Tout commence un jour comme tout finit un jour.
Un jour tu est né comme un jour tu mourra.
Rien n'est sûre pour toi, même si c'est Dieu qui sait. Tu verra avec le temps. Si le le destin t'es favorable, il en sera ainsi, si il ne te l'est pas, il en...
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✖ Hors Temps ✖
Je monte les escaliers du bâtiment en silence. Aujourd'hui je suis venu voir l'aîné de mes frères.
Idriss, que l'on appelle plus communément Id'. Il est le plus grand de nous quatre. Lui, Hassan, moi puis Jihad.
C'est l'anniversaire de Jihad ce soir. Il faut l'inviter.. C'est la moindre des choses. Il vit dans une cité, avec des potes a lui. Une colocation quoi. Plus je monte les étages plus j'entends les bruits venant de leur appartement. Des bruit vraiment pas... Enfin.. Vous voyez ce sue je veux dire. Des bruits de gens qui copulent....
Ça me dégoûte... Si les gens profitent l'un de l'autre ils ne pourraient pas le faire sans déranger tout le monde, non ? C'est énervant...
Je monte le dernières marches des escaliers puis vais frapper a la porte. Personne ne m'ouvre. J'en conclus que je dois entrer par moi-même.
J'abaisse la poignée et ouvre lentement la porte. Directement l'auteur des stupéfiants me prend le nez. Le shit, la beuh... Tout y passe... L'air est saturé. C'est un carnage.
L'embiance est brûlante mais surtout lourde. Très lourde.. Étouffante. Musique à fond, dont les basses font trembler les murs. L'air emplis de fumé. Les mélanges illicites s'invitent dans mon nez. La voix du sheytan viens faire vibrer mon coeur, ma tête et mon corps.
Fatigué d'avoir monté tout ces escaliers je traverse le couloir en titubant légèrement. J'avance jusqu'au salon ou je trouve un des amis de mon frère entrain d'embrasser une fille.
Mini jupe qui ne cache strictement rien puisque l'on fois la moitié de son derrière. Son haut balancé vulgairement balancé sur le sol. Ses cheveux en bataille. La fille embrasse l'ami de l'on grand frère en pleine bouche. Je ne comprend pas ce qu'ils cherchent a se manger les lèvres de cette façon.. C'en est presque répugnant. Comment on peut se bouffer le visage comme ça ?
Mais je le stop dans mes réflexion et appelle l'ami de mon frère malgré la musique trop puissante, qui couvre ma voix :
- Kais ! Kais !! KAIS !!!
Il ne m'entend pas. Il est obnubilé par sa partenaire qui ne le lâche pas.. Mais je suis déterminé à voir mon frère aujourd'hui. Il n'y a que lui qui puisse m'aider. Il n'y a que lui qui puisse m'héberger le temps que le calme revienne a la maison.
Hier soir notre mère m'a mis a la rue. Encore une fois... Pour quelle raison ? Parce-que j'étais rentré a la maison trop tard... Même si je rentrais a l'heure elle aurais toujours eu quelques chose de blessant ou de rabaissant a me lancer. Si ne n'était pas des paroles c'était des coups.
La bas personne ne disais jamais rien. Hassan et Jihad sont les préférés de maman. Elle les aimes plus que tout. Ça je l'ai bien compris... Très bien compris d'après les coup de ceintures que j'ai encaissé hier. Tout simplement parce-que en plus d'être en retard j'ai eu le malheur de manger a leur table..
