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                                                  Paris, 20:57
Ken

Casquette vissée sur la tête recouverte de la capuche de mon sweat-shirt Seine zoo records noir, un bloc note et un stylo à la main, je m'avance dans les rues désertes de Paris à la recherche d'inspiration, je passe devant un café et y matte la seule femme assise à la terrasse avec un froid pareil. Je ne peux l'observer que de dos, une rouquine aux cheveux rebelle qui virevolte à la fréquence du vent, elle est maigre et ne porte qu'uniquement un pull en laine blanc qui fait ressortir sa couleur de cheveux. Elle semble attendre quelqu'un désespérément envoyant son pied taper frénétiquement le sol.

Je détourne le regard et continu ma route, j'arrive vers le parc ou j'avais emmené  l'autre jour Ginnie et me viens l'envie de m'asseoir la, ici, paisiblement en me ressassent cette journée qui avait tout pour bien se passer. Je regarde les jeux d'enfants vide et les feuilles mortes se poser une à une dessus. L'automne est sans doute la saison la plus morose des quatre, les feuilles mortes que le vent d'automne faisait tournoyer à mes pieds étaient semblables à mes pauvres espoirs envolés, c'était une saison de regret et remord pour moi et chaque année je ressentais toujours ce même mal être.

Étrange ? Oui je l'étais, mystérieux ? Juste ce qu'il faut pour se protéger, mais sa ne servait strictement à rien, un inconnu pourrait très bien cerner mon jeu directement mais faudrait qu'il sois très fort pour réussir à analyser une personne qui ne voit même pas comment elle est de l'intérieur. Je m'ouvre à très peu de personne, je ne suis pas du genre à être solitaire mais pas non plus du genre à être sociable je dirai que je suis entre les deux.
Les gens pourrait croire que je suis un fêtard que je suis le plus dynamique du groupe or que non, je suis souvent en retrait et ne parle pas pour rien dire, j'ai un peu la même perception des choses qu'avec Mekra.

Je lève les yeux vers le ciel gris et observe les nuages se mélanger lentement entre elles, je détestais vraiment cette saison. Les arbres avait perdu toute leur beauté, je rabaisse les yeux et les dépose sur mon petit bloc note sur lequel j'étais censé écrire une idée de nouvelle musique ou autre que je pourrais faire mais en ce moment l'inspiration a du mal à venir, comme si en fonction du temps mon inspiration arrivait. Ridicule, je balança alors mon calepin quelque mettre plus loin énervé de ne pas pouvoir écrire quelque chose.

J'ai toujours cru en moi, à mes capacités à devenir ce que je suis aujourd'hui, malgré que ma mère n'a pas été La pour voir son fils s'épanouir dans ce qu'il aime je suis sur qu'elle serait fière de moi. Alors je me résigne a me dire que si j'ai autant de succès c'est grâce à ma belle étoile qui me suis dans un haut. Je ne suis pas très émotif mais lorsqu'il s'agit d'un sujet sensible comme celui-là, je suis humain et je suis obligé de ressentir cette douleur à m'en faire verser une larme que j'essuya directement.

- Euhm c'est à vous ?

Je leva les yeux vers mon interlocutrice et tomba nez à nez avec Ginnie, je la regarde, elle et mon bloc note à la main, voyant a qui appartient l'objet elle eu un moment d'étonnement, je la regarde toujours et elle cherche à fuir mon regard, je remarque sa gêne à sa manière de se tenir et d'ouvrir sa bouche sans qu'un sons ni sort. Alors nous restons dans cette position une bonne dizaine de minute ne sachant pas quoi dire ni quoi répondre, elle remarque sûrement mes yeux rougis par la tristesse et fronça les sourcils mais elle n'osa pas me demander la raison de mon humeur, et moi depuis je ne l'ai pas quitté des yeux j'en suis sur qu'elle doit me prendre pour un fou mais pour l'instant je ne pense à rien je suis juste vide de l'intérieur. Alors elle s'essaya à mes côtés posa le bloc note sur ses genoux et baissa ma capuche Avec une délicatesse déconcertante, mes yeux rivés sur le sol, je la laisse faire et puis dans tout les cas je m'en fiche un peu de se qu'elle veut faire La maintenant.

Voyant que je ne la repousse pas elle enleva également ma casquette, de fine goutte de pluie vinrent atterrirent sur nous mais personne ne bougea pour autant. Elle caressa ma joue et souris faiblement, au fil ou les secondes passe la pluie se fait de plus en plus forte et moi, je sens ma vu se brouiller à petit feu, elle fit dès mouvement circulaire sur ma joue jusqu'à qu'une larme vinrent au contact de sa main, elle s'arrêta et cette fois-ci elle se mit debout ne sachant comment réagir.

Le seul réflexe qu'elle ai eu c'était de prononcer mon prénom mais pour une fois d'une manière très avenante et délicate, mais je n'y répondis pas pour autant alors que la pluie s'abat de plus en plus fort sur nous je sens un sanglot puis deux sanglot sortir inconsciemment de ma bouche, alors elle s'agenouilla et me prit dans ses bras en me serrant fort contre elle d'une main et en caressant mon dos d'une autre.

Plus aucuns son ne sortais de ma bouche, c'était juste le bruit de la pluie qui s'abattait sur Paris, il y' avait juste moi, mes larmes, ma tristesse et elle.

Contre Ta volonté Où les histoires vivent. Découvrez maintenant