PDV de Jean Baptiste :
Christophe et moi marchions le long de la falaise depuis quelques minutes déjà. Nous avion quittés le campement que nous avions aménagé un peu plus loin avec Tal, Jen, Nolwenn et Maxime. En effet, après le crash, je m’étais réveillé seul au milieu d’une immense foret. Au début, j’avais cru que j’étais le seul survivant, mais j’avais vite trouvé Chris, Tal, Maxime et Nol’ qui avait fait un feu non loin de là. Apres d’émouvantes retrouvailles, nous nous étions mis en routes pour trouver un meilleur lieu de vie, en espérant pouvoir appeler des secours ; résigner a l’idée que tous les autres avaient péris. Apres quelques jours de marche, nous avions trouvés une petite grotte abritait par des buissons très denses, qui donnait sur la plage. Nous nous y étions installés depuis deux jours, quand un beau matin, Jenifer nous apparut, comme tout droit sortie d’un film d’aventure. Elle s’était effondrée en larme et nous avait racontée sa lutte pour survivre dans la jungle, seule et perdue. Désormais, nous vivions tous les cinq dans la grotte, nous nourrissant principalement de coquillages et de baies.
Chris et moi, nous dirigions vers des énormes rochers ou nous ramassions la plupart du temps nos coquillages. Alors que nous longions le pied de la falaise, Chris me désigna une masse informe qui gisait sur les rochers non loin de nous. Intrigués, nous nous approchions, mais je me stoppais rapidement en découvrant avec horreur que cette masse était un cadavre… le cadavre d’un homme. Je m’approchais encore, le cœur battant, lorsque je fus suffisamment près, je pus distinguer de longs cheveux bruns et un visage fin d’une blancheur effrayante. Ce visage enfantin et d’habitude si joviale était gravé dans ma mémoire ; Lena !
Je me jetais à ses cotes, et je repoussais les mèches brunes qui retombaient en désordres sur son visage. Chris se tenait à cote de moi, et passait une main fébrile sur les flancs de la jeune fille, ou se trouvait deux trous béants, d’où un liquide poisseux s’échappait. Je le regardais, les yeux emplis de larmes. Lui aussi pleurait en caressant doucement le corps sans vie de cette enfant qui avait été notre petit rayon de soleil. Soudain il se retourna violement vers moi :
« Jb….JB !hurla-t-il ; ELLE RESPIRE ! »
Ses paroles résonnaient dans ma tête, et m’emplirent d’une soudaine bouffée d’espoir. Je passais mes mains sous le petit corps allongé face à moi, et la soulevait doucement. Nous repartîmes vers le camp en accélérant le pas, de peur de la perdre définitivement. Elle était glacée, et tremblait faiblement dans mes bras. Nous arrivâmes au campement, et je la déposais par terre en attendant de lui faire un lit. Chris s’était assis a cote d’elle et lui caressait doucement les cheveux d’un geste apaisant. Des larmes perlaient au coin de ses yeux, et son expression terrassée me fit mal au cœur ; ça se voyait qu’il était dingue de la petite !Nol’ arriva en courant et se précipita vers le corps de Lena qui gisait toujours par terre. Jen la suivait de près et s’agenouilla à ses cotes, les joues couvertes de larmes. Je m’approchai et déposai ma main sur son épaule. Elle se releva en sanglotant et se jeta dans mes bras. Pris au dépourvu, je passai maladroitement ma main sur son dos ;
« Hey Jen ca aller hein ! On va la soigner en un rien de temps tu verras !lui dis-je en essayant d’être convainquant.
-Et si elle ne survit pas ? Elle est presque morte et on est coupé de tout hôpital ! Gémit-elle en se prenant le visage dans les mains.
-On y arrivera promis ! » Répondis-je en la serrant contre moi.
Maxime et Tal déboulèrent de la jungle chargeaient de provisions. Quand Tal vit Lena, elle se précipita vers nous en laissant la un Maxime tout perdu. Apres de brèves explications, les filles fabriquèrent un matelas de feuille, et nous l’allongions dessus. Puis Maxime emmena une bouteille d’eau de source, et une trousse de secours trouvée aux abords de l’avion. J’entrepris de lui enlever sa veste et son t-shirt sans trop la secouer, pour pouvoir soigner les blessures qui zébraient ses flancs. Maxime saisit un gros morceau de coton imbibé d’alcool pur qu’il pressa contre les plaies. Elle ne se réveilla pas, mais sa respiration s’était accélérée, signe qu’elle sentait ce qu’on lui faisait subir ; mais c’était pour son bien.
Deux énormes plaies béantes semblaient infectées, mais le reste avait l’air en voix de cicatrisation. Les plus importantes blessures saignaient encore, et un liquide poisseux s’en échappait ; après avoir complètement bandé ses flancs, nous lui fîmes une piqure antibiotique qui, on l’espérait, aller combattre l’infection. Les soins, terminés, nous la laissâmes se reposer en espérant qu’elle sortirait bientôt de son coma. Nous nous couchâmes tous quelques heures après, épuisaient par les derniers évènements.
Au milieu de la nuit, je fus réveillé par des mouvements à ma gauche, ainsi qu’un léger bruit de craquement de feuille. Je me retournais, et vis avec étonnement Lena roulait en boule contre moi. Voyant que je la regardais, elle me murmura :
« J’ai fait un cauchemar… »
J’allais lui poser une question, mais sa respiration régulière m’apprit qu’elle s’était rendormie. Je passer mon bras autour d’elle et j’enfoui ma tête dans ses cheveux en souriant. Je replongeais rapidement dans le sommeil, en gardant en tête qu’à présent Lena était sauvée.Voilà c'est la fin de ce chapitre 😊😏 que pensez vous de l'histoire jusqu'à présent?💫
Et merci pour les 140 👀 c'est énorme 😍 bisous mes p'tites licornes 🦄😙
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Ici Les Enfoirés: Survivants
Fanfiction"Est-ce possible de réaliser notre rêve le plus cher même si il est impossible aux yeux des autres? Et bien oui.... Et si ce rêve devient réalité et de transforme bien trop vite en cauchemar?" Amitié,peur,amour... par quoi passera Lena en réalisan...