Prouve moi que tu ne m'aimes pas (Terminé / En Correction!)

Chapitre 34 - Que fais-tu?

Point de vue de David :

Je sors de la douche et trouve Amélie dans le salon, en train de lire un livre.
Je m'apprête à l'embrasser pour lui souhaiter une bonne journée lorsque je remarque qu'elle tient mon téléphone entre ses mains.

Elle lève ses yeux vers moi, avec un air coupable.

«Qu'est-ce qui se passe? Je demande.

- Rien de particulier...
Enfin, si! Tu as reçu un message d'Elodie.

- Elodie?

- Ton ex apparemment...
Bon bah, autant que tu le saches, je lui ai répondu.

- Tu... Quoi? Mais tu lui as dit quoi?

- Tiens, regarde par toi-même, me dit-elle en me tendant mon portable.

J'ouvre le message en question et fronce les sourcils avant d'exploser de rire.

- Alors toi! Tu as vraiment un don pour me faire rire​.
Si tu permets, je garde la photo. Tu es très sexy, lui dis-je dans un clin d'oeil.

- Tu n'es pas fâché?

- Pas du tout. Je m'en fiche, c'est du passé. Elle ne représente plus rien pour moi. Et puis comme tu l'as dit, elle a eu sa chance.
Mais à l'avenir, mon coeur, ce n'est pas la peine de lire mes messages. Tu peux me faire confiance. Et tu peux me parler si tu as des doutes.
Je suis bien avec toi, c'est tout ce qui compte, non?

- Je suis désolée David.je te fais confiance, je te jure que je ne l'ai pas fait exprès, au départ. Je voulais juste te ramener ton portable pour que tu puisses répondre, et j'ai tout vu. Du coup j'ai décidé de la remettre à sa place.
Excuse-moi, ce n'était pas bien de ma part.

- Ça ne fait rien. Allez, je file, j'ai plein de choses à faire», dis-je en l'embrassant tendrement.

Elle s'accroche à moi, passe sa langue sur mes lèvres et la glisse dans ma bouche.
Elle se colle à moi et gémit.

«Amel, je ne vais jamais pouvoir faire mon travail si tu commences comme ça...

- Pardon. File, avant que je change d'avis!»

Elle se décale à contrecœur et me laisse partir.

Je rentre, et au bout de longues heures de travail, qui me paraissent interminables, je finis tant bien que mal par boucler toutes les tâches que j'avais à accomplir.

J'envoie un message à Amélie.

«Difficile de me concentrer...
Tu as passé un bon après midi?
Si tu veux, je peux passer te voir tout à l'heure.»

«J'aurais adoré, mais je suis k.o. et je bosse demain. On se voit en fin de semaine?»

«pas de problème. Repose toi bien ma belle. ❤»

La semaine promet d'être très longue dans ce cas.
Je la passe à discuter avec Amélie de tout et de rien par sms, de la façon dont elle a rencontré Anna, de ma famille, mes amis, mon travail, l'avenir que j'envisage...

Nous avons convenus de nous retrouver ce soir, au bar.
La soirée est déjà bien avancée, et Amélie n'est toujours pas arrivée.
C'est bien dommage, d'ailleurs, parce qu'elle aurait sûrement fait fuir la femme dont j'essaie de me débarrasser depuis plusieurs heures; une blonde aux formes généreuses et à la bouche pulpeuse.
Plus collante qu'un post-it... Je me demande si elle n'a pas des actions chez super glue. Elle se croit géniale, ça me donne envie de rire. Oui elle est belle, et encore, limite trop vulgaire, et surtout, sans aucune conversation. C'est affligeant!

Et puis au-delà de ça, Amélie me manque.
Je lui ai envoyé plusieurs messages, et je l'ai appelé une fois, sans réponse.
Ça commence à m'inquiéter, mais je n'ose pas insister, de peur qu'elle ne se sente harcelée.

A la fin de la soirée, la peur m'a complètement gagné. Je décide d'aller chez elle, vérifier qu'il ne lui soit rien arrivé.
Je monte les escaliers quatre à quatre pour ne pas perdre de temps à attendre l'ascenseur.
Je cogne une fois. Puis deux, puis trois, jusqu'à me mettre à tambouriner à la porte, même si je devine qu'elle n'est pas là puisqu'il n'y a pas de lumière.

Je la rappelle plusieurs fois en retournant chez moi, mais sans succès.
A cours de solution, je prends une douche et finis par me coucher, inquiet comme je l'ai rarement été. Et si quelqu'un lui avait fait du mal?
Je passe la nuit à me tourner et me retourner sans avoir fermé l'oeil.

Me voilà finalement en train de composer le numéro d'Anna, à 8h à peine, un samedi matin.
Elle va me maudire.

«Huum? T'as intérêt à a avoir une très bonne explication, David!

- Excuse-moi, Anna, mais je ne sais pas où elle est.

- Dans ton caleçon, je présume, comme d'habitude, non?

- Hein? Quoi, mais non!
Je te parle d'Amélie!

Je l'entends se redresser d'un coup.

- Qu'est-ce qui s'est passé?

- Rien du tout, je te jure! Tout se passait bien entre nous, elle devait me rejoindre au bar, hier soir, mais elle n'est jamais venue. Elle n'est pas chez elle et ne répond ni à mes appels, ni à mes messages...

- Détends-toi, elle a peut-être juste flippé. Ça se passait bien comment entre vous?
Tu lui as dit je t'aime? Tu l'as trop collé? Tu lui as envoyé plein de messages?

- Non. Non. Et encore non. Je lui ai laissé de l'espace et j'ai seulement répondu à ses questions.

- Elle t'a posé des questions?? Bah merde alors! Elle t'aime vraiment bien, alors.
Bon écoute, si ça devenait trop sérieux elle a peut-être juste paniqué.
La connaissant, c'est plus que probable.
Je vais essayer de savoir si au moins elle va bien, et je te tiendrai au courant. De ton côté, laisse-lui une semaine tranquille, et après si on n'a pas de nouvelles, on avisera.