Il est toujours planter devant moi, avachie sur le plant de travail de la cuisine. Il me fixe droit dans les yeux et attend une réponse. Malgré une coupe irréprochable, ses cheveux grisonnant laisse apparaître les 45 ans d'une vie passer. Le teint rendu terne par le tabac. Les yeux rempli de colère, que je n'ai jamais réussi à soutenir auparavant jusqu'à aujourd'hui. Il pu l'alcool à plus d'un kilomètre. Si il ne s'enfermer pas dans sa baraque on pourrais le confondre a un SDF alcoolique.
Il m'a élevé toute ma vie au sein d'un milieu brutal contraint a des agressions a chaque pas mal placé. J'en ai pris des coups sur la gueule, j'ai pleurer des heures enfermer dans ma chambres mais je n'ai jamais perdu espoir, jamais. C'est peut être ça le plus flippant dans l'histoire. Etre un gosse un peu perdu et malgré toutes les baffes que je me suis pris j'ai longtemps continuer de dire que je l'aimer mon papa. Malgré tout ce n'ai pas a lui que j'en voulais le plus mais à ma mère. Je lui en voulais de ne pas partir, je lui en voulais de ne pas me protéger. J'ai du encaisser les coups et je me mettais parfois entre eux pour éviter que maman ne prenne tout mais elle ne fessait rien. Peut être que au fond de moi je savais, peut être que c'est pour ça que je lui en voulais plus à elle qu'à cette homme, je savais qu'elle avait fait pire que lui. Elle avait était lâche, vil, abject de cacher la vérité. Même si lui a choisi la force comme message pour lui répondre il n'a jamais menti. Elle était honteuse, ou plutôt elle est dégonfler.
Lui as le regard encré dans mes yeux. Mais je me rappelle de son regard à l'affût qui n'en était pas un à l'hôpital, c'était plutôt un regard fuyant. Peur de ce confronter à la réalité. Peur de me regarder moi. L'objet du conflit, et elle a encaisser les coups. Peut être voulais t'elle ce punir.
L'homme qui m'a élevé est toujours là, devant moi. Son verre de whisky à la main. Plusieurs bouteille vide dans l'évier mais il tient toujours debout. Ça pu le renfermer et le tabac dans la baraque. Le ménage n'a pas était fait depuis longtemps. Il doit tourner entre le canapé et la cuisine. Et peut être les chiottes pour uriner son enivrant cocktail. S'en lui répondre je monte à l'étage jusque dans ma chambre. Il ne me suis pas pour une fois. Quand j'était gosse et que j'oser partir sans lui répondre, je courais dans ma chambre pour tenter de me protégé même si il arriver toujours avec sa ceinture à la main pour m'affliger les sévices. Mais aujourd'hui il m'a demander pardon donc je ne pense pas qu'il va me faire quoi que ce soit ou son plan tombe à l'eau.
Quand je suis dans ma chambre je retrouve cette univers enfantin encore présent malgré qu'il y a quelques semaines j'y vivais encore. J'avais essayer de décorer comme je pouvais pour masquer le papier peint toy-story. Je me penche au dessous de mon lit pour attraper ma valise. Celle que l'on m'avait offert pour mes 18 ans dans l'espoir que je parte plus vite. J'y ai mit tous mes vêtements et comme il y rester de la place j'ai pu y entasser mes affaires de toilettes et mes cours. Pour tout le restes, j'ai trouver un craton et j'ai balancer ce que je voulais garder. C'est fou comme ont en entasse des choses au cours des années. Je suis ensuite aller dans la chambre de mes parents pour récupérer les affaires de ma mère. J'ai très vite fait le tour de tout ce qu'elle possédé. J'ai tout entasser dans la voiture sous le regard insistant de cette homme que je n'ai finalement pas l'impression de connaître. Je me suis arrêtais avant de sortir de la maison. Il attendait de moi une réponse et je n'ai pas envie de fuir. Je ne serais pas une personne comme ça. Je me suis retourner sur lui. Son verre est fini, mais lui n'a toujours pas bouger.
- Je te pardonne papa! Il esquisse un sourire. Mais je ne peut pas te donner de seconde chance. Je ne peut plus. Quand j'était petit, j'ai essayer des milliers de fois. Tu m'a toujours repousser. Je ne peut plus te donner de seconde chance tout simplement car ça fait longtemps que tu l'as eu. Et je n'ai pas envie de me battre contre toi. Je ne veut pas me rabaisser a ton niveau. On ne joue pas dans la même cours papa, c'est toi même qui l'as dit. On ne mélange pas les rois et les agriculteurs. Chacun sa merde. Et sur ces mots je suis partie en claquant la porte.
Enfaîte mon discours était plus pour moi que pour lui. Je ne sais pas si c'est une bonne idée mais j'ai choisi mon destin depuis longtemps et je compte l'accomplir. Il a tout fait pour que je me mette dans la merde. Et je l'ai très bien fait. Je suis devenu la petite brut du lycée et c'était cool enfin c'est ce que je croyais. J'ai plutôt essayer de me voler la face et trouver le moyen doublier ce qui ce passer chez moi. Je voulais inverser les rôles. Au lieu de ça je me suis réduit à être un moins que rien. J'ai peut être appris à me battre mais en attendent j'était nul. Je ne savais que répondre aux profs, taper sur d'autres gars et faire du mal aux filles. Comme lui, j'était comme lui. Il est temps aujourd'hui de changer. Il est temps de devenir meilleur. Et je sais sur qui prendre exemple. Parce que même si elle ne le savais pas elle même, elle m'a foutu une sacré claque. Pour la première fois de ma vie j'ai aimé. Et pour la première fois de ma vie j'ai envie de bien faire, pour elle. Putain Yel, qu'es ce que tu me fait faire? Il est plus compliquer d'être le gentil que d'être le bâtard mais même ça avec elle ça avait l'air simple. Alors c'est con, ça part d'une amourette d'ado mais j'ai envie de changer. Je regrette tout ce que j'ai fait et être sympa ça commence par s'excuser. Yelena je deviendrais meilleur pour toi. Peut être que tu me reviendra. J'espère. J'ai besoin de toi Yel.
VOUS LISEZ
Reste (terminer)
Teen FictionIl faut se battre pour ce qu'on aime! Parfois il faut réussir à sauver sa propre peau pour protéger celle des autres. S'attacher aux autres fait mal, les perdre c'est pire. ~~~ J'ai toujours pensais être le plus fort. Être le mec qui fait mal au...