Chapitre 28

105 12 7
                                    

*Deux semaines plus tard*

Demain c'est les grandes vacances. Comme toujours, nous avons la dernière journée de cours libre, donc aujourd'hui. 

Castiel croit toujours que Armin et moi sommes ensemble et Armin fait tout pour le rendre jaloux ; ça l'amuse. Un vrai gamin.

Iris : Bon, on fait quoi aujourd'hui ? On va dans Pré-Au-Lard ou on reste enfermés dans la salle commune ?

Armin : J'hésite...

Kentin : Armin, on sait tous que tu préfères rester à l'intérieur !

Alexy : Personnellement, je suis crevé donc j'aimerais bien dormir toute la journée.

Iris : Bon alors je suppose qu'on reste ici.

Moi : Il semblerait que oui.

Armin : Cool !

Alexy : Bon alors, si ça ne vous dérange pas, je vais aller me coucher et dormir jusqu'à la fin des temps.

Moi : Ouais, bon, pense quand même à te réveiller demain parce que le train ne t'attendra pas.

Alexy en ouvrant la porte du dortoir : Tant pis pour le train.

Alexy referma la porte derrière lui et un long silence s'ensuivit.

Moi : Hum... Bon... On fait quoi ?

Kentin : Bonne question.

Armin, assit à côté de moi, passa un bras autour de mes épaules et me rapprocha de lui comme si de rien n'était sous le regard attendri d'Iris et celui surpris de Kentin. Cependant, aucun de nos deux amis ne firent de commentaires, pour mon plus grand plaisir.

Kentin : Bah, si ça vous dérange pas, je vais aller rejoindre Alexy.

Iris : Va rejoindre ton petit amoureux.

Nous le vîmes disparaître derrière la porte du dortoir des garçons. Je vis Armin sortir une console et commencer à jouer avec ses deux mains. Mais, comme son bras droit était sur mon épaule, du coup il m'enlaçait à moitié.

Iris : Bon bah vu que vous êtes tous entre petits couples, je vais aller voir ce que fait Dajan.

Nous la vîmes sortir de la salle commune. Enfin... JE la vis sortir de la salle commune. Armin était bien trop concentré sur son jeu.

Armin : Prends-toi ça... Tiens !

Je crois qu'on l'a perdu.

Comme je n'avais pas le courage de sortir du canapé -Si, si, c'est juste pour ça-, je me suis blottie un peu plus dans ses bras et ai regardé ce à quoi il jouait.

Moi : C'est quoi comme jeu ?

Armin : Assassin's Creed. Tu veux jouer ?

Moi : Je veux bien mais je ne sais pas trop comment on fait...

Armin : Ne t'inquiète pas, je vais t'apprendre.

Il me tendit la console et je la saisis. Il m'apprit les contrôles. Quand je commença à jouer, je sentis son bras descendre de mon épaule pour aller sur ma hanche. Il se remit à m'enlacer, même s'il n'avait plus la console dans les mains et je fis comme-si de rien n'était, bien que je sentis mon coeur s'accélérer. Il mit alors son menton sur mon épaule et j'arrêta de respirer.

Je continua à jouer, essayant de cacher mon trouble. 

Armin : Wow, tu es forte à ce jeu !

Moi avec une voix tremblante : Ah, tu trouves ?

Et si... On mélangeait deux univers totalement différents ? [EN PAUSE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant