Prouve moi que tu ne m'aimes pas (Terminé / En Correction!)

Chapitre 7 - Bidule

Juste pour vous remercier de me lire, de commenter et de voter DreamTheWork, tydennn, AryaGabrielleFR

Vous me faites trop rire avec vos commentaires.

Bonne lecture, et n'hésitez pas à voter si ça vous plait ;)
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Nous entrons dans l'appartement du type que je surnomme intérieurement bidule, machin étant déjà utilisé.

C'est assez spacieux, pas décoré du tout, comme je pouvais m'y attendre, mais étonnamment propre, même si c'est un peu en bazard.

«T'es sûre que tu veux rien boire?» me demande bidule

Je ne réponds pas et enlève mon manteau, puis mes chaussures.

Il écarquille les yeux, s'avance vers moi et m'attrape par la taille. Il me soulève et m'allonge sur la table tu salon.
Il se penche vers moi et approche ses lèvres des miennes.
Je tourne rapidement la tête sur le côté et murmure :

«Non. Pas sur la bouche.
Tu me touches où tu veux mais tu ne m'embrasses pas.»

Il ne répond pas, mais acquiesce et pose alors sa bouche au creux​ de mon cou, qu'il aspire légèrement, pas assez pour me faire une marque, mais suffisamment pour me faire gémir.
Il remonte ma robe et ses doigts glissent entre mes cuisses.

«putain de merde t'as pas de sous vêtements?», demande-t-il dans un souffle.

Je souris et fais non le la tête.
Avec cette robe, même un string se voyait à des kilomètres.
Je distingue une bosse se former au niveau de son entrejambe.

Je pousse un cri quand il enfonce un doigt en moi, puis deux.
Je bouge contre sa main et lui dis :

«J'ai trop envie, mets une capote et prends moi maintenant, je suis déjà prête. Je veux un coup rapide et sans embrouille.»

Il a l'air surpris, mais ne cherche pas à me demander plus d'explications. Il attrape un préservatif dans la poche de son jean et l'enfile après s'être déshabillé rapidement.
Il se penche à nouveau au dessus de moi et m'enlève ma robe, puis il attrape un de mes seins entre ses lèvres et en suce le bout durci.

Je gémis à nouveau et commence à le masturber. Il ferme les yeux et se laisse faire quelques minutes en soupirant.
Ensuite, il vient enfin se placer entre mes jambes et positionne son sexe à l'entrée du mien.
Il me regarde sans rien dire, comme si
son regard semble chercher mon accord.

«vas-y», lui dis-je.

Il me pénètre alors, doucement, mais sans s'arrêter, jusqu'à être complètement en moi. Je pousse un petit cri et entend sa respiration devenir de plus en plus saccadée.
Il accélère alors le rythme, se tenant sur une main tout en caressant mon clitoris de l'autre.

Je lui murmure à l'oreille :

« Continue, c'est bon ce que tu me fais».

Il grogne et me donne de grands coups de reins.
Je sens son sexe se gonfler encore plus en moi.
Je passe mes jambes autour de sa taille pour le prendre encore plus profondément.
Je crie de plaisir tandis qu'il accélère encore et encore.
Je le sens se tendre, et je plante mes ongles dans ses épaules.

«Oh putaiiin!», crie-t-il en s'écroulant sur moi.

Au bout de quelques minutes, il se relève et me dit :

« Toi, tes un putain de bon coup.

Je souris, amusée d'avance par la réponse que je m'apprête à lui donner.

- Oui, il paraît...
T'es pas mal non plus, lui dis-je avec un clin d'oeil.

- Bon, je suppose que tu veux pas qu'on parle et que tu t'en vas tout de suite.

- T'as tout compris!

- Ça tombe plutôt bien en fait, parce que j'ai une copine.

- Ouais, c'est cool pour toi, je m'en balance en fait. A plus!

- Attends!
Je voudrais savoir...

Il passe la main dans ses cheveux, l'air terriblement mal à l'aise.

Heu, merde...
T'as joui ou pas?

- Putain t'es bien un mec toi!
Toujours à se soucier de ses performances. Tu veux pas faire un concours avec tous les mecs qui ont couché avec moi, pour savoir qui a la plus grosse non plus?
Sans déconner!
Qu'est-ce que t'en as à foutre si j'ai joui?
Je suis pas ta meuf.

- Bah... pour savoir si y'a une chance qu'on recommence, me dit-il avec un sourire en coin.

- Hum. Pourquoi pas. Ça dépendra de ce que j'ai sous la main.
C'était bien, c'est tout ce que t'as à savoir.»

Je n'ai plus aucune raison de rester dans cet appartement, et surtout je n'en ai plus du tout envie.
Soudain, j'ai besoin d'air. Je remets rapidement ma robe et m'en vais.
Je rentre à pieds, puisque je ne suis pas loin de chez moi.
Tout en marchant, je réfléchis.
Quel connard!
Il aurait pas pu me dire qu'il avait quelqu'un?

Non mais Amélie réfléchis un peu, évidemment qu'il n'allait pas te le dire!
T'imagines un peu le truc :

«ouais pas de problème, on baise, par contre j'te préviens quand même que j'ai une copine».
N'importe quoi.

Bon... Je suis désolée, copine de bidule hein.
Je ne pouvais pas savoir.
Et si je l'avais su, je l'aurais sûrement fait quand même.

Qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre? Discuter avec ce petit con de David? Rentrer chez moi comme il me l'avait demandé? Ordonné même, pour être exacte.

Agacée, je revois le fil de ma soirée
Pour qui il s'est prit pour me donner des ordres celui-là?
C'est sa faute tout ça aussi. Connard de David!