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Point de vue d'Harry
Alors que je roulai pour aller je ne sais où, j'essuyais mes larmes qui roulaient sur mes joues. Des larmes de haine et de trahison. J'avais envie d'exploser tout ce qui me passé entre les mains, y compris la volant de ma voiture dans lequel j'ai frappé plusieurs fois de toutes mes forces. Sur le siège passager, j'avais posé mon téléphone qui n'arrêter pas de sonner. Un numéro qui n'était pas enregistré dans mon répertoire, je jurais que c'était Louis. Pris d'une colère noire, je jetai celui-ci par la fenêtre. Je tournai en rond chez moi comme un lion dans une cage, j'étais pris d'une rage énorme et démesurée. Summer avait beau être une fille j'avais envie de lui coller mon poing dans la gueule. Comment elle a osait ? Comment elle a osait m'enlever mon Louis ? C'était le mien, il était à moi, elle n'avait pas le droit de me le prendre de cette manière, et d'aucune autre d'ailleurs. Je crois qu'à présent je pleurai parce que j'avais mal comme jamais, je me tenais la poitrine en espérant que ça me soulagerais mais rien n'y fais, mon cœur était détruit. A genoux en plein milieu de mon salon, je criais son nom mais il n'était pas là, il ne m'entendait pas.
Point de vue de Louis
Qu'il y est du vent, de la neige, de la pluie ou encore du soleil, rien ne m'empêchera d'aller toquer à sa porte, ni même une tempête ou un ouragan. J'y allais tous les jours avec l'espoir qu'il m'ouvre et qu'on puisse mettre les choses à plat et repartir sur de bonne bases. Il me manquait tellement, ses bras, son odeur, sa peau, ses lèvres... Il me hantait jour et nuit. Je n'ai jamais eu aussi hâte de reprendre les cours pour pouvoir le voir, rien que ça me ferais un bien fou. Le voir bouger, respirer me rassurerais tellement. Je l'ai appelé des centaines de fois, lui est laisser une vingtaine de messages sans réponses à part ce soir-là.
- « Allô ? » - « A-allô ? » bégayais-je sans reconnaitre sa voix « Harry c'est toi ? » - « Non il est occupé, je peux lui transmettre un message. C'est de la part de qui ? » - « C'est euh, je.. Je rappellerais plus tard, au revoir. »
Mon cœur saignait encore plus. J'étais carrément déstabilisé. Je ne m'attendais pas à tomber sur un homme. A peine deux minutes après avoir raccroché je me suis souvenu d'où cette voix m'étais familière. Ce fameux Jack qui lui avait laissé un message vocal dégoulinant d'amour l'autre jour quand je suis resté chez lui. Oui j'en suis sûr que c'était lui, c'était sa voix. Qu'est-ce qu'il faisait chez lui ? Il voulait faire le point sur leur relation il me semble... Peut-être qu'ils se sont remis ensemble ? Harry ne m'en a jamais parlé. Mon Dieu, je me faisais des films dans ma tête. Il était peut-être retourné avec quelqu'un, peut-être qu'il se vengeait de moi, peut-être qu'il... Non. Faite que je m'endorme jusqu'à lundi matin pour que je puisse aller lui parler, j'en ai vraiment besoin....
Point de vue d'Harry
Dimanche soir, aucuns de nous deux n'avaient envie de faire à manger. C'est avec joie que je l'invitai au restaurant, depuis le temps que l'on ne c'était pas fait de sortie ensemble. On montait dans ma voiture, dans une bonne ambiance. Sa main ne quittait pas ma cuisse tout au long du trajet.
- « Pourquoi tu passes par ce quartier chéri ? » - « C'est plus court. »
Mensonge. Je voulais juste passer devant chez Louis, apercevoir les lampes allumées dans sa maison pour être sûrement rassuré et espéré le voir par la fenêtre. Mais à cinquante kilomètres heure, tout défilé très vite. Je remis mon regard sur la route après avoir regardais sa maison à tout allure, ça n'avait rien changé finalement mais j'en avais envie. Même si les cours reprenaient demain matin, je ne tenais plus. Il me tarder de l'apercevoir, j'en tremble rien qu'à l'idée d'y penser.
Ce matin mon réveil a eu à peine le temps de sonner que j'étais déjà debout. J'étais même trop en avance pour partir au lycée tellement j'étais pressé. Mais plus je voyais les minutes passées plus j'avais cette boule de nerf dans mon ventre qui me faisait mal. Dans la salle des professeurs, je regardais sur l'horloge les secondes s'écroulaient. Discrètement je jetais parfois un coup d'œil dehors si je ne l'apercevais pas. Je me rendais malade, j'étais tout tremblant, un nœud à l'estomac, il fallait que je me calme. C'est avec dix minutes d'avance que je partis rejoindre ma première salle de cour pour la journée. Au moment où je poussai la porte du bâtiment A, inconsciemment, je tournai la tête à droite et j'aperçu Louis adossait contre le mur à une vingtaine de mètres de moi. Il ne m'avait pas vu avec son regard évasif sur le béton. Je le regardais de haut en bas quelque temps comme pour enregistrer ce moment. Ça me faisait un bien fou mais pas à mon cœur qui s'emballait. Je pris une grande inspiration et mon courage à deux mains avant d'avancer d'un pas décidé vers lui. Trois, quatre pas et je me stoppai immédiatement en voyant ses deux amis le rejoindre. Il leva la tête et les salua en offrant son plus beau sourire. Moi j'étais figé comme une statue de pierre, je ne savais plus quoi faire : fuir avant qu'il ne me voit.
