Prouve moi que tu ne m'aimes pas (Terminé / En Correction!)

Chapitre 32 - Le rêve d'une merveilleuse vie

Point de vue de David :

Je reste encore un instant en elle.
J'essaie de prolonger ce moment au maximum, de peur que tout ça s'arrête.
Qu'elle prenne encore une fois la fuite, ou que je finisse par me réveiller et m'apercevoir que ce n'était qu'un rêve...

Un merveilleux rêve... Tellement doux...
Allez, ça suffit.
Je l'embrasse une dernière fois et me relève pour aller jeter le préservatif.
Je reviens m'allonger à ses côtés et je la regarde un instant.
Elle est magnifique, avec ses longs cheveux bruns légèrement décoiffés, ses joues rosies, ses lèvres gonflées et ses yeux brillants...

Et puis toutes les petites marques que j'ai laissé sur son corps, comme pour être sûr qu'elle m'appartenait.
Au moins pour un instant.

Je la prends dans mes bras et pose mon menton sur le haut de sa tête.
Je ferme les yeux, et savoure cet instant magique...
Jusqu'à ce que je sente son corps secoué de légers spasmes.

Je me recule légèrement et fronce les sourcils.

«Tu pleures?»

Merde! Qu'est-ce que j'ai fait? J'ai été trop rapide, elle n'était sûrement pas prête à vivre ça maintenant, après toutes ces émotions. Ça a dû faire remonter trop de souvenirs...

Je prends une grande inspiration. Je dois garder mon calme. Ne pas montrer de regrets. Sinon elle va péter un câble.

«Va prendre une douche. Ça devrait te faire du bien. Tu te sentiras mieux après.

Elle essaie de calmer ses sanglots.

- Je me sens bien.

- C'est flagrant... Maintenant que tu m'en parles, c'est vrai que moi aussi, parfois quand je vais bien, je pleure.

Elle se met à rire.
C'est trop bizarre. Elle a encore les joues et les yeux mouillés, mais elle rit.

- C'est juste l'émotion, David.
Je t'assure que je me sens parfaitement bien.»

Elle sourit, d'un sourire sincère.
Je décide de ne pas insister. Je la crois, et puis même dans le cas contraire, ça risquerait de l'énerver.

J'approche ma main de son visage pour essuyer ses larmes.
Elle ferme les yeux et soupire.

Peu de temps après, je sens son corps s'alourdir contre le mien. Elle est en train de s'endormir.

Je la soulève et l'emmène dans ce que je devine être sa chambre.

Je la pose doucement sur le lit et la recouvre avec les draps.
Je prends quelques instants pour l'admirer.
Elle a l'air si paisible endormie.
Tellement innocente.
J'imagine aisément la petite fille pleine de vie qu'elle a du être, à une époque lointaine.

Je cesse ma contemplation et commence à partir.
J'aimerais rester près d'elle. Sentir son corps contre le mien, me réveiller à ses côtés, veiller sur elle en cas de besoin...

Mais je n'en n'ai pas le droit.
C'est son l'appartement, sa chambre, son lit.
Si je dois un jour dormir ici, ça doit venir d'elle. Je sais que je ne dois pas prendre cette décision à sa place.

Je l'entends remuer dans son sommeil. J'espère qu'elle n'est pas en train de faire un cauchemar.

«Reste avec moi...» murmure-t-elle

Je me retourne pour vérifier qu'elle est réveillée et qu'elle ne parle pas dans son sommeil.

Elle s'est redressée légèrement et me regarde, l'air apeuré, comme si elle craignait que je ne revienne jamais.