Tout commence un jour comme tout finit un jour.
Un jour tu est né comme un jour tu mourra.
Rien n'est sûre pour toi, même si c'est Dieu qui sait. Tu verra avec le temps. Si le le destin t'es favorable, il en sera ainsi, si il ne te l'est pas, il en...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
✖ Quelques minutes après ✖
Je sort de la chambre en laissant ma femme dormir encore un peu... J'ai la haine... La P*TIN DE HAINE. J'ai passé une journée de merde. J'ai enterré le frère de ma femme. J'ai perdu mon travail. Et j'ai retrouvé ma femme a moitié morte...
Si c'est pas une journée de merde ça. Dites moi ce que c'est ? Je suis au bord du pétage de plomb. J'ai envie de tout casser. Tout ce qui me passe par la main. Tout péter.
J'essaie de garder le control de moi-même pourtant. Mais ça bouillonne en moi. Un volcan est en plein éveille dans mon corps. Ma haine me brûle les entrailles. Je titube jusqu'au loft pour aller prendre ma plaque de médicament..
Mais je ne la trouve pas.
Je commence a fouiller partout dans la pièce.. J'ai bien du la laisser quelques part p*tin ! Et cette pièce je ne la laisse ouverte que rarement.. Et personne a part moi et Zeha y est entré.
C'est du foutage de gueule ça.
Je commence a m'énerver de plus en plus. Faut que je me calme d'une autre manière. Alors je me change pour me mètre a l'aise. Je passe du smoking au training. Je sort de la maison, puis passe la barrière et me met a courir.
Fuyant mes propres démons.
*
Ça va faire 2 bonnes heures que je cours dans ce bled. Une vrai petite campagne. Quelques fois il y a des maisons. Mais il y'a surtout des forets, des rivières et des champs. Un petit bled. Mais pas mal comme petit bled.
A force de courir je me suis fatigué. Et m'a fatigue m'a calmé. Je reprend mon souffle et avance jusqu'à a la propriété. Il fait sombre. Il fait frais. Et y'a personne a part moi, ma respiration trop courte et la senteur de ma sueur.
Je pus.
Ma propre odeur me colle a la peau. Je déteste ça. Sentir mauvais. Être crasseux. J'aime me sentir bien dans mon corps et sentir bon.
Je n'ai pas toujours eu ce luxe... Ma mère m'interdisait de prendre régulièrement des douches vus sue pour elle... Ça ne me servait a rien. Elle voulais sue je meurt le plus vite possible. Quelle qu'en soit la manière. Soit que je mette fin a ma vie moi-même. Soit que je meurt de sous-nutrition, puisqu'elle me nourrissait très peu. Soit que je meurt de ma propre crasse. Ou que je meurt de froid.
Je n'ai pas toujours eu ce luxe de dormir dans un lit chaud. Ou un lit tout cours. Pas eu le luxe de m'endormir avec une couverture chaude et épaisse. Pas eu le luxe d'être nourris comme un enfant de mon âge.. Me contentant des reste, seulement si elle était de bonne humeur.. Pas eu le luxe de me sentir bien dans ma peau.. Dans mon coeur et dans mon âme.. Je n'ai simplement pas eu le luxe d'être un enfant désiré.
Je n'ai jamais eu autant de luxe. Je me surprend moi-même a en être arrivé là. D'être arrivé a offrir tout ça a ma femme. De m'être relevé de toutes mes souffrances.. De m'être relevé de toute ma haine... Je me surprend moi-même a me sentir humain.
Même si je dois lutter contre mes surplus de colère je me sens bien... Jamais je ne me suis sentis aussi bien... J'arrive enfin devant ma maison. Je m'empresse d'entrer dans propriété. Je remarque une voiture garée a côté de ma Range Rover. Je la reconnaît mais n'y prête pas attention. J'ai juste envie de rentrer chez moi et...
Prendre une douche.
Je rentre en trombe dans la maison puis fil en haut pour m'accaparer la salle de bain. Je me déshabille puis rentre dans la cabine.
J'ai horreur du fait de sentir mauvais.
*
Je noue ma serviette autour de ma taille et me regarde dans le miroir. Mes yeux noirs, mes cheveux ébènes qui ondulent jusqu'à mon front, ma barbe devenue assez épaisse mais a laquelle je prend soins, mes pommettes saillantes.... J'ai le visage de mon géniteur. Très masculin.
Mes yeux viennent a descendre sur mon torse... Mes cicatrices.. Mes nombreux hématomes... Et ma cicatrice... Cette f**tu cicatrice... Par mis les tortures que j'ai subit dans ma vie... Cette cicatrice est celle qui m'a le plus brisé... Inratable.. On ne voie qu'elle.. Elle me coupe le torse eu deux parties. Elle est large et imposante.
Elle est synonyme de m'a douleur.. Celle-ci ce n'est même pas ma mère qui me la faite....
C'est moi-même....
Elle me dégoûte. Je me dégoûte. Je me regarde, appuyé devant le miroir. Scrutant chaque cicatrice qui m'ai été infligée. Dans ma tête reviennent mes cris, mes pleurs, mes suppliques, mes supplices... Ma haine me revient... Mes yeux déjà noir deviennent petit a périt Noir sombre.
Je me hais d'être aussi faible.. Je me hais de ne pas m'être défendu... Je me hais le l'aimer... Je me hais d'aimer ma mère avec cet amour inconditionnel.... Je me hais de ne pas avoir la force de lui faire regretter ma souffrance... Son égoïsme... Mon égoïsme...
Je me hais d'être leur fils.
Le noir de les yeux s'approfondit.. Mon coeur bat fort contre mes tempes... Je n'ai même pas le temps de réaliser quoi que ce soit que derrière moi la porte de la salle de bain s'ouvre... Je me retourne de tout mon corps sur le coup de sa surprise.. Elle commence ça phrase :
Zeha - Tu ne descend pas ? Y'a Jihad et Hassan en... bas...
Elle met ses mains devant sa bouche et me regarde choqué. Elle regarde mon torse choquée... Plus précisément mes cicatrices. Ma cicatrice. D'un seul coup la violence remonte en moi :
