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Ce jour là j'ai su que quelque chose c'était brisé entre moi et ma mère, quelque chose d'irréparable. Je suis retourné chez Harry avec toutes mes affaires à la main. J'étais heureux car je savais que je faisais le bon choix, pour moi, pour lui mais surtout pour nous. Je ne me suis pas retourné une fraction de seconde pour pensé à ma mère que je laissé sur le carreau. Ma seule hâte était de prendre la route le lendemain matin avec lui, rejoindre notre maison, construire notre nouvelle vie, loin de tout.
On repartait de zéro et sur le moment tout semblait très existant mais les semaines passées et ma joie est vite retombée. Harry se faisait refusé dans toutes les écoles et moi pour seul diplôme mon Bac je ne pouvais pas aller bien loin. Il m'est arrivé de craquer parfois le soir, discrètement. Je n'avais qu'une envie c'était d'appeler ma mère en pleurant pour lui demander de venir me chercher comme un enfant. De reprendre contact avec mes amis, de leur raconter les galères que je rencontrais, pour qu'ils me soutiennent et me ramène à la raison. Mais quand je croisai une nouvelle fois le regard d'Harry toutes ces peurs s'envolaient. Je me rappelai que j'avais faits tous ces choix pour nous deux, nous protéger et tout aller subitement mieux.
Les choses se sont amélioraient doucement avec le temps. Harry était devenu banquier et il aimait ça plus que tout. Quand à moi j'ai fais tout mon possible pour marcher sur ces traces et devenir enseignant à mon tour. Nous étions fier de ce que l'on était devenus après toutes ces années, tous ce qu'on avait construis tous les deux, sans l'aide de personne. Pas celle de mes amis que j'ai perdu de vu, ni celle de ma mère qui refuse catégoriquement mon couple encore au jour d'aujourd'hui. Ce n'est pas grave. J'ai appris à vivre sans ces gens au détriment d'Harry, qui à lui seul me comble suffisamment.
