18.

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Ginnie.

- Ginnie ?
Ouuouuuh tu m'entends ?
Ginnie ? Réponds moi ?

Je sens des bras me secouer, mes yeux qui était resté planter sur les rails en face de moi dévièrent vers les yeux vert foncé de la jeune femme à côté de moi.

- Ah...Euh oui excuse... J'étais perdu danse mes pensées me justifiais-je

- Mouais, j'espère tu sera pas comme ça à l'interview parce que non seulement sa ne sera pas crédible et en plus Monsieur Darez va être grave relou après.

- Marie... J'ai vraiment pas envie d'y aller...

- A cause de lui ? Me demanda-t-elle hésitante.

J'avais expliqué ce qui c'était passer entre lui et moi la semaine dernière à Marie qui a été directement de mon côté. Depuis, je simulais une fausse "maladie" pour ne pas le croiser mais on dirais que aujourd'hui je n'ai pas le choix.
D'autant plus qu'en ce moment je suis très pensive, cette altercation ma fait penser à beaucoup de chose qui devait rester loin derrière moi mais qui on jaillit tel un volcan. Je ne voulais plus jamais y repenser et surtout ne plus ressentir ce gout amer et cru que j'ai, ce sentiment étrange mais dérangeant.

- Klarys sera avec lui à l'interview, et apparemment elle n'aime pas trop l'idée du faux couple.

Je lèves les yeux au ciel en rigolant légèrement, je me demande pourquoi elle reste encore accroché à lui, c'est vrai quoi elle l'a trompé avec l'un de ces meilleur potes, elle part une semaine au Mexique avec lui et elle ose faire sa fausse jalouse ? Sombre hypocrite et pimbêche qu'elle est, je ne préfère même pas m'en mêler tout se sait un jour ou l'autre de toute façon.

- Crois moi, sa ne me fait pas plaisir non plus...dis-je dans un soupir avant de monter à bord du train.

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- Tout d'abord merci d'avoir accepté notre invitation nous sommes très content de vous accueillir parmi nous ! Nous dit le journaliste souriant.

- Bah merci à vous de nous avoir contacté réponda le rappeur en serrant un peu plus ma main entre ses doigts.

- Alors on aimerai savoir comment c'est créer votre relation ?

- C'est assez simple enfaite ... commença le jeune homme Elle est arrivée en France le courant est direct passer entre nous. Au début amicalement mais après c'est devenu un peu plus sérieux ment-il.

Je le regardai parler mais ne prenais pas part à la discussion, je pensais à deux chose, que cette interview se finisse vite et que je puisse enfin enlever ma main de ses doigts qui pour ne pas mentir sont quand même très douce. Mais venant de lui ça me répugne.

Le journaliste interrogeait pratiquement que Nekfeu, d'un côté sa m'arrangeait car je n'avais vraiment rien à dire ou carrément rien à mentir. Alors pendant que monsieur continuait de raconter des mythos je me concentrai sur son pouce qui caressa de haut en bas la paume de main, avant d'entrelacer ses doigts aux miens.
Mon expression faciale se crispa et un rictus d'énervement se plaça. Je commençait à saturer de les entendre parler jusqu'au moment ou le journaliste daigne me parler à moi.

- Et vous Ginnie ? Comment comptez-vous reliez le travail de votre vie de couple ? Me demanda le journaliste

- Bah ... Je ne me prends pas la tête pour ça, on verra avec le temps.

L'homme acquiesça et enchérie toute ses questions bien-sur sans m'en poser une à moi, je commençais à perdre patience et frénétiquement je commençais à taper du pieds. Au bout d'une dizaine de question il arriva enfin à la conclusion.

- Merci en tout cas pour avoir répondu à toute nos questions !

- C'est normal dit Nekfeu en souriant.

- Un petit bisous pour nos internautes ? Demanda le journaliste

Une vague de stresse s'empara en moi, il était hors de question pour moi que mes lèvres touchent les siennes, j'acceptais de jouer la comédie mais il ne fallait pas non plus abusé. Je regardai le journaliste qui insistait plusieurs fois voyant notre hésitation fin surtout la mienne.

Je m'apprêtais à décliner l'offre jusqu'au moment ou sa main droite vinrent se poser sur ma hanche et sa main gauche pressant mon cou pour approcher sa tête de la mienne. Nos lèvres s'effleurèrent au début puis il plaqua délicatement sa bouche contre la mienne. À ce moment là je restais stoïque, droite comme un piquet, pour moi se baiser durait une éternité et ce connard avait l'air de bien en profiter. Il se retira doucement avant de regarder mes lèvres et de sourire au journaliste avant de lui serrer la main ce que je fais quelques secondes plus tard.

Je marchais d'un pas presser vers les loges lorsqu'une main m'attrapèrent pour me ramener dans une pièce dont j'ignorais l'utilité.
Mes yeux montèrent au le ciel et ma pression redescendit d'un cran lorsque je remarqua que ce n'était que Marie qui me regardait les yeux sortant de leur orbite.

- Vous vous êtes embrassé ?

- Pas vraiment le choix apparemment dis-je en soupirant

- Alors c'était comment ? Il embrasse bien ? Me demande t-elle enthousiaste

- Marie... Franchement t'abuse tu crois vraiment j'ai aimé ce bisous avec toute la rancoeur que j'ai pour lui ?

- Ah je sais pas on sait jamais mais en tout cas sa chauffe dans sa loge !

- Ah bon à cause de quoi ? Demandais-je

- Il n'y a pas que toi qui n'a pas trop apprécié ce bisous...

Je souffle presque frénétiquement, et par curiosité je laisse en plan Marie qui me regarde avec incompréhension avant d'apporter mon oreille à la porte de sa loge. J'essayais de comprendre un peu ce qu'ils se disaient mais c'était peine perdu. Je m'apprêtais à faire demi-tour lorsque la porte se claqua voilement et qu'une main vinrent re presser mon poignet encore un peu violâtre.

- Putain lâche moi ! M'énervais-je

- Tu a intérêt à faire taire cette fausse rumeur, j'espère ta bien aimer ce bisous parce que c'est bien la première et la dernière fois que tu les sentiras ses lèvres. Il est à moi !

- Arrête ton film ste plaît ! Dis-je en enlevant brusquement mon poignet de son emprise. T'en a pas marre de jouer sur deux tableaux enfaite ? Tu sais très bien que si je parle toi et "son pote" vous êtes fini donc à quoi tu joues franchement ? Tu veux jouer à celui qui mordra le plus fort ? Bah je te souhaite bonne chance alors parce que moi je ne suis pas de la partie.

Je continuais mon chemin vers l'ascenseur jusqu'à que sa voix me coupa dans mon élan.

- Ginnie, tu est tellement naïve... Sache que moi j'ai beaucoup plus pire pour non seulement ruiner ta vie mais ainsi que ta pseudo carrière ma chérie me dit-elle avant de prendre la porte qui menais au escalier.

Au même moment le rappeur qui lui était rester dans sa loge sort de celle-ci et me scrute de la tête au pied. Pour ne pas revivre ce qui c'est passer il y'a une semaine de ça je le toise méchamment avant d'entrer dans l'ascenseur pour rejoindre Marie qui m'attendais déjà en bas.

Contre Ta volonté Où les histoires vivent. Découvrez maintenant