Idylle aux oubliettes

Chapitre 3

Des mois étaient passés et ma relation avec Mansour prenait une tournure géniale. Mes parents l'appréciaient beaucoup surtout maman et c'était pareil avec ses parents qui me témoignaient un amour sincère. Tata Soukeyna et tonton Lamine ainsi que mes parents mine de rien nous envisageaient déjà un futur mdr vous vous rendez compte? Mais bon fallait déjà commencer par finir les études et y'avait plus important c'est-à-dire le Bac.
Il l'avait néanmoins passé et les résultats devraient sortir le surlendemain dans l'après-midi.
Le jour-j,on aurait dit que c'était mes résultats à moi. À vrai dire j'avais confiance en lui car malgré le fait qu'il n'ait fait que le programme Français il était brillant même avec le programme Sénégalais. Il aurait pu opter pour le PRG Français qui se fait dans certaines écoles sauf que le PRG Sénégalais était d'autant plus avantageux d'après lui façon je l'avais cramé il voulait juste que l'on se retrouve dans la même école haha.

Lui: Va pisser et tu reviens!
Moi: Tu te moques de moi Mansour?
Lui: Mais non pas du tout, tu te stresses pour rien et moi même je ne le suis pas afin un peu.
Moi: Tu as raison on dirait que c'est moi qui vais recevoir un verdict. J'ai juste peur.
Lui: Tu n'as pas à avoir peur ma belle. Tout ce passera bien, tu me fais confiance non?
Moi: Biensûr que oui
Aller viens là me dit-il en ouvrant ses bras. Il desserra son étreinte pour qu'on y aille.
Arrivés sur les lieux et plus précisémment au Lycée Blaise Diagne, c'était bombé de personnes. Toutes sortes d'expressions se faisaient lire sur les visages.
Et en me rendant compte du visage déconfit de Mansour face à l'arrivé des membres du jury, l'envie d'exploser de rire me prit mais je ne voulais en aucun cas frustrer Monsieur.
Les <<Approchez Approchez>> se firent entendre. On entendait plus rien à part la voix du président du jury je vous dis et au bout de 2 minutes la délibération avait commencé.

" Jury A : Mention très bien
Numéro 326 Nd*****
Numéro 351 El Mansour Diagne "

Devrais-je vous décrire ma réaction? Mon cri à alerté toute la foule malgré la tension qui y régnait. Mon bébé 2eme du centre? Ak mention très bien nak? J'y croyais juste pas.
Par contre monsieur lui ne cessait de se tenir la tête à croire qu'il avait mal à la tête. Vous y comprenez quelque chose vous?
Mais que se passe-t-il? Lui questionais-je.
Lui: Tu es sûr qu'ils ne se sont pas trompés?
Moi: Mais qu'est-ce-que tu racontes? Tu l'as décroché mon amour et avec brio. A la minute qui suit je me suis sentie soulevé de terre. Il était tellement content qu'il ne cessait de répétait Alhamdoulilah... Après tout Allah l'a assisté jusqu'à ce jour qui est témoin des efforts dont il a fait preuve durant tout son cursus.
C'est avec cette euphorie qu'on a quitté les lieux y laissant des candidats à la fois joyeux, encore stressés de n'avoir pas entendu leur nom, certains qui pleuraient de joie et d'autres qui malheureusement ne l'ont pas obtenu et s'affairaient à rouler au sol tel des possédés. En même temps je comprends leur douleur.
Mansour lui n'y croyait toujours pas. Il ne cessait de m'embrasser et moi de l'autre côté j'étais contente de partager sa joie car après tout il le méritait vraiment mon champion.
Chez la famille Diagne, les félicitations et les pleurs de Maman Soukeyna (maman de Mansour) avaient envahi l'atmosphère. Pâ Lamine aussi était très euphorique et même mes parents qui s'y trouvaient nous attendant sûrement pour la délibération s'étaient joint à la réussite de Mansour... Alhamdoulilah

Après ces instants de bonheur, c'était à mon tour.
Une année s'était écoulée après le départ de Mansour pour les études extérieurs. Une année où au début c'était dur sans mon Homme mais je m'y suis fait en me tuant à l'école pour ainsi réussir moi aussi.
On était à une semaine du Baccalauréat et j'usais du peu de temps qui me restait pour bien réviser afin encore plus.
Les appels de Mansour se faisaient rares sûrement pour me mettre dans l'ambiance du travail. Quelques jours après les examens j'étais aussi admise 4eme du centre avec une mention très bien. Papa et maman étaient plus que fiers.
En somme c'était un événement heureux. Et ce même jour j'ai eu la surprise de ma vie en retrouvant Mansour à la maison.
Et pour ce qui est du temps perdu, je l'ai bien rattrapé wala bokk? Rien de pervers hein je vous vois venir.
Malheureusement il devait rentrer dans trois jours en France (genre chez lui) et tenait à ce qu'on dîne ensemble un soir juste en amoureux.
Je m'était vêtue de la façon la plus simple possible ; Une robe longue toute noire. Elle avait un décolleté plongeant derrière et le tout accompagné par un nœud ceintré derrière. Des chaussures à talon noirs également. Un maquillage sobre et sans pour autant me vanter j'étais élégamment belle. Jolie jolie j'étais mdr.
Ah pour la coiffure bah j'avais un tissage de fait la veille et coiffé joliment pour que le style de la robe puisse bien se faire voir. Bijoux, parfum, bref tout était au top.
Il est venu me chercher vers 20h et après quelques compliments on a enfin bougé.
On y était vers 20h et demi et vraiment chapeau. L'endroit était vraiment magnifiquement décoré. Je n'y suis venu et c'est là qu'il m'affirma que c'est un '' jardin privé " on va dire sauf qu'il s'était mis d'accord avec le gars qui s'occupait de la vigilance des lieux afin d'occuper le jardin ce soir.
C'était divinement bien décoré et je me demandais qui était passé par là.
Bien évidemment il à fait appel à une de ses cousines Fatim qui en passant est décoratrice, organisatrice de mariage, cérémonie etc .
Romantique? Oui il l'était.
Le dîner, j'en ai encore l'eau à la bouche.
La soirée fût douce et romantique vraiment.
On a quitté vers 23h pour aller dans le loft que son papa lui avait offert.
C'était non loin du jardin qui se situait en passant aux Almadies.
L'endroit était une merveille. La chance qu'il a ! Je m'étais assise aussi rapidement sur le sofa installé prés de la fenêtre du salon qui laisse paraître la rue tellement j'étais épuisée. À un moment il est venu me porter dans ses bras pour me déposer sur l' un des fauteuils du salon en face de la télé. Il se cala encore plus prés de moi et me demanda si j'ai aimé la soirée ! Tu demandes?
Quelques minutes après il se leva pour mettre en marche le DVD. Je m'installa encore plus confortablement et il vint se mettre près de moi avant d'allumer la télé. On ne s'ennuyait pas car il avait de la discussion qui me téléportait tellement j'étais bavarde. À un moment donné j'entendis la Chanson de Pape Birahim " Kima doon sett " passer et en me retournant vers la télé j'étais interdite.
Il se passe quoi ?