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Quatre jours passèrent.

Mon père et moi, c'était toujours glacial, mais j'avais appris par Cody que mon père avait fait interner Alvina dans une unité psychiatrique. Elle avait plaidé la folie. Cette fois, Cody m'avait juré qu'il n'avait cette fois rien dit à Tasha. Tant mieux... Je ne voulais pas le dire à Patricia, je ne voulais pas la troubler encore plus qu'elle ne l'était... Dans la famille, seuls mon père et moi étions au courant.

Ma mère venait me voir trois fois par semaine. Patricia était très sagement conseillée par mademoiselle Kelvin. Elle et Virgi-Barbie s'entendaient comme deux petits cochons de kermesse.

Tricky me suspectait toujours concernant Cody et Tasha. Tasha, elle, était devenue un vrai petit agneau. Mine de rien... Elle avait changé.

Je me souviens encore ce jour, lorsque je lui ai parlé en apparté...

-Natasha Brooke, à quoi tu joues, là ?

-Je ne vois pas ce que tu veux dire.

-Arrête avec ta bullshit, poignarde Patricia en face, au lieu de vouloir le faire quand elle aura le dos tourné !

Elle avait ri.  

-Ce que tu peux être stupide parfois ! Je suis en couple avec mon prince K. Même un illettré comprendrait que je n'ai aucune raison de te tourner autour. Je suis heureuse pour toi, et je tiens à te remercier parce que grâce à toi j'ai connu le keum le plus extraordinaire que l'on connaisse.

-Qu'est-ce qui me prouve que tu me dis la vérité ? 
 
Les mains aux hanches, elle avait souri malicieusement.

-Tu verras. 

Et elle avait fait publiquement une déclaration de demande de pardon envers Tricky. Or Tasha ne se rabaissait jamais devant un adversaire. Donc, officiellement, les deux n'avaient plus aucun pou à se chercher sur la tête... Ou plutôt, Tasha n'avait plus à chercher des poux dans la tête de ma Perle. Sacremento avait encore eu tort sur ce coup. Il faut admettre que je m'étais trompé sur Tasha... Elle avait bel et bien changé. 
 
Alvina allait certainement être transformée en légume et incapable de remuer le petit doigt à sa sortie de prison. Bien. Très bien. Hors d'état de nuire.  
    
Combien je pensais que tout allait de mieux en mieux... Je ne savais pas combien j'avais tort.

Patricia Miss Parfaite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant