Chapitre 14 - Soirée chez Anna

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Point de vue d'Amélie

Je suis devant mon miroir depuis un long moment. Je m'examine sous tous les angles, avec différentes tenues, mais rien ne me plait. Aujourd'hui, je me sens mal. Je me trouve laide, quoi que je fasse. C'est un jour sans apparemment.
Je n'ai même pas envie d'aller à cette soirée, pas envie de sourire alors que je me sens mal, pas envie qu'on me voit comme ça.
Finalement, je décide d'arrêter mon défilé. Je termine de m'habiller quand mon téléphone sonne.
Je décroche.

«Ouais, Anna?

- Tu fous quoi? T'as pas oublié la soirée hein? Me demande Anna.

- Non, je n'ai pas oublié, c'est bon.

- T'es sûre? Tu me plantes pas hein! J'te préviens Amel, je viens te chercher ma parole!

- Pète un coup Anna! J'te plante pas, j'arrive, je suis un peu en retard c'est tout. Je n'arrivais pas à choisir mes fringues.
T'avais qu'à venir m'aider aussi.
Et puis tu sais, une reine sait se faire désirer.

Elle explose de rire.

- Une reine!! Ahah!! Tu me tues! Une reine de la connerie oui!! Ah là là, j'en peux plus de toi.

- Ouais, moi aussi je t'aime. Allez, à tout à l'heure.»

Elle est tendue! Qu'est-ce qu'elle a ce soir? C'est pas la première fois que j'suis à la bourre quand même!
Pour elle aussi c'est une journée sans ou quoi?

J'arrive chez Anna et l'embrasse sur la joue.
Elle me prend dans ses bras, puis recule de quelques pas pour observer mon look.

«Quoi? Dis-je d'un ton un peu agressif.

- Non, rien. J'aime bien tes vêtements...

Je sens qu'elle a quelque chose à dire, mais qu'elle se retient

- Vas-y, dis-moi.

- C'est juste que t'as une tête d'enterrement... Ça ne serait pas à cause du beau David par hasard?

Je manque de m'étrangler avec ma salive.

- Mais où tu vas pêcher toutes ces -idées sérieux?
Bon, on peut parler d'un truc plus intéressant?»

Je salue tout le monde d'un signe de la main, quand mon coeur loupe un battements... Ou peut-être deux... Il me fixe de ses yeux verts et me sourit.

«Amélie, t'as entendu ce que je t'ai dit?
- Heu oui, ouais ok.

Elle pouffe

- Je te demandais si tu étais concernée par la «David touch», mais je crois que j'ai ma réponse, en fait.

- Pardon. Mais qu'est-ce qu'il fout là lui? demandé-je en le désignant d'un signe de tête.

- Ah ouais, je ne t'ai pas dit, me répond Anna, j'ai passé une bonne soirée à son bar l'autre soir. Il est vachement sympa, et j'ai trouvé ça louche que tu ne m'aies pas parlé de ta nuit en solo là bas, quand t'étais bourrée apparemment. Du coup, je l'ai invité».

Je la maudis intérieurement. Extérieurement aussi, d'ailleurs.

Elle sourit et s'éloigne en gloussant.

Suuuuper! La soirée promet d'être longue. J'avais pourtant réussi à parfaitement l'éviter jusque là.
Tu fais chier Anna!

Je décide de boire avec modération à cette soirée. La dernière fois on a failli courir à la catastrophe, et si je veux être sure de ne pas lui sauter dessus, le mieux est que je sois capable de penser de manière cohérente.

Nous sommes en train de finir un jeu de cartes. Nous avons formé un cercle, David à ma droite, Cédric, un copain (un plan cul pour être exacte), à ma gauche.
Cédric me caresse discrètement la cuisse sous la table et remonte lentement sous ma robe. Je ferme les yeux et les rouvre quand David me parle :

«C'est sympa comme soirée. Je suis content de voir que tu sembles aller mieux.
Tu pourrais m'inviter à boire un café chez toi un jour, qu'on discute au calme.

- On ne t'a jamais dit que ce n'était pas très poli de s'inviter chez les gens? Et pourquoi tu veux toujours parler? Tu peux pas juste baiser, comme tous les autres?

Il ouvre la bouche, la referme puis ma rouvre. Je me retiens de rire.

- Parce que ça ne m'intéresse pas. Je peux baiser qui je veux, comme tu dis, mais j'ai envie de te connaître vraiment. Cela dit, je ne suis pas contre l'idée de coucher avec toi, non plus, si tu veux tout savoir.

Je souris.

- Ouais bah on ne baisera pas. T'auras qu'à venir avec Anna.

- Je n'ai pas besoin d'Anna pour te parler», dit-il en frôlant mon bras.

Je suis super mal à l'aise, Cédric continue de me caresser, il est remonté entre mes cuisses et a atteint mon string. Et David qui me touche le bras... Ce n'est pas bien. C'est trop glauque.

«Ou tu peux venir avec Anna, insisté-je.

- Elle m'a dit qu'elle partait deux semaines en vacances...

- Ouais bah c'est cool, t'attendras qu'elle rentre.

- S'il te plait Amélie, t'as la trouille ou quoi? C'est juste un café.»

Il prend ma main dans la sienne, pendant que Cédric enfonce un doigt en moi. Je ferme les yeux et me mord la lèvre en retenant un gémissement. Il faut que je me sorte de là, mais il ne va pas lâcher le morceau, je le sais d'avance.

«Ok bon t'auras qu'à demander mon numéro à Anna et m'envoyer un sms. Bon, faut que j'y aille.»

Je me penche vers Cédric et lui dis à l'oreille :

«Emmène moi ailleurs»

Il retire les deux doigts qu'il avait en moi et se lève. Je le suis jusque dans sa voiture et me retiens de lui sauter dessus tout de suite.

J'attends d'arriver chez lui.
Il ouvre la porte, et je la referme pendant qu'il s'asseoit sur une chaise pour enlever ses chaussures. Je descends mon string et le laisse tomber au sol. Je l'enjambe et m'avance près de Cédric. Il a défait sa ceinture, son bouton de pantalon et sa braguette. Je commence à descendre son pantalon et son boxer. Il m'aide en soulevant les fesses. Une fois que ses vêtements sont baissés jusqu'à ses chevilles, je m'agenouille et caresse son sexe de haut en bas avec des mouvements lents.
Petit à petit, j'accélère le rythme jusqu'à ce que je le voie se tendre.
J'approche mes lèvres et le lèche sur toute sa longueur plusieurs fois. Il soupire lorsque ma langue caresse son gland. Je le prends dans ma bouche et bouge la tête de plus en plus vite. Il m'aide à trouver le bon rythme en posant ses mains sur ma tête.
Je m'arrête quand je sens sa respiration s'accélérer. Je me relève alors et le chevauche. Je fais entrer sa queue en moi et pousse un gémissement.
Cédric attrape mes hanches, puis descend une main pour me caresser les fesses.
Il titille mon clitoris d'un doigt, et m'en enfonce un autre dans l'anus, avec sa seconde main.
Je sens son plaisir monter en même temps que le mien.
Je le mords dans le cou tandis qu'il lâche mes fesses pour me tirer les cheveux. Je suis stoppée en plein vol, tandis qu'il jouit dans un cri.

Prouve moi que tu ne m'aimes pas (Terminé / En Correction!)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant