Chapitre 30

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*Le lendemain*

Je me réveilla avec le sourire aux lèvres. La matinée se passa tranquillement. Nous devions retrouver Iris dans un parc vers 14h. Mais, comme toujours, il fallut que mes parents traînent donc je fus en retard.

Mon père : Bon, ça risque de secouer un peu donc accroche-toi bien à nous.

Je fis ce qu'il me dit et nous transplanâmes. Quand je sentis le sol sous mes pieds, je m'écrasa au sol, un peu secouée.

Iris : Wow, ça va Charlotte ?

Je releva la tête vers Iris et lui fis un petit sourire. Je me releva ensuite.

Mes parents retransplanèrent quelques minutes plus tard.

Moi : Désolé pour le retard.

Iris : C'est pas grave, au moins tu es là. Les autres sont déjà à l'intérieur.

Elle me fit visiter la maison vite-fais, puis nous allâmes rejoindre les autres qui étaient assis sur le canapé du salon.

Alexy : Charlotte !

Armin : On croyait que tes parents avaient rechangé d'avis.

Moi : Non, mes parents ont juste beaucoup traîné.

Je vis Armin se décaler légèrement pour que je m'assois à côté de lui. Je lui souris pour le remercier et m'assis.

Iris : Vous voulez quelque chose à boire ?

Armin : Du jus d'orange, s'il-te-plaît.

Kentin, Alexy et moi : Pareil !

Iris : Va pour du jus d'orange alors !

Nous la vîmes disparaître derrière la porte de la cuisine. 

Je me rendis compte que j'étais en train de glisser du canapé, celui-ci étant trop petit pour quatre personnes. Armin s'en rendit compte et passa son bras autour de mon corps pour me rapprocher de lui et donc éviter de tomber. Je le remercia encore une fois.
Nous vîmes Iris ressortir de la cuisine avec un plateau sur lequel étaient posés nos cinq verres de jus d'orange. Elle posa le plateau sur la table basse et nous nous servîmes.

Nous parlâmes un peu de tout et de rien.

Iris : Et sinon, qu'est-ce que vous avez fait de vos vacances ?

Kentin : Mon père m'a appris à mieux me défendre sans avoir besoin de baguette.

Alexy : Bof, moi pas grand chose.

Moi : Armin, laisse-moi deviner... Tu as joué avec ta console ?

Armin : Pourquoi est-ce que tu dis ça comme si je ne la quittais jamais ?

Tout le monde toussa.

Armin : Oui, bon, c'est vrai que j'ai passé la plupart de mes vacances à jouer. Mais tu admettras que je n'ai pas joué une seule fois quand on était en appel hier.

Moi : C'est vrai.

Iris : Vous vous êtes appelé ?

Alexy : Oui, Charlotte et moi avons fait un appel vidéo et Armin s'est incrusté. 

Armin : On est restés en appel pendant toute la journée et je n'ai pas sorti ma console une seule fois.

Moi : D'accord, d'accord. Tu as raison.

Iris : Et toi Charlotte, qu'est-ce que tu as fait de tes vacances ?

Moi : Oh, pas grand chose. Et toi ?

Iris : Pareil. On s'ennuie trop pendant les vacances.

Je vis Iris regarder dehors.

Iris : On va dehors ? Il fait beau.

Nous hochâmes tous la tête et nous nous levâmes pour aller nous asseoir sur la terrasse.

Alexy : Si seulement on avait le droit d'utiliser nos baguettes en dehors de Poudlard...

Je sentis mon portable vibrer. Je le pris et vis que c'était Fred.

Fred :

"Alors, qu'est-ce que tu fais de tes vacances ?"

Moi :

"Pas grand chose mais là je suis chez Iris."

Fred :

"Je peux venir ?"

Moi :

"Même pendant les vacances, sérieux ?"

Fred :

"Maintenant qu'on se connaît, je ne te lâcherai plus !"

Je souris.

Fred :

"Oh et George te dit bonjour."

Iris : C'est qui ?

Moi : Fred.

Je reçus un appel vidéo venant de lui.

Moi : Qu'est-ce que je fais ? Je réponds ou pas ?

Alexy : Ouais, ça pourrait être marrant.

Je décrocha et vis apparaître sur mon écran deux têtes rousses.

Fred : Il y a du monde !

George : Qu'est-ce que vous faites de beau ?

Moi : Bah là pas grand chose. Et vous ?

Fred et George en nous montrant un miroir : On vient de finir notre nouvelle création.

Moi : Ah, c'est le fameux miroir-téléphone !

George : Effectivement.

Moi : Comment est-ce que ça se passe de votre côté ?

Fred : On s'ennuie un peu. Il y a beaucoup moins de personnes qui viennent pendant les vacances.

George : Et tu nous manques aussi.

Moi : Awn !

Armin : Ouais bon...

Fred : Ne sois pas jaloux Armin !

Armin : Mais je ne le suis pas.

George : C'est ça...

Nous raccrochâmes quelques minutes après, n'ayant plus grand chose à nous dire.
La journée passa assez rapidement. Nous jouions à plein de jeux moldus. A notre grand malheur, il fut bientôt l'heure de rentrer chez nous. Je mangea et ne pris pas longtemps à m'endormir quand je fus dans ma chambre.

Et si... On mélangeait deux univers totalement différents ? [EN PAUSE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant