Chapitre 2

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PDV de Clarke

Quand je me réveille enfin, je suis couchée dans un lit, menottée, dans ce qui me semble être une infirmerie. J'ai à peine le temps de me remettre de mon rêve avec Bellamy qui paraissait si réaliste qu'une femme en blouse blanche, un homme assez âgé et la fille que j'ai menacé, accompagnés de deux gardes, entrent.

-Bonjour Clarke, lance la femme. Comment va ton bras ?

Je suis gênée par sa question. Après ce que j'ai fait elle me demande si je vais bien ? Pourquoi est-elle gentille avec moi ?

Voyant que je ne réponds pas elle continue :

-Tu n'es pas très bavarde, n'est-ce pas ?

-Compétence héritée des sauvages, sans doute, ajoute le vieil homme en s'approchant. C'est pas grave. Maya a quelque chose à dire en premier de toute façon.

-Vous étiez la prochaine à sortir de la quarantaine, commence celle-ci d'un ton accusateur. Dix minutes de plus et vous auriez pu...

Elle est interrompu par le raclement de gorge de l'homme. Elle prend une inspiration comme pour se calmer et continue :

-Je ne porterai pas plainte.

Et bien, je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à ça. Evidemment, je savais qu'elle devait être énervée contre moi. Mais elle n'a pas le droit de me reprocher d'avoir voulu sortir de la quarantaine ! Je ne savais pas où j'étais, quand je pourrais sortir et qui me retenais ! Ils ne pouvaient tout de même pas s'attendre à ce que je reste tranquillement couchée dans le lit pendant des jours... Et elle ne se doute pas à quel point je me moque du fait qu'elle ne portera pas plainte contre moi. Aujourd'hui, ce n'est plus qu'un problème mineur pour moi. Mais au moins, ça me donne un petit indice sur le modèle de société dans lequel vivent ces gens. Quand on ne sait pas où l'on est, même la plus petite information est bonne à prendre.

-Merci Maya, dit le vieil homme en interrompant mes pensées. Tu peux prendre ton traitement maintenant.

Maya et la femme en blouse balnche se dirigent vers un autre lit pendant que l'homme vient se planter devant moi.

-Les menottes ne sont pas nécessaires, dit-il aux gardes qui s'empressent de me libérer.

Il me tend ensuite la main pour que je la lui serre en disant :

-Dante Wallace.

Je fais de même sans dire mon nom puisqu'il le connait déjà de toute façon. Je remarque au premier coup d'œil que ses mains sont sales.

-De la peinture à l'huile, m'explique Dante. C'est vrai, tu es aussi une artiste.

Je m'empresse de me lever et de prendre une position un peu plus défensive même si je sais que je n'ai pas la moindre chance face aux gardes.

-Qui vous a dit ça ? je lance.

-Tes amis, me répond Wallace. Ils ont aussi dit que tu étais leur leader. Il semble que toi et moi avons beaucoup en commun, jeune fille.

Je décide d'ignorer son commentaire pour demander :

-Où est ma montre ?

Quand je me suis réveillée dans la cellule, j'étais dépouillée de tous les objets que je possédais auparavant. Mais, seule ma montre m'importait réellement...

-Je suis désolé mais nous ne pouvons pas laisser entrer des objets contaminés au Mount Weather. On ne peut pas prendre de risque. Notre protocole est strict, Clarke. Nous privilégions la sécurité aux sentiments.

Bellarke - The BeforeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant