Chapitre 19

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Point de vue Ramata

En rouvrant les yeux assez difficilement , j'eus du mal à comprendre les quelques courbatures qui commençaient à gagner peu à peu mon corps. Mais ce fut de courte durée.
J'eus aussi du mal à comprendre ce que je faisais sur ce lit...étroit. En pleine reflexion je me souviens enfin des événements précédents.
Le mariage scellé , la venue des hommes , les visages rayonnants et puis... ma supposée fuite.
Seigneur qu'ai-je fait ? J'ai gâché son mariage ! Il ne me le pardonnera pas. Mâ Soukeyna ? Pâ Lamine ? Son frère , sa soeur bref sa famille !! Ils m'en voudront à coup sûr.
Pourquoi j'ai réagi aussi hâtivement ?

Mais d'ailleurs qu'est-ce-que je fous ici ? Dans cette pièce semblable à...une chambre d'hôpital ! S'en était une.
Aah je me souviens , vient ensuite Bachir qui tentait de m'apostropher puis mon mal de tête , mes yeux qui picotaient , mes pieds engourdis , mes oreilles qui bourdonnaient et puis le trou noir.
Donc je me suis évanouie.

La porte s'ouvra tandis que je tentais d'enlever ces perfusions qui m'ont été mises. " Woor nama niougui mey sol ay bouteilles rekk mane dal les hôpitaux je comprends pas ".

Ramata qu'est-ce-que tu fais ? Lança la voix que je reconnais très bien.

Moi: Thierno ?
Lui: C'est bien moi !
Moi: M..mais qu'est-ce-que tu fais là ?
Lui: Je suis médecin tu as oublié ?
Moi: Non , afin je veux dire que je m'attendais pas à te retrouver ici.
Lui: Moi non plus je ne m'attendais pas à t'avoir comme patiente et je vais prévenir tes proches de ton réveil en attendant tend la main que je te remette la perfusion.
Moi: Non , non moi je rentre ! Les hôpitaux et moi on diffèrent gravement.
Lui: Et tu as la permission de qui ?
Moi: De mon adorable docteur à moi.
Lui: Ça marche pas avec moi , allez donne ta main.

Je la lui tends en fin de compte ressentant de légers et doux frissons me parcourir la mains sûrement dû à la froideur de ses mains ce qui ne lui à pas échappé.

Il me sourit et s'en va avertir ma famille.

Un instant plus tard ils sont tous rentrés.

Moi: Wa yeine beuri gueine di !
Fatim: Laf thiat rek ioe ! Ish
Je ne pouvais m'empêcher de rigoler.
Sadiya elle est directement venue se blottir contre moi , c'est pourquoi je l'adore elle est très câline ce que j'aime par dessus tout.
Sadiya: Refais plus jamais ça Rama.

Maman: Imbecile là , tu as fait voyagé mon coeur jusqu'à Bamako. Ma chérie pourquoi es-tu partie en courant toi aussi anh ? Khanna khamo lolou woroul ! Et pu...
Papa: Aicha mayal khalei bi mou noyi touti ! Dit papa en faisant une légère pression sur ma main. Tu te sens mieux néné touti ?
Moi: Oui papa beaucoup mieux.

Ensuite tonton lamine est apparu. Ça m'a fait chaud au cœur sur le coup billay et je me suis excusée pour cet incident que j'ai causé sur un coup de tête. Si j'avais pas accourue à la rue, tout ça ne se serait pas passé.
Bref tout le monde est passé , j'ai l'impression d'être cajolé. J'ai même envie de jouer le jeu. Mais bon je ne veux aucun stress.
Vînt la dernière personne que je ne pensais pas voir. Vous l'aurez compris.

Comment te sens-tu ? Me demanda-t-il.

Moi: Je vais bien merci.
Lui: D'accord , le docteur dit que tu étais beaucoup trop faible et une petite baisse de tension.
Je crois il a dit ça car n'ayant rien à dire. Moi même on m'a pas dit ce que j'avais mais je savais déjà que je m'étais évanouie.

Idylle aux oubliettes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant