- « Je suis venu parce que je voulais te voir c'est tout. »
- « Tu connais le chemin pour aller te coucher. » Crachais-je en passant près de lui, frôlant son épaule
- « Tu es sérieux là ? Qu'est-ce que j'ai fait ? »
- « Rien tu es juste saoul et tu viens frapper à ma porte au petit matin me suppliant de te faire l'amour. » Depuis le salon je le regardais « Mais tu ne te rends pas comptes ou quoi ! » Criais-je en sortant de mes gonds « Il y a trois jours tu as angoissés, tu as eu un blocage et tu crois que je vais accepter de refaire ça en te voyant revenir de soirée ? Non mais tu me prends pour qui ? J'ai l'impression que tu me forces à profiter de toi, à me faire passer pour le méchant si les choses tournent mal. Tu fais tout pour que j'aie le mauvais rôle dans l'histoire ! C'est chez moi que tu dors, c'est moi qui prend soin de toi quand tu ne vas pas bien, je prends beaucoup les devants par rapport à toi, je... Stop, c'est trop là avec ce que tu me demandes. » Il restait bouche baie, les yeux rivés au sol « Je me fais un sang d'encre toute la nuit en te pensant à une fête à te frotter à des nanas, bourré comme je ne sais pas quoi. J'attends ton appel, et puis rien. » Criais-je encore plus fort en jetant mon téléphone portable à travers la pièce ce qui le fit sursauter « J'en peux plus là, je suis à bout de nerf. Je ne vais pas tenir longtemps comme ça. Tu n'as rien à me dire ? »
- « On se verra lundi au lycée, d'accord ? » Dit-il d'une voix douce en s'apprêtant à ouvrir la porte
- « De quoi? Tu plaisantes là ? Je t'ouvres mon cœur et c'est tout ce que tu trouves à me dire ? Je t'ai dit que j'ai peur et tu ne cherches même pas à me rassurer ? » Je fis face à un nouveau silence « De toute façon je ne te laisse pas repartir, c'est hors de question. » Dis-je en me ruant sur la porte pour la fermer à clé et prendre celle-ci « Tu dors ici, tu repartiras demain si tu veux. Tu vois je te prouve encore une fois que je tiens à toi parce que je pourrai te laisser repartir dehors, tu choperas la grippe et tu serai cloué au lit le reste de ton week end. Je serai quitte de m'inquiéter sur ce que tu fais mais je ne le fais pas. » Crachais-je près de son visage avant de prendre la fuite vers la cuisine où j'explosai en pleure. Des larmes de haine et d'amour. « Lâche-moi s'il te plait. » Dis-je à bout de souffle en retirant sa main de mon épaule « Vas prendre une douche ou te coucher mais laisse-moi. »

Je crois que mes mots étaient assez crus mais c'est ce que j'avais au plus profond de moi. Il me rendait littéralement fou et j'en avais assez qu'il joue comme ça avec moi. Après avoir versé quelque larmes, je réussi à reprendre un peu mon calme à cause de la fatigue. Je marchai jusqu'à ma chambre où je vis Louis s'allongeait au même moment. C'était hors de question que je dorme sur le canapé, c'était quand même chez moi. Sans un mot, je pris place sous les draps en lui tournant le dos. Je le sentis se coller à moi et je fermis les yeux fort pour empêcher mes larmes de couler à nouveau.

- « J'ai pas ton âge Louis. Sortir, m'amuser avec des amis je le fais mais plus de la même façon que toi. J'oublie trop souvent que tu es plus jeune que moi. »
- « Qu'est-ce que tu veux dire ? »
- « Que ça nous posera des problèmes par la suite. »
- « Harry tu... » Je le sentis se redresser « Tu essaies pas de me faire comprendre que c'est fini quand même ? »
- « Je suis épuisé. J'ai besoin de dormir » Dis-je d'une voix tremblante pour couper court à la discussion

Je me mordais la lèvre du plus fort possible pour éviter de faire du bruit en pleurant. Je me perdais dans notre relation. Je crois qu'on s'est attaché trop vite l'un à l'autre, on a sûrement sauté des étapes même si certaines ont été largement dépassées. Je ressens le besoin de faire machine arrière

Point de vue de Louis

Il s'endormit en me laissant sous-entendre qu'il y avait plus rien entre nous, que tout était fini. Par-dessus son épaule j'essayais de trouver son regard mais je n'y arrivais pas. Doucement je repris place dans le lit, laissant mon regard vide au plafond pendant des heures. J'avais envie de pleurer mais je me retenais par peur qu'il ne m'entende. Le temps passé et je sentais l'alcool quitter peu à peu mon corps et je me rendais compte de ce que j'avais fait, de ce que je lui avais demandé. Je me sentais encore plus con que je ne l'étais et ses reproches qu'il m'avait crié au visage ne cesser de résonnaient dans ma tête. Il avait raison sur toute la ligne.

Je n'en pouvais plus de rester allongé à ne rien faire. Il était presque neuf heures du matin quand je me suis levé pour aller préparer le petit déjeuner. J'étais en train de préparer la table quand je l'ai vu arriver. Il ne m'a pas dit bonjour, ni souris, ni dit merci. Il s'est sorti un verre pour y mettre du jus d'orange. J'avais préparer tellement de bonnes choses, mieux qu'un vulgaire jus d'orange industriel... Il veut m'ignorer pour me faire payer les frais de la veille ? « Je suis désolé pour hier soir. J'ai eu la nuit pour y repenser et j'ai été un vrai abruti. » Il m'a dit qu'il était d'accord avec moi et à quitter la pièce sans rien dire de plus. Je baissai les yeux au sol en soupirant. J'ai peur d'avoir fais l'erreur fatale. Je m'apitoyais à nouveau sur mon sors quelque instant quand j'entendis quelque chose se casser. Je couru au salon et je vis le téléphone d'Harry en mille morceau par terre. « Qu'est-ce que... Pourquoi tu as faits ça ? »