Chapitre 9:

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Je fus réveillé par Laure qui me secouait doucement ; c’était à moi de prendre la garde. Je m’asseyais contre un arbre a cote de notre cabane en regardant au loin, le regard perdu dans les profondeurs obscures de la nuit. Peu de temps après, les faibles ronflements de Matt m’indiquaient qu’ils s’étaient tours endormis. Je jouais négligemment avec une brindille que je tournais entre mes doigts, plongeais dans mes pensées. Arriverons-nous à survivre ? Combien de temps nous reste-t-il avant de commencer sérieusement à manquer de nourriture ? J’arrachais nerveusement un morceau d’écorce avant de me mettre à tourner vivement un morceau de bois dessus, comme Matt l’avait fait. Je rester comme ça, appliquais à frotter vigoureusement les morceaux de bois dans l’espoir de voir une flamme surgir. Soudain, une petite flammèche rouge tomba à mes pieds, enflammant l’écorce. J’avais réussi ! Je me levais précipitamment pour jeter quelques autres brindilles pour espérer nourrir le feu. Il grandit et consuma bientôt toutes les brindilles. Mais je m’étais préparer, et je mis une branche dans la précieuse fleur rouge. Il prit presque instantanément sur la branche que je me presse de jetais sur le gros bucher que Matt avait prévu pour allumer son feu. Il s’incendia entièrement au bout d’une minute.
Bondissant joyeusement autour, je me mis à hurler le nom de mes compagnons. Matt sortit précipitamment de l’abri, panique par mes cris ; mais il s’arrêta devant le feu, la bouche grande ouverte, les yeux fixaient sur les flammes qui dansaient doucement avec le vent. Laure le suivit de près et poussa un petit cri de surprise en voyant l’œuvre de mon acharnement. L’homme se précipita vers moi et me souleva de terre en me faisant tournoyer dans les airs. J’éclatais de rire en me laissant porter par l’euphorie générale.
« -Len ! Ma Len ! Tu viens de nous sauver la vie ! hurlait Matt en me tenant toujours contre son torse.
-Lena t’imagines tout ce qu’on pourra faire grâce à ce feu ? s’écria Laure. Leurs hurlements réveillèrent Zazie qui s’extirpa de l’abri en se frottant les yeux. Dès qu’elle vit le feu, un large sourire illumina son visage.
-Bravo princesse ! »Me lança-t-elle en me caressant les cheveux.
Leur joie commune réchauffa mon cœur, encore plus que les flammes brulantes. Ces moment de pur bonheur avec ces gens que j’aimais tant, resterais a jamais gravaient dans ma mémoire, ça c’était sûr !

Le jour ne tarda pas à se lever ; Matt mit sur le feu des coquillages ramassés la veille. La chaire cuite avait bien meilleur gout, et nous eûmes suffisamment à manger pour tous êtres rassasiés. Peut après, nous décidâmes d’aller explorer les alentours. Apres avoir jeté quelques buches dans les braises pour nourrir notre précieux feu, nous nous mîmes en marche à travers la végétation. Apres plusieurs bons kilomètres de marche, nous atteignîmes une vaste prairie très venteuse, qui bordait une impressionnante falaise, surplombant elle-même la mer. Zazie et Matt se mirent à cueillir des baies sur un buisson proche, tandis que Laure et moi nous approchâmes de la falaise. Les vagues s’écrasaient contre les rochers, quinze mètres plus bas, projetant tout autour de milliers de petites gouttes. La vue était tout simplement à en couper le souffle.
Debout comme ça, près d’elle, sur cette fine crête, dominant des énormes rochers, je me sentais invincible. Le vent fouettait mes cheveux, m’emmenant milles et une odeur et sensation. C’était comme dominer le monde ! J’étais comme la maitresse de tout l’univers !
Soudain, brisant ce moment magique, un éclair brun à ma gauche me fit détourner les yeux du spectacle éblouissant qui s’offrait à moi. Et c’est la que je vis avec horreur une longue vipère rampait vers Laure qui se tenait toujours là, les bras ouverts, comme un ange dominant l’océan.
« -LAURE ! » ai-je hurlé.
Elle tourna la tête vers moi en me lançant un regard interrogateur. Mais il était trop tard, le reptile s’était dressé pour la morde. Au moment où il allait la saisir pour lui affliger sa morsure empoisonnée, je bondis entre elle et Laure. Je sentis une douleur cuisante dans mes flancs au moment où l’animal vint planter ses crochets dans ma cage thoracique. Je tombais au sol, roulant sur plusieurs mètres. Puis tout se déroula comme au ralenti. Je me sentis basculer dans le vide, j’essayais d’agripper le bord du gouffre, mais s’était trop tard. Je tombais dans le vide, vers les rochers pointus et les vagues qui attendaient au fond. Je vis le visage de Laure au sommet de la crête, elle criait quelque chose que je n’entendis pas. Puis un choc d’une violence inimaginable évacua tout l’air hors de mes poumons. Mon crane heurta quelque chose dans un fracas puissant ; puis le noir. Le noir complet. Le noir infinis. Le noir de l’horreur. Le noir froid et violent… Celui de la mort.

Voilà pour ce chapitre! Désoler il est un peu plus court que d'habitude...😅
A votre avis que se passera t'il? Lena va t-elle survivre?
La suite dans le prochain chapitre qui sera un peu spécial vu qu'il sera du pointde vue d'un autre personnage du récit😏😏
Bisous💘

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