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Point de vue de Louis
J'étais gêné de le voir les genoux à terre devant moi alors que j'étais sans aucuns vêtements, mes mains posées juste sur mes parties intimes pour rendre ce moment moins gênant qu'il ne l'était déjà. Il est resté planter là pendant deux ou peut-être trois minutes avant de se relever doucement. C'est à ce moment-là que je vis son pantalon ouvert. Je levai les yeux vers son visage qui me fuyait. Je me sentais dans l'obligation de m'excuser à maintes reprises de peur de l'avoir vexer. Même s'il me faisait un léger sourire en essayant de me rassurer, je voyais très bien que celui-ci lui demander un réel effort pour exister.
Je peux le comprendre comme c'est frustrant d'être à sa place. Quand une fille t'allume à mort puis qu'au dernier moment où tu t'apprêtes à commencer les préliminaires elle te dit qu'elle ne fait pas ça le premier soir. C'était un peu la même chose là sauf que c'était Harry, mon professeur de mathématiques depuis un peu plus deux mois.
Pourtant j'ai aimé la façon dont il m'embrassait sans retenue, ses mains caressant mon corps... J'en ai presque honte de le dire mais l'espace d'un instant j'avais vraiment envie de lui. Je crois que j'ai trop réfléchis. J'ai trop réfléchis à ce qu'on faisait et ce qu'il s'apprêtait à me faire. Je n'aurais pas supporté la vue de lui en train de me faire une.... Non je ne peux pas, c'est de trop, c'est impossible, irréel.
Il ne disait plus rien depuis un moment et je ne pouvais pas poser ma main sur sa cuisse en signe d'affection sinon on aller voir mon sexe. Je me sentais coupable d'avoir fantasmé sur lui, d'avoir eu une érection sous le plaisir qu'il ma donné. Et s'il aller raconter tout ça au lycée ? Non il ne ferait pas ça, j'ai une certaine confiance en lui qui naît. Mon Dieu ça me fait mal de dire ça. C'est bien plus qu'un ami pour que je puisse faire des choses comme ça avec lui. Ça m'arrache presque les tripes de me dire que je tien à un homme. Je crois qu'aujourd'hui je tien plus à lui que quiconque. Que ce soit Zayn, Niall, Summer... Je préfère passer mon temps avec lui désormais.
Je ne sais pas s'il lui aussi était de mon avis, ni ce à quoi vraiment il pensait mais je le vis se lever du lit et se diriger vers le couloir tout en ôtant son t-shirt. Je suis resté figé, toujours dans la même position. Je compris qu'il était partit à la douche quand j'entendis l'eau coulée.
Point de vue d'Harry
Ne pense plus à ça, ne pense plus à lui, calme-toi, ce n'est rien, contrôle toi. J'essayais de me calmer. Je mourrais d'envie d'exploser de colère, de frustration mais aussi d'amour. J'étais énervé comme jamais contre moi. Lui je ne sais pas, mais il y en avait une qui restait quand même réveillée.... L'eau chaude qui coulait sous mon corps ne me détendais pas. Je m'en arrachais les cheveux, taper du poing contre le carrelage : j'avais peur d'avoir fais une connerie. C'est de ma faute, c'est moi qui ai commencé à le chauffer. En le voyant refuser de me déshabiller j'aurais dû comprendre qu'il était bloqué mais j'ai fermé les yeux. J'ai voulu y croire. Croire que ça aurait pu se passé normalement. Même si je sais que les premières fois ne se passe jamais comme dans les films, je suis resté naïf. J'aurais voulu lui offrir quelque chose de beau et délicieux mais je n'ai pas su m'arrêter à temps, je lui en ai trop demandé.
Harry, il a dix-neuf ans ce n'est pas un enfant, il est capable de comprendre, il a déjà fait ça avec des filles... Non il fallait que je m'apitoie sur mon sort : j'étais horrible. J'essuyai d'un revers de main la buée sur le miroir et mon reflet me dégoutais. Je regardais autour de moi, merde. Je n'ai pas pris d'affaires propres. Si je retourne dans la chambre en serviette il va peut-être croire que je veux retenter un truc avec lui ? Raviver la flamme au fond de lui ? J'y vais, tête baissée pour éviter de croiser son regard. A première vue, ses vêtements avaient quittés le sol. J'avançai jusqu'à mon armoire où je pris un boxer que j'enfilai sous la serviette qui me tenait encore la taille avant de la quitter une fois celui-ci enfiler. « Ça te dérange si je dors comme ça ? » Demandais-je timidement en me retournant vers lui. Il avait remis son caleçon uniquement aussi.
Il secoua la tête négativement et se glissa sous les draps. Il n'était pas tard : mon réveil indiqué 21h15 mais je crois que la soirée était foutue de toute manière alors autant passer une bonne et longue nuit, en vain... Sans un mot, je le rejoignais dans le lit en prenant soin d'allumer ma lampe de chevet pour y voir un peu plus clair. Son regard était posé sur moi
- « Tu m'en veux ? » - « Pas du tout ! Je ne veux pas que tu crois ça. » - « Je ne sais pas, tu as l'air... Bizarre. » - « Tu dois savoir la sensation que ça fais d'être laissé sur le carreau au dernier moment ? » - « Oui. » Répond-t-il en souriant « J'ai toujours fais ça avec des f... » - « Ce n'est pas grave Louis. On ne fera plus ça tant que tu ne t'en sens pas capable, ok ? Il y a aucune raisons que tu culpabilises, c'est plutôt à moi de faire ça. C'est moi qui est commencé. Je ne savais pas tes limites c'est tout, on avait jamais parlé de ça avant. » - « Arrête de parler comme ça, on dirait une appréciation sur un bulletin de notes.Ce n'est pas de ta faute. Tu m'as donné envie, c'est justement ça qui me bloque. »
On n'allait pas faire un roman sur cette histoire qui me tapais assez sur le système comme ça. Je lui déposai un doux baiser sur le front avant de lui souhaiter une bonne nuit et d'éteindre la lampe de chevet. Dans le noir le plus total, je sentis son corps venir se blottir contre le mien. Sa respiration venait s'abattre sur mon torse ce qui me donné le rythme. La nuit porte conseil.
