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Paris, 21:36

Mes talons claquent contre le sol et le vent très hostile  de ce soir me gifle le visage, je suis rester toute la journée au studio, il n'y avait personne pas même Monsieur Darez, je suis rester là à écouter les voix des garçons et plus particulièrement celle de Ken.

Son absence se faisait entendre, mais lui et moi n'étions pas fait pour être ensemble ni même pour être ami, c'était dur de l'admettre mais rien n'étais envisageable entre lui et moi peut-être qu'il n'y aurai eu qu'une vulgaire histoire de baise entre nous sans plus.

Mais nous n'auront jamais pu être réellement heureux ensemble, tous nous opposait, ma raison s'efforçait de ne plus y croire tandis que mon cœur lui s'attachait au moment passez ensemble et s'obstinait à ce dire que tout étais encore possible.

Pauvre conne vulnérable, je suis, je me tenais forte devant lui or que je paraissait aussi faible qu'un bébé. Tout n'étais pas propice pour moi, mon passer me courait après et je ne pouvais rien y faire.

J'étais constamment dans l'angoisse, ne sachant pas à qui en parler j'avais commencer à prendre l'habitude de m'assoir dans un parc pas loin de chez Ken, folle vous me diriez, au point où j'en étais plus rien ne pouvait me toucher. J'étais assise sur ce banc et je parlais, je parlais en essayant de retrouver son visage dans ma mémoire en reconstituant toute les facettes de son visage, et je rigolais, parfois pleurais avec lui mais j'essayais de me rendre moins coupable.

Pendant un moment je me suis tourner vers la religion en espérant trouver une solution mais étant peu croyante cela n'aboutissait à rien alors la seul chose qui arrivait à me tenir encore debout était ce petit rituel auquel je m'étais habituer.

Et comme tout les soirs, je m'y rendait une nouvelle fois toujours en espérant croiser le petit rappeur mais toujours sans réponses à mes attentes.

Je serrais à chaque fois un peu plus fort mon manteau à chaque coup de vent violent que je sentais, mais au bout de la énième fois ce n'étais pas du vent que je sentis mais bel et bien un gros coup en pleine face qui me fit tomber en arrière avant que la personne me traînent vulgairement par terre vers une petite ruelle isolé.

En temps normale j'aurai senti la peur mais comme si elle étais toujours présente à chaque moment avec moi le seul réflexe que j'ai eu étais de essuyer d'un geste de main le sang qui coulait autour de mon nez. Sans grande surprise je me retrouve face à face avec Rudy qui lui avait décider de ne plus partir de ma vie.

- Comme on se retrouve hein me dit-il sarcastiquement

Aucun mot ni aucun son ne sortais de ma bouche juste ma respiration froide provoquant une petite fumée blanche sortais de ma bouche, je ne savais même pas quoi répondre et puis à quoi bon.

- La vie est belle, tu porte du Prada me demanda t-il en désignant mon manteau sans me laisser répondre c'est bien c'est bien, je vois que tu vis sans remords, la petite meurtrière du parvis

- Ne m'appelle pas comme sa dis-je d'une voix peu audible mais qui apparemment a siffler dans ses tympans

- Tu préfère la suicidaire ? La faucheuse ? La diablesse ? Oh arrête un peu ton cinéma ne vient pas faire l'ange lorsque l'on est plus noir que ses pensées machiavélique Mellie

- Ne m'appelle plus jamais comme ça ! Insistais-je une nouvelle fois sentant mon cœur battre la chamade à l'entente de ce prénom

- Tu as peur que tout le monde découvre ce qui c'est passer en retrouvant ta vrai identité ? Tu as peur d'assumer les conséquences ? Mais ma belle je l'ai assumer moi les conséquences comme un grand garçon attendant sagement dans sa cellules de prison que cette salope ce dénonce mais ta préférer non seulement tuer mon frère mais en plus me faire dénoncé à ta place ! Salope s'énerva t-il en me donnant un violent coup de pied dans les côtes qui me fit cracher un amas de sang

- Je ne l'ai pas tuer hurlais-je en pleurant

- TU LA POUSSER DANS LES RAILS GINNIE

Sa voix résonnant encore dans ma tête, les larmes se mirent à tomber une par une jusqu'à ne plus pouvoir s'arrêter, cela ne sait jamais passer comme ça, il m'a pousser et éviter de mettre fin à ses jours en se sacrifiant voilà la vrai raison.

- Tu n'est qu'une menteuse Ginnie Nidzari, une putain de menteuse et crois moi que tu ne va pas finir ta vie dans un tel luxe il m'acheva d'un dernier coup de pied avant de passer un coup de fil.

« Allo ? ... Dépêche toi de te la ramener je suis avec elle ramène la caisse... derrière la place du Plys... Ok bébé »

Il raccrocha et se mit à mon niveau en me caressant doucement les cheveux, ses sautes de comportement elle aussi me faisait peur, depuis la mort de Dylan il était devenu comme sa un coup violent un coup gentil et calme, il n'étais plus le même. Plus personne ne le reconnaissait.

La douleur était omniprésente et mes yeux pesait lourd, je me revoyais dix ans auparavant avec la même sensation que je ressentais à cet instant, je souffrais davantage maintenant qu'il avait réussi à s'immiscer dans ma vie.

Et comme 10 ans plus tôt, par pire acte de lâcheté je ferma mes yeux en priant intérieurement que cela soit bel et bien la dernière fois que je les clôturerait.

Contre Ta volonté Où les histoires vivent. Découvrez maintenant