Contre Ta volonté

24.

Paris, 15:03

C'était la deuxième fois de la journée que je le croisai et nous nous étions même pas adressé un mot, comme à nous habitude j'ai envie de dire. En temps normal j'aurai été lui dire
deux mots pour lui dire une nouvelle fois le fond de ma pensée mais lorsque je repense dans l'état je l'ai retrouvé l'autre jour, je me doit d'être compréhensive.

Bientôt une semaine que l'incident c'était produit et je ne l'avais pas revu, je ne sais pas s'il n'était carrément pas venu ou alors il m'évitais mais dans tout les cas je l'ai chercher. Je me souciais un peu de son état de comment il allait, s'il avait envie de parler ou encore lui demander directement qu'est-ce qu'il l'avait rendu si triste. Mais je savais très bien qu'il était fermé à toute discussion en tout cas avec moi. Mais je me demandais si les garçons était au courant, c'est vrai c'est censé être leur meilleur pote et ils s'auront très bien comment lui faire remonter la pente où même sa copine Klarys ? Pourquoi n'est elle pas La pour le soutenir ? Sont-ils encore ensemble ? À cette pensée un demi-sourire se posa sur mon visage. Non pas parce qu'il ne sont plus ensemble mais plus car son manège n'a pas durer très longtemps.

Je profita que Ken soit dans le bureau de Monsieur Darez pour une entrevue pour aller voir les garçons au studios, bien sur j'y trouva Mohammed, Hakim et Théo. Je l'ai salua gentiment avant de m'asseoir sur un des fauteuils qui entoure la pièce.

- Mais c'est ma mannequin préférer sa me dit Mohammed en me tirant les joues comme un vulgaire bébé

- Aiie Aiie arrête tu me fais mal bolosse dis-je en souriant

- Alors sa dit quoi ? Me demanda Théo Avec qui je n'avais pas eu l'occasion de discuter souvent

- Ça va Ça va et vous ?

- Nickel me disent-ils en même temps

Un silence s'installa et tout le monde reprit leur activité, Théo regardait sûrement ses notifications, Hakim lui écrivait et Mohammed lui ... se rongeait les ongles, chacun son truc.

- Mmh les gars enfaite si je suis venu c'était en grande parti pour vous posée une question

Les yeux des garçons se bloquèrent sur moi signe qu'il étaient près à m'écouter.

- Enfaite je m'inquiète un peu par rapport à Ken, l'autre jour je l'ai trouvé assis sur un banc complètement déprimé et il a pleuré dans mes bras et je ne sais pas la raison de son mal être je me disais que vous seriez sûrement au courant ?

Un soupir ce fit entendre provenant des lèvres de Théo avant qu'il commence à répliquer.

- Tu sais Ken c'est pas un gars t'es expressif y va jamais te dire ouvertement ce qu'il va pas mais nous le connaissant depuis bien longtemps bah on a apprit des choses avec lui on l'a soutenu y nous a soutenu etc mais il est comme sa il a son petit moment de blouse ou il a besoin de se retrouvé seule. Îl se forge une carapace afin que personne puisse s'immiscer dans son être tu vois ? Je pourrai pas te dire pourquoi il est comme sa mais je pourrai juste te rassurer dans le sens où malgré se qu'il montre il est fort et il va bien.

J'hocha doucement la tête avant qu'il change complètement de conversation sûrement pour ne pas m'inciter à en l'heure poser d'avantage. Les aveux de Théo ne mon quand même pas aidé à comprendre ce qu'il va pas, je sais très bien à quoi m'attendre avec lui, je sais qu'il ne va sûrement rien me dire car après tout, s'il n'en a parler à ses frères que très vaguement pourquoi va-t-il m'en parler à moi ?

Mais j'aime avoir le bénéfice du doute alors je les salua en signe que je m'en alla afin d'avoir une conversation calme et réfléchi avec lui. Je le trouva dans l'autre salle d'enregistrement une clope à la main son casque à moitié poser sur son oreille le son de sa voix m'indique qu'il est entrain de poser, alors je me tue et l'écouta en me faisant toute petite.

"J'ai côtoyé des gens qui parlaient d'amitié
Mais qui n'avaient pas du tout les mêmes valeurs que moi
Ceux qui te font rigoler quand tout va bien
Mais qui ne seront jamais là quand le malheur te noie...
J'ai connu la galère et je n'en redemande pas
Je sais que devenir quelqu'un demande énormément d'taf
Mauvaise graine, j'ai pas la tête de l'emploi
La mort vient scred', mais la mort ne ment pas..."

Îl s'arrêta, regarda sa feuille avant de gribouillée quelque chose et de recommencer à poser cette fois si différemment, je le regarda faire pendant tout le long, j'analysais tout ses faits et gestes passant par ses sourcils froncés lorsqu'il cherche ses mots, à son nez un petit peu retroussé lorsqu'il rap jusqu'à ses lèvres qu'il pince lorsqu'il réfléchit. Je pourrais le regarder faire pendant des heures mais je me retrouverai sûrement rouge tomate comme maintenant lorsqu'il remarquera que je ne fait que le fixer.

Îl enleva son casque et me regarda droit dans les yeux avant de se retourner et de ranger ses affaire afin de sortir de la cabine, une fois cela fait îl s'apprêta à faire une ligne droite vers La pote mais je le retiens par Le Bras.

- Euhhm... Hey ça va ? Dis-je peu sur de moi

- Qu'est-ce que tu veux Ginnie

- Bah j'voulais juste te saluer un petit coucou tu vois mentais-je

Il se retourna et me regarda  droit dans les yeux, j'étais à se moment la vraiment entrain de me dire pourquoi je suis aller le voir quoi franchement tu pensais qu'il allait te remerciée infiniment d'avoir été La pour lui et que en guise de remerciement y t'aurai fais un long baiser comme dans les films non mais j'aurai bien aimé quand même. Mes pensée de coupèrent lorsque le son de sa voix entra dans mes oreilles.

- Oublie ce que ta vu l'autre jour, ta pas à savoir dans tout les cas et j'ai pas envie que tu viennent me questionner me dit-il calmement

J'essaya de poser ma main sur son épaule mais îl se recula, super...

- Écoute je m'inquiète un peu, je voudrais juste t'aider fin je sais pas si tu veux on peut aller manger quelque choses dehors tu peut m'insulter aussi si sa peut te défouler j'en sais rien moi, j'pourrais demander peut-être à Klarys de te faire changer les idées mêmes si on ne s'aime pas on peut bien faire une exception.

- MA VIE PRIVÉ NE TE REGARDE PAS ! ET JE N'EST PAS BESOIN DE TA PITIÉ SURTOUT PAS ALORS ME CASSE PLUS LES COUILLES TU N'EST PAS MA POTE TU N'EST PAS MA MEUF TU N'EST RIEN POUR MOI ALORS ME FAIT PAS CHIER ! M'hurla t-il en balançant violemment son casque audio qui se brisa au fond de la salle avant qu'il parte sans un mot.