Ici Les Enfoirés: Survivants

Chapitre 13:

PDV Lena :
Je fus réveillé en douceur par quelques rayons de soleils qui chauffaient agréablement mon visage. Allongé sur le dos, je contemplais le plafond de cette étrange chambre en réfléchissant ; je me souvenais vaguement d’être tombée d’une falaise en essayant de sauver Laure d’un serpent, mais rien de tout ça n’expliquait le fait que je me trouvais dans cette chambre. Mais en regardant mieux, je vis avec étonnement que le plafond était fait de pierre, et que cette supposée maison était en fait une petite grotte. J’étais couchée sur un tapis de feuille et de mousse, et une chemise en piteux état était jetée sur moi. D’autres couchettes semblables à la mienne étaient présentes dans la cavité, et un maigre tat de nourriture se tenait près de l’ouverture. Je me rappelais alors que j’avais dormis avec Jean-Baptiste, je me mis a le cherchais du regard, mais j’étais seule. Je me relevais non sans peine, traversée par d’effroyables douleurs qui me firent lâcher un gémissement.
Je boitillais jusqu’à l’entrée avant de risquer un pas en dehors. Le soleil m’aveugla, et je mis quelques instants avant de m’habituer à cette lumière. Et c’est avec un mélange de surprise et de joie intense que je vis un groupe de gens assis en cercle autour des cendres d’un feu. Je reconnus sans peine JB qui croquait goulument dans un fruit en chatouillant Tal qui riait aux éclats. Nolwenn, Jenifer, Maxime et Christophe les regardaient se chamailler en riant joyeusement. Aucun d’eux ne m’avait encore vu, et je décidais donc de me dirigeais vers eux, un grand sourire fendant mon visage. Jenifer me vit la première ; un large sourire éclaira aussitôt son visage, et elle bondit sur ses pieds avant de foncer vers moi en courant. Je n’eu même pas le temps de prononcer un mot qu’elle m’avait déjà prise dans ses bras en me serrant de toutes ses forces.
« -Hey Jen… J’étouffe !rigolai-je.
-Ma Lena ! Je suis tellement heureuse de te voir sur pieds ! J’ai crus que tu étais morte ! Ne nous refais jamais un coup pareil ! » Me hurla-t-elle en me détruisant à moitié les tympans.
Je me sentis soudain soulever de terre, et je fus propulser dans les bras de Jean Baptiste qui m’étrangla presque en m’arrachant de l’étreinte de Jen. Christophe m’embrassa sur le front en essuyant quelques larmes qui coulaient sur ses joues creusées. JB me déposa a terre et je fus instantanément saisis par Tal et Nol qui m’entourèrent de leurs bras ; imitées par un Maxime tout sourire. Mon cœur battait la chamade, et des larmes de bonheur ruisselaient sur mon visage. Je m’accrochai au T-shirt de Tal en pleurant de plus belle.
« -Ne me laissaient plus jamais ! »Murmurai-je dans son oreille tandis qu’elle m’étreignait de plus belle.
Jamais je n’avais été aussi heureuse de les revoir ; je les croyais tous disparus a jamais, mais ils étaient belle et bien là, devant moi. Nol me fit m’asseoir et me tendit une demi-noix de coco remplie d’eau. Je bus son contenu d’une traite avant de le déposer a cote de moi en gratifiant la jolie brune d’un sourire reconnaissant. Enfin, Maxime brisa le silence avec la question à laquelle je m’attendais ;
« -Que t’est-il arrivé ?
-Et bien… c’est une longue histoire…dis-je d’une voix brisée en repensant au visage désespéré de Laure durant ma chute qui m’avait paru durée une éternité. JB s’assit a cote de moi et encercla mes épaules de son bras en me rapprochant de lui. Les autres prirent place à leur tour, et je me décidais à commencer mon récit :
-Apres le crash, je me suis réveillé avec Laure et Matt, nous avons…
-Attend ! Lorie et Matt son vivant ? Me coupa Tal en criant.
-Oui c’est ce qu’elle a dit !grommela Maxime, impatient de connaitre la suite.
-Oui donc ; nous avons aménagés un campement dans la jungle, et construit un abri en branches. Nous nous nourrissions de coquillages et de fruits que nous ramassions parmi les plantes. Nous avons décidés d’aller explorer la carcasse de l’avion afin de trouver des éventuels vivres. Pendant que nous cherchions des objets utiles, Zazie est arrivée en hurlant et en pleurant de bonheur .Elle nous a racontée qu’elle s’était réveillée avec Michaël mais qu’ils s’étaient perdus en explorant la jungle. Nous avons rejoint le campement et avons commencé à mener une vie tranquille tous les quatre. Un jour, nous nous sommes aventuraient près d’une falaise ; pendant que nous admirions la vue Laure et moi, Zazie et Matt cueillaient des fruits. Soudain J’ai vu un serpent qui allait mordre Laure, alors je me suis jeté entre lui eux, et il m’a mordu au flanc. J’ai roulé à terre et je suis tombé dans le gouffre. Puis… je ne me rappelle de rien, mis à part de m’être réveillé hier soir à cause d’un cauchemar, et du fait que je me sois rendormis avec JB. Conclus-je la gorge nouée. Un grand silence suivit mon récit ; Maxime et Christophe semblait réfléchir intensément, Jen me fixait le visage pâle, et JB resserra encore plus sa prise autour de mes maigres épaules.
-Cela veut dire que Matt, Laure, Zazie et Michaël sont encore quelque part dans les environs… les autres aussi on peut être échappés au crash ? Suggéra Tal en jouant nerveusement avec une feuille.
-Il y a une chance effectivement…murmura Maxime en se grattant l’arrière du crâne.
-Alors il faut aller les chercher ! clama JB en se relevant brusquement.
-Oui tu as raison ! Mais comment savoir où ils se trouvent ? Questionna Christophe en reluquant le jeune homme.
-Lena tu crois que tu pourrais retrouver votre campement ? Me questionna Maxime.
-Il n’est pas question qu’elle voyage dans des conditions pareils ! Elle sort tout juste d’un coma, elle a besoin de repos ! S’énerva JB en me reprenant par les épaules.
-Oula ! Calme-toi mère poule ! On n’a jamais dit qu’on partait sur le champ ! » Rétorqua Nol en levant les yeux au ciel. Les autres éclatèrent de rire à l’exception de JB qui bouda en me serrant.
Apres quelques minutes de débats, le départ fut fixe à la semaine d’après, histoire que je puisse un peu me reposer avant d’entamer ce voyage. Je passais donc le reste de la journée à rigoler avec les autres. Le soir venu nous rentrâmes tous dans la grotte pour nous coucher. Les garçons installèrent un grand rideau de feuilles tissées afin de conserver la chaleur produite par nos corps dans la caverne. Je m’étendis sur le dos et fixais longuement le plafond, ou du moins ce que je pouvais voir, car l’obscurité presque total de la grotte m’empêcher de distinguer quoi que ce soit. Les minutes défilèrent, et bientôt tous mes compagnons s’endormirent, mais je ne parvenais toujours pas à fermer les yeux. Je me décidais finalement à sortir prendre l’air ; j’entrouvris le rideau de plantes et me glissais dehors.

Voilà c'est la fin de ce chapitre ❤ comment l'avez vous trouvez?❤
Bisous mes licornes 🦄❤

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227 lectures 😱😍 vous êtes fous mes licornes d'amour 🦄😍😍 je vous aimes à la folie ❤