38.

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Quelle ironie. Qui aurait cru qu'à presque trois heures du matin je serai parti m'engouffrer dans la pénombre Parisienne dans l'optique d'aller réconforter un rappeur à l'égo surdimensionnée ?

Personne ? Moi non plus je ne l'aurais pas cru. Mais pourtant c'est bien ce que je fais.

Les mains enfoncer dans mon gros sweet gris, capuche sur la tête, je marchais d'un pas pressé premièrement pour savoir ce qui se passe et deuxièmement pour ne pas risquée de me faire violer ce soir. J'avais appelé Marie pour savoir ce qui se passait mais ne m'avait rien indiquer, elle m'avait juste dit de venir et vite. La seul chose qu'elle m'est précisé c'était de venir à sa porte. L'envie de lui demandé pourquoi me le demander à moi venait chatouiller ma langue mais j'en déduisais que ce n'était sûrement pas le moment de faire augmenter cette vague de chaleur dans mon ventre.

Alors je marchais, marchais et parfois trottinais pour arrivée à destination un peu plus vite, je tapais le code du bâtiment puis montais aux deuxièmes étages et fut surprise de voir la porte déjà ouverte, par reflex je la refermais et chercher du regard Ken mais trouvait juste un salon complètement retourner, la bibliothèque exploser en mille morceaux jonchait le sol et quelque trace de sang salissait le mur également.

Une vague de peur m'empara et je continuais ma recherche jusqu'à que je vis une silhouette masculine assis au sol sur le balcon sûrement entrain de fumer un spliff vu l'épaisseur de ce nuage blanc.

- Ken ? L'appelais-je doucement n'osant pas dépasser la porte qui nous séparait

Une autre épaisse fumée se propagea dans les airs et aucune réaction fut faite de sa part, je soupirai et m'avança au niveau de son épaule avant de déposer calmement ma main sur ceci. Il enleva directement ma main et se retourna violemment vers moi.

- Tu fou quoi ici ? Me grogna t-il

- Marie m'a dit que... Tu allais pas bien

- Comme si toi t'allais arranger les choses me dit-il en soupirant en se replaçant sur la rambarde du balcon

Vexé qu'il ne cherche même pas à ce que je le réconforte, régna un moment de silence avant que je place mes yeux sur lui, ses mains était légèrement ouverte laissant couler quelque goûte de sang, l'effet de voir qu'il s'est sans doute fait mal me crispa un peu. Ne savant pas si je devais prendre l'initiative de le soigner ou pas.

Je le laissais seule quelque minute dans le balcon avant de me rendre dans la salle de bain ou j'en sortais tout le nécessaire pour soignée sa plaie. Je revenais endeuillé cette fois-ci devant lui et lâchais un regard vif vers les yeux du grec qui était d'une colère noir ce qui me crispa d'autant plus. Je regardai avec insistance sa main pour qu'il me fasse un signe si oui ou non il voudrait bien que je le soigne mais aucune réaction de sa part m'aida à ma décision. Alors j'attrapais doucement sa main et attrapa le désinfectant avant de le vaporisé sur sa main, je pus voir un rictus de douleur sur son visage, je continuais de le soigner jusqu'à que je lui bandait la main et que je la reposait sur ma cuisse.

Ses yeux regardait longuement cette main sur mon corps sans rien dire, l'envie de lui faire comprendre que je suis la pour l'écouter m'incitai de caressé la paume de sa main à l'aide de mon pouce. Je sentais mon corps divaguer entre extase et jouissance, ce vulgaire contact avait le don de me faire ressentir des choses inexplicables. Et je m'en voulais de me rendre aussi vulnérable pour un homme, je me sentais retombée en arrière dans mon adolescence ou amour et raison n'arrivait pas à se coaguler.

Je sentais mes joues chauffer lorsque la main de Ken stoppa mes caresses et qu'il attrapait ensuite ma main en entrelaçant nos doigts doucement, je le regardai mais lui ne semblait pas vouloir trouver mon regard, j'apportais ma deuxième main libre à sa joue en tournant sa tête pour qu'il me regarde, ce qu'il fit avec difficulté. Mes yeux se baladèrent sur ses yeux, son nez et ses lèvres, ses belles lèvres. Mon doigt glissa sur ses lippes et ni une ni deux, il plaqua ses lèvres contre les miennes et je sentais mon cœur à la limite de l'explosion.

Nos lèvres scellées, je voulais que ce moment se répète indéfiniment car je savais très bien à quoi m'attendre après, un Nekfeu froid et distant et j'en avais pas la moindre envie, dans la logique des choses j'aurai pu le repoussée mais au lieu de sa non j'ai préféré déguster ce moment encore et encore en mélangeant nos lèvres et nos langues qui collaient à l'unisson.

Mes mains plaquer farouchement dans ses cheveux, je noyais mes mains dans sa chevelure imposante tandis que lui laissait ses mains se glissée sous mon pull pour se faufilé sur ma taille. Ses mains était froide et moi, mon corps était bouillant, chaud et froid qu'elle effet penser vous que sa ferez ?

Juste une grosse explosion, une très grosse explosion.

Il me portait de tout mon poids puis me déposais délicatement sur le canapé, ses mains caressant le bas de mon dos, les miennes était d'ores et déjà placé sur son torse sculpté, lentement pour faire durer le plaisir me diriez vous, chacun de nos vêtement finissaient à terre, l'excitation ne tardait pas à venir à moi.

J'étais heureuse, mais c'était malsain car je savais très bien que je n'aurai sans doute jamais ce bonheur que je veux, cette vie que je veux avec lui. Je me suis donné à lui le laissant me découvrir de fond en comble, me laissant vulnérables et désormais encore plus fragile. Il ne sait pas que maintenant mon bonheur ne tient qu'à lui, un peu comme un marionnette, il pouvait faire bon lui semblait.

À mes risque et périls.

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Hey Hey !!

Au bout du 38e chapitre ils ont enfin conclu !!😂

Laissez moi vos avis sur ce chapitre !

La bise 😗

Contre Ta volonté Où les histoires vivent. Découvrez maintenant