Point de vue d'Amélie :
Nous sommes tous deux assis sur le canapé. Je remarque qu'il me fixe. Génial! Ça va être encore plus facile que prévu.
Je grimpe sur lui à califourchon et l'embrasse passionnément.
Il se recule et me regarde, l'air surpris avant de me demander :«Mais qu'est-ce que tu fais?
Tu... Tu as reçu mes messages?
Je suis passé chez toi hier soir, mais tu n'étais pas là. T'étais où?- Partie courir. Mais tais-toi, on parlera de ça après. Touche-moi.»
Il semble hésiter, ferme les yeux puis soupire.
Je l'aide à faire le bon choix en bougeant mon bassin d'avant en arrière.
Il pose ses mains sur mes hanches pour me stabiliser et m'empêcher de glisser.
Étant donné que ma jupe s'est retroussée quand j'ai grimpé sur lui, ses mains glissent le long de mes cuisses, puis remontent vers mes fesses... Et je n'ai pas mit de string.«Et merde!», lance-t-il.
Je croise son regard et sais que sa décision est prise. J'ai gagné!
Il m'enlève mon haut avant de me faire basculer sur le canapé et de se placer au dessus de moi. Il caresse ma poitrine à travers la dentelle de mon soutien-gorge.
Je me cambre et sens mes tétons se durcir lorsqu'il repousse mon soutien gorge vers le bas pour laisser jaillir mes seins.
Il se penche et en attrape un entre ses lèvres.
Je retiens tant bien que mal un cri de plaisir.
Il passe une main dans mon dos et dégrafer mon soutien-gorge. Aussitôt qu'il me l'a enlevé, il lèche mes tétons durcis, l'un après l'autre, puis les suce.D'une main, il masse mon clitoris et insère un doigt profondément en moi.
Je gémis et essaie de lui défaire son pantalon, mais il résiste.
Il relève la tête et me dis :«Pas maintenant. Toi d'abord cette fois.»
Je me crispe.
Et merde... comment je vais expliquer ça? Je n'ai pas envie qu'il pense que quelque chose déconne chez moi.
Ou plutôt qu'il le découvre, pour être exacte.
Je ne suis pas prête.Je réfléchis en vitesse aux options possibles :
1) Je lui demande d'arrêter et me barre sans explications
2) Je simule.
Il me regarde, se penche, mordille le lobe de mon oreille et murmure :
«laisse-toi aller.»
Je ferme les yeux tandis qu'il suçotte légèrement la peau de mon cou.
Je sens ses doigts partout. Sur mes seins, un sur mon clitoris, et deux autres qui font des allers-retours à l'intérieur de mon vagin. Ou trois? Je ne saurais dire.
Je pousse un cri.«S'il te plait David, je ne peux pas... pas comme ça... Viens. Je te veux, maintenant.»
Il s'arrête et m'observe un instant, cherchant probablement à comprendre les raisons de ma demande.
Il finit par soupirer et prend un préservatif dans la poche de son jean. Il se déshabille et le déroule sur son sexe déjà tendu.Contrairement à la dernière fois, il me prend en douceur, en me caressant les cheveux, la poitrine, le ventre. Je remue mon bassin pour l'inciter à aller plus vite.
Il semble comprendre et accélère le rythme. Il titille mon clitoris tout en me prenant de plus en plus vite.
Mais ça ne nous suffit pas.
Il relève mes jambes et les place sur ses épaules pour qu'il s'enfonce aussi loin que possible.«Oh oui David! C'est tellement bon
- Putain... Tu me rends fou Amélie...»
Je me contracte. Je reconnais à sa respiration les prémices de la jouissance.
Je lui griffe le dos et crie plus fort.
Je bouge mon bassin en même temps que lui, jusqu'à ce qu'il jouisse.
Il me donne encore quelques coups de reins.
J'y suis presque... Mais ça repart... Évidemment...
Je me détends. Il me garde dans ses bras quelques minutes puis se lève. Je me redresse.
Du coin de l'œil, je le vois enlever le préservatif, y faire un noeud et le glisser dans son emballage d'origine avant de le déposer par terre.
Je hausse un sourcil.«Cette fois, je ne te laisse pas te sauver», m'explique-t-il calmement.
J'ai envie de pleurer. C'était trop bon... Et ce connard a failli me faire jouir.
J'ai beau dire ce que je veux, mentir à qui je veux, même à moi-même, je m'étais attachée à lui. Avec ses putain de fossettes...Je vais encore souffrir, et lui il s'en foutra complètement, il pourra baiser sa pétasse.
Elle n'est pas cassée, elle au moins.
Elle au moins, elle doit jouir à chaque fois qu'il la culbute, avec son corps de rêve, qui doit fonctionner à merveille.Je fonce les sourcils en sentant mes joues humides.
Merde, merde, merde! Mes larmes ont coulé sans que je m'en aperçoive. Quelle conne. Pourvu qu'il n'ait pas vu. Ou pire, qu'il ait tellement pitié qu'il les essuie pas avec ses mains, sinon là je crois que je le frappe.Je m'apprête à m'essuyer discrètement les yeux. Quand je vois sa main avancer vers moi...
Oh non, pas ça...Il me tend un mouchoir. Je le prends et le regarde, médusée.
Alors là, je ne me serais jamais attendue à ça!J'étais convaincue qu'il allait faire quelque chose qui m'énerverait, ou qu'il me poserait un tas de questions gênantes.
En fin de compte, il ne dit pas un mot, il me laisse le temps de reprendre mes esprits, sans bouger ni parler.
Pourquoi faut-il qu'il se comporte exactement comme j'en ai besoin?
Il ne peut pas se contenter d'être un salaud infidèle?Je dois absolument me tirer d'ici, et ne plus jamais coucher avec lui. Ne plus jamais le revoir serait encore mieux, si je ne veux pas finir en miettes.

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Prouve moi que tu ne m'aimes pas (Terminé / En Correction!)
Romantik«Ne fais pas l'erreur de tomber amoureux de moi. Tiens toi le plus loin possible, si tu ne veux pas souffrir. Crois-moi. Maintenant, rentre chez toi» Qui a dit qu'on cherchait tous l'amour? Certainement pas moi en tout cas. Quand on ne s'aime pas so...